Le député Marwan Hamadé a déclaré lundi que « la Syrie est divisée et que son économie est en effondrement ». Dans une interview accordée à la "Voix de tout le Liban", il a précisé que « la famille Assad réfléchira mille fois avant de quitter son cocon iranien, source de soutien militaire et logistique pour la Syrie, pour trouver abri chez les Arabes qui financeraient le pays ». Et de conclure : « Pour que les réfugiés syriens au Liban, en Jordanie et en Turquie puissent espérer un retour dans leur pays d’origine et un redressement de leur économie, un consensus politique se doit. Une Syrie où règnent la paix et la stabilité constitue une porte de secours pour le Liban et pour une ouverture à l’Est ».
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a quant à lui qualifié de « honteuse la rencontre entre la délégation de parlementaires arabes et le président syrien, Bachar Assad, les premiers ayant profité de la tragédie causée par le tremblement de terre qui a frappé, à l’aube du 6 février, la Syrie et la Turquie pour ce faire ». Et de marteler : « La délégation parlementaire qui s’est entretenue avec Bachar Assad a oublié que si le tremblement de terre a causé la mort d’environ 7 000 citoyens syriens, le régime en place, lui en a tué des centaines de milliers ». Il a dénoncé dans ce contexte les prétextes avancés par certains, selon lesquels la Syrie devrait retrouver sa place dans le monde arabe. « Le peuple syrien est et sera toujours au cœur du monde arabe. C’est le pouvoir à Damas, entièrement placé entre les mains du régime iranien, qui ne l’est pas », a-t-il insisté. « Quiconque normalise ses relations avec Bachar Assad, le fait avec l’Iran et non avec le peuple syrien », s’est-il indigné, se révoltant contre ceux qui font la promotion du président syrien. Et de se demander : « La délégation qui a rencontré le président Assad se rend-elle compte que de telles démarches augmentent la frustration du peuple syrien et lui font ressentir non seulement l'absence de l'autorité arabe, mais aussi la conspiration de cette autorité contre elle ? ».
Pour rappel, une délégation de l'Union interparlementaire arabe s'est rendue dimanche à Damas, pour confirmer l'importance de réintégrer pleinement la Syrie dans le monde arabe.
Aoun et Osman ciblés
M. Hamadé s'est aussi prononcé sur la situation au Liban : « Bien que la question ne soit pas soulevée à l’heure actuelle, le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun et le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Imad Osman sont ciblés, l’un pour accéder à la présidence de la République, l’autre pour figurer à la tête du gouvernement ». Et de signaler que « tout ceci fait partie du processus d’abolition des institutions restantes dans le pays et du système démocratique, ce qui prouve que le bras de fer entre les différents axes s’intensifie ».
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a quant à lui qualifié de « honteuse la rencontre entre la délégation de parlementaires arabes et le président syrien, Bachar Assad, les premiers ayant profité de la tragédie causée par le tremblement de terre qui a frappé, à l’aube du 6 février, la Syrie et la Turquie pour ce faire ». Et de marteler : « La délégation parlementaire qui s’est entretenue avec Bachar Assad a oublié que si le tremblement de terre a causé la mort d’environ 7 000 citoyens syriens, le régime en place, lui en a tué des centaines de milliers ». Il a dénoncé dans ce contexte les prétextes avancés par certains, selon lesquels la Syrie devrait retrouver sa place dans le monde arabe. « Le peuple syrien est et sera toujours au cœur du monde arabe. C’est le pouvoir à Damas, entièrement placé entre les mains du régime iranien, qui ne l’est pas », a-t-il insisté. « Quiconque normalise ses relations avec Bachar Assad, le fait avec l’Iran et non avec le peuple syrien », s’est-il indigné, se révoltant contre ceux qui font la promotion du président syrien. Et de se demander : « La délégation qui a rencontré le président Assad se rend-elle compte que de telles démarches augmentent la frustration du peuple syrien et lui font ressentir non seulement l'absence de l'autorité arabe, mais aussi la conspiration de cette autorité contre elle ? ».
Pour rappel, une délégation de l'Union interparlementaire arabe s'est rendue dimanche à Damas, pour confirmer l'importance de réintégrer pleinement la Syrie dans le monde arabe.
Aoun et Osman ciblés
M. Hamadé s'est aussi prononcé sur la situation au Liban : « Bien que la question ne soit pas soulevée à l’heure actuelle, le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun et le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Imad Osman sont ciblés, l’un pour accéder à la présidence de la République, l’autre pour figurer à la tête du gouvernement ». Et de signaler que « tout ceci fait partie du processus d’abolition des institutions restantes dans le pays et du système démocratique, ce qui prouve que le bras de fer entre les différents axes s’intensifie ».
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