Le Courant patriotique libre a violemment critiqué le Premier ministre sortant, Najib Mikati, l’accusant de violer la loi, d’accaparer les prérogatives du président de la République et de falsifier des documents officiels.
Dans un communiqué publié mardi à l’issue de sa réunion hebdomadaire, le parti aouniste a voulu, comme à son habitude, donner des leçons et jouer au grand défenseur des valeurs nationales et de la Constitution qu'il a pourtant foulées au pied à partir du moment où il a cautionné les armes illégales et permis au Hezbollah, par le biais d'une alliance contre-nature, de consolider sa mainmise sur le pays, au détriment de l'État central particulièrement affaibli sous le mandat de son fondateur, Michel Aoun.
«Il existe une volonté de normaliser la vacance présidentielle et de violer la Constitution, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes retirés de la réunion des commissions parlementaires mixtes ce matin», peut-on lire dans le texte.
Le bloc parlementaire du Liban Fort a également considéré qu’il n’est plus concevable d’outrepasser l’échéance présidentielle et plaidé pour un dialogue «afin que la classe politique puisse se mettre d’accord sur une série de réformes de sauvetage, à commencer par l’élection d’un chef de l’État et la formation d’un nouveau gouvernement capable de réaliser un vrai programme de salut en coopération avec le Parlement», a-t-il indiqué.
Une affirmation en totale contradiction avec le comportement du CPL qui, avec Amal et le Hezbollah, bloque la présidentielle, laissant le pays s'enfoncer dans la crise, pour pouvoir imposer aux Libanais un chef de l'État dont le profil correspond à leurs propres intérêts. Sans oublier les aspirations personnelles du député de Batroun qui caresse le rêve de succéder à son beau-père et fait barrage aux autres présidentiables.
Pour ce qui est du programme de sauvetage, il convient de rappeler que le parti aouniste avait usé de tous les moyens possibles pour empêcher le Premier ministre sortant de former un gouvernement avant la fin du sexennat de Michel Aoun et de lancer ainsi un programme de réformes.
Par ailleurs, le CPL, dont le chef fait l'objet de sanctions américaines pour corruption, a annoncé que «la proposition de loi pour récupérer les capitaux transférés à l’étranger au lendemain du 17 octobre 2019 est prête» et estimé que «toutes les personnes qui refusent de voter en faveur de cette loi doivent en assumer la responsabilité». Cette mise en garde intervient quelques jours après une déclaration du général Issam Abou Jamra (ancien vice-Premier ministre du gouvernement militaire de transition formé en 1988 au terme du mandat du président Amine Gemayel, NDLR) qui avait affirmé à la chaîne MTV que l’ancien chef de l’État, Michel Aoun, avait détourné des fonds publics destinés à l’armée et en avait disposé personnellement.
Le Courant patriotique libre a également critiqué l'initiative du procureur de la République, Ghassan Oueidate, qui avait sommé Ghada Aoun de suspendre ses enquêtes» visant exclusivement le secteur bancaire, jugé par le CPL responsable de la crise financière dans le pays.
La procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, proche de ce courant, refuse depuis plus d’un an d’être notifiée des différents recours présentés contre elle pour abus de pouvoir et continue sa guerre acharnée et sélective contre le secteur bancaire en bafouant toutes les règles élémentaires de droit.
Dans un communiqué publié mardi à l’issue de sa réunion hebdomadaire, le parti aouniste a voulu, comme à son habitude, donner des leçons et jouer au grand défenseur des valeurs nationales et de la Constitution qu'il a pourtant foulées au pied à partir du moment où il a cautionné les armes illégales et permis au Hezbollah, par le biais d'une alliance contre-nature, de consolider sa mainmise sur le pays, au détriment de l'État central particulièrement affaibli sous le mandat de son fondateur, Michel Aoun.
«Il existe une volonté de normaliser la vacance présidentielle et de violer la Constitution, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes retirés de la réunion des commissions parlementaires mixtes ce matin», peut-on lire dans le texte.
Le bloc parlementaire du Liban Fort a également considéré qu’il n’est plus concevable d’outrepasser l’échéance présidentielle et plaidé pour un dialogue «afin que la classe politique puisse se mettre d’accord sur une série de réformes de sauvetage, à commencer par l’élection d’un chef de l’État et la formation d’un nouveau gouvernement capable de réaliser un vrai programme de salut en coopération avec le Parlement», a-t-il indiqué.
Une affirmation en totale contradiction avec le comportement du CPL qui, avec Amal et le Hezbollah, bloque la présidentielle, laissant le pays s'enfoncer dans la crise, pour pouvoir imposer aux Libanais un chef de l'État dont le profil correspond à leurs propres intérêts. Sans oublier les aspirations personnelles du député de Batroun qui caresse le rêve de succéder à son beau-père et fait barrage aux autres présidentiables.
Pour ce qui est du programme de sauvetage, il convient de rappeler que le parti aouniste avait usé de tous les moyens possibles pour empêcher le Premier ministre sortant de former un gouvernement avant la fin du sexennat de Michel Aoun et de lancer ainsi un programme de réformes.
Par ailleurs, le CPL, dont le chef fait l'objet de sanctions américaines pour corruption, a annoncé que «la proposition de loi pour récupérer les capitaux transférés à l’étranger au lendemain du 17 octobre 2019 est prête» et estimé que «toutes les personnes qui refusent de voter en faveur de cette loi doivent en assumer la responsabilité». Cette mise en garde intervient quelques jours après une déclaration du général Issam Abou Jamra (ancien vice-Premier ministre du gouvernement militaire de transition formé en 1988 au terme du mandat du président Amine Gemayel, NDLR) qui avait affirmé à la chaîne MTV que l’ancien chef de l’État, Michel Aoun, avait détourné des fonds publics destinés à l’armée et en avait disposé personnellement.
Le Courant patriotique libre a également critiqué l'initiative du procureur de la République, Ghassan Oueidate, qui avait sommé Ghada Aoun de suspendre ses enquêtes» visant exclusivement le secteur bancaire, jugé par le CPL responsable de la crise financière dans le pays.
La procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, proche de ce courant, refuse depuis plus d’un an d’être notifiée des différents recours présentés contre elle pour abus de pouvoir et continue sa guerre acharnée et sélective contre le secteur bancaire en bafouant toutes les règles élémentaires de droit.
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