Lors du sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha, un responsable yéménite a accusé l'Iran d'envoyer des "cadeaux de la mort" en soutenant les rebelles Houthis. De son côté, l'Iran a rejeté ces "déclarations irréelles, sans fondement et irresponsables".
Un responsable du Yémen a accusé lundi l'Iran d'envoyer des "cadeaux de la mort" dans son pays en guerre, s'attirant une riposte du vice-président iranien lors du sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha.
Dans son discours, le membre du Conseil présidentiel yéménite, Othman Majali, a accusé la République islamique de soutenir militairement ses rivaux, les rebelles Houthis, ce que Téhéran nie.
Les rebelles se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014, déclenchant l'année suivante l'intervention d'une coalition menée par l'Arabie saoudite pour soutenir le gouvernement internationalement reconnu.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et plongé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique dans l'une des pires crises humanitaires au monde.
Le Yémen vit "une situation exceptionnelle dont les raisons ne sont pas une pénurie de ressources (...) (mais) le coup d'État et la guerre menée par les milices terroristes Houthis contre le peuple yéménite, des milices entraînées et financées par le régime iranien", a lancé Othman Majali durant la conférence de l'ONU sur les PMA, qui se tient dans la capitale qatarie.
Un membre des forces de sécurité affiliées aux Houthis surveille la vieille ville de Sanaa (AFP)
La République islamique "envoie les cadeaux de la mort qui tuent notre peuple, par voie maritime et terrestre", a-t-il ajouté, en parlant de "drones et de missiles balistiques".
Le représentant yéménite a également condamné "les mouvements terroristes et racistes créés par l'Iran dans les pays arabes pour semer le chaos et contrôler la région", avant de se retirer de la salle au moment de l'arrivée du chef de la délégation iranienne sur le podium.
À son tour, le vice-président iranien, Mohsen Mansouri, a répliqué en qualifiant les commentaires de M. Majali de "déclarations irréelles, sans fondement et irresponsables".
"Sa tentative de détourner l'attention de l'ordre du jour de la réunion est regrettable", a-t-il déclaré.
"Au cher peuple du Yémen, je souhaite sincèrement la paix et la tranquillité, le progrès et la sortie des crises causées par l'ingérence et les agressions étrangères.", a ajouté le responsable iranien.
L'Iran dit n'apporter qu'un soutien politique aux Houthis, issus d'une branche de l'islam chiite.
La semaine dernière, les marines britanniques et américains ont affirmé avoir saisi dans le golfe d'Oman une nouvelle cargaison d'armes iraniennes destinée au Yémen, une annonce qualifiée de "fausses informations" par Téhéran.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Un responsable du Yémen a accusé lundi l'Iran d'envoyer des "cadeaux de la mort" dans son pays en guerre, s'attirant une riposte du vice-président iranien lors du sommet des Pays les moins avancés (PMA) à Doha.
Dans son discours, le membre du Conseil présidentiel yéménite, Othman Majali, a accusé la République islamique de soutenir militairement ses rivaux, les rebelles Houthis, ce que Téhéran nie.
Les rebelles se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014, déclenchant l'année suivante l'intervention d'une coalition menée par l'Arabie saoudite pour soutenir le gouvernement internationalement reconnu.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et plongé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique dans l'une des pires crises humanitaires au monde.
Le Yémen vit "une situation exceptionnelle dont les raisons ne sont pas une pénurie de ressources (...) (mais) le coup d'État et la guerre menée par les milices terroristes Houthis contre le peuple yéménite, des milices entraînées et financées par le régime iranien", a lancé Othman Majali durant la conférence de l'ONU sur les PMA, qui se tient dans la capitale qatarie.
Un membre des forces de sécurité affiliées aux Houthis surveille la vieille ville de Sanaa (AFP)
La République islamique "envoie les cadeaux de la mort qui tuent notre peuple, par voie maritime et terrestre", a-t-il ajouté, en parlant de "drones et de missiles balistiques".
Le représentant yéménite a également condamné "les mouvements terroristes et racistes créés par l'Iran dans les pays arabes pour semer le chaos et contrôler la région", avant de se retirer de la salle au moment de l'arrivée du chef de la délégation iranienne sur le podium.
À son tour, le vice-président iranien, Mohsen Mansouri, a répliqué en qualifiant les commentaires de M. Majali de "déclarations irréelles, sans fondement et irresponsables".
"Sa tentative de détourner l'attention de l'ordre du jour de la réunion est regrettable", a-t-il déclaré.
"Au cher peuple du Yémen, je souhaite sincèrement la paix et la tranquillité, le progrès et la sortie des crises causées par l'ingérence et les agressions étrangères.", a ajouté le responsable iranien.
L'Iran dit n'apporter qu'un soutien politique aux Houthis, issus d'une branche de l'islam chiite.
La semaine dernière, les marines britanniques et américains ont affirmé avoir saisi dans le golfe d'Oman une nouvelle cargaison d'armes iraniennes destinée au Yémen, une annonce qualifiée de "fausses informations" par Téhéran.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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