Une nouvelle polémique a éclaté samedi entre le Premier ministre sortant Najib Mikati et le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil, qui a porté des accusations à caractère confessionnel contre le locataire du Sérail.
L’échange a commencé par un tweet virulent du leader du courant aouniste, accusant le chef du gouvernement de ne pas vouloir signer les 565 décrets de rétablissement de la nationalité car la majorité des personnes concernées seraient de confession chrétienne, « comme il l’a lui-même reconnu », selon Gebran Bassil.
Il a appelé le Premier ministre à signer tous les décrets en même temps, « et non un à un pour exercer une forme de chantage politique ». Le chef du CPL a noté qu’« il est du droit de ces personnes de retrouver leur nationalité libanaise conformément à la loi », ajoutant : «Nous ne les connaissons pas et leur nombre ne menace pas la démographie du pays».
Gebran Bassil, utilisant le ton qui lui est propre, a carrément ordonné au Premier ministre « de signer les décrets, sans confessionnalisme! », ajoutant : « Et avant de quitter le pouvoir, auquel il ne va probablement plus retourner, comme il le sait lui-même, qu’il arrête de violer la Constitution et les lois, afin qu’il laisse un bon souvenir, mis à part son surnom bien connu » (sans préciser lequel).
Il a adressé ce message à M. Mikati « avant qu’il ne se rende au Vatican pour faire semblant d’être ouvert d’esprit », sachant que le Premier ministre est attendu au Saint-Siège le 16 Mars prochain afin de discuter avec le pape François du dossier libanais.
Ces accusations à caractère confessionnel n’ont pas tardé à faire réagir le Premier ministre sortant, qui « n’a pas été surpris par les propos de M. Bassil », comme l’a précisé son bureau de presse. Le chef du courant aouniste « n’aime que ce genre de discours qui se situe loin de tout comportement patriotique, politique et moral », a-t-il indiqué, ajoutant que le député de Batroun « n’emploie que le langage confessionnel désagréable et la déformation de la vérité ».
« Les propos de M. Bassil ne méritent pas que l’on s’abaisse intellectuellement vers celui qui les a tenus » a conclu le bureau de presse.
L’échange a commencé par un tweet virulent du leader du courant aouniste, accusant le chef du gouvernement de ne pas vouloir signer les 565 décrets de rétablissement de la nationalité car la majorité des personnes concernées seraient de confession chrétienne, « comme il l’a lui-même reconnu », selon Gebran Bassil.
Il a appelé le Premier ministre à signer tous les décrets en même temps, « et non un à un pour exercer une forme de chantage politique ». Le chef du CPL a noté qu’« il est du droit de ces personnes de retrouver leur nationalité libanaise conformément à la loi », ajoutant : «Nous ne les connaissons pas et leur nombre ne menace pas la démographie du pays».
Gebran Bassil, utilisant le ton qui lui est propre, a carrément ordonné au Premier ministre « de signer les décrets, sans confessionnalisme! », ajoutant : « Et avant de quitter le pouvoir, auquel il ne va probablement plus retourner, comme il le sait lui-même, qu’il arrête de violer la Constitution et les lois, afin qu’il laisse un bon souvenir, mis à part son surnom bien connu » (sans préciser lequel).
Il a adressé ce message à M. Mikati « avant qu’il ne se rende au Vatican pour faire semblant d’être ouvert d’esprit », sachant que le Premier ministre est attendu au Saint-Siège le 16 Mars prochain afin de discuter avec le pape François du dossier libanais.
Ces accusations à caractère confessionnel n’ont pas tardé à faire réagir le Premier ministre sortant, qui « n’a pas été surpris par les propos de M. Bassil », comme l’a précisé son bureau de presse. Le chef du courant aouniste « n’aime que ce genre de discours qui se situe loin de tout comportement patriotique, politique et moral », a-t-il indiqué, ajoutant que le député de Batroun « n’emploie que le langage confessionnel désagréable et la déformation de la vérité ».
« Les propos de M. Bassil ne méritent pas que l’on s’abaisse intellectuellement vers celui qui les a tenus » a conclu le bureau de presse.
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