À la suite de l’agression qui a visé le service des urgences de l'hôpital universitaire Ragheb Harb à Toul (Nabatiyé, Liban-sud) à l’aube dimanche, entrainant une vague de condamnations, la direction de l’établissement a publié en fin d'après-midi un communiqué explicatif.
Elle a indiqué que « le 11-03-2023, le patient A.Y. a été admis aux urgences de l'hôpital après un problème de santé, et à l’issue de son examen approfondi, il a été soigné conformément aux protocoles de soins en vigueur ». « Après son décès, le service des urgences a subi une attaque barbare, qui a terrifié les patients, leurs familles, et le personnel médical et soignant, et causé de grands dégâts matériels qui ont mis le département des urgences hors service », a-t-elle ajouté.
La direction de l’hôpital, qui a présenté ses condoléances à la famille du défunt, « a déploré cette attaque intervenue alors que l'hôpital et le personnel médical et soignant consentent de grands sacrifices pour soigner et apaiser la douleur des patients ». Elle a indiqué avoir saisi les autorités judiciaires compétentes, ajoutant que « les agresseurs doivent rendre des comptes pour éviter la répétition d’attaques similaires et préserver cet établissement médical qui restera toujours au service des habitants ».
L’agression a suscité une vague de dénonciations dimanche. Le syndicat des propriétaires des hôpitaux libanais a fermement condamné « l’agression injustifiée» contre l’hôpital, réitérant son «appel à tenir les hôpitaux, qui continuent leurs services en cette période économiquement et financièrement stressante, à l’écart de tout acte de violence et de toute réaction incontrôlée ». Il a réclamé «la protection des hôpitaux, et la poursuite des assaillants contre lesquels les mesures légales appropriées doivent être prises afin de préserver la sécurité des patients et des employés du secteur ».
Par ailleurs, et sur instruction du ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, la direction des soins médicaux au ministère a ouvert une enquête en vue d’élucider les détails de cette agression.
Le président de l’ordre des médecins Youssef Bakhash, a, lui aussi, dénoncé l’attaque, en son nom et au nom du Conseil de l’Ordre, appelant «les forces de sécurité et toutes les instances concernées à faire face rapidement à la propagation de cet étrange phénomène ».
Le député Bilal Abdallah, président de la commission parlementaire de la Santé, et le député Fadi Alamé, président de la commission des affaires étrangères ont également stigmatisé l’attaque contre l’hôpital Ragheb Harb.
Elle a indiqué que « le 11-03-2023, le patient A.Y. a été admis aux urgences de l'hôpital après un problème de santé, et à l’issue de son examen approfondi, il a été soigné conformément aux protocoles de soins en vigueur ». « Après son décès, le service des urgences a subi une attaque barbare, qui a terrifié les patients, leurs familles, et le personnel médical et soignant, et causé de grands dégâts matériels qui ont mis le département des urgences hors service », a-t-elle ajouté.
La direction de l’hôpital, qui a présenté ses condoléances à la famille du défunt, « a déploré cette attaque intervenue alors que l'hôpital et le personnel médical et soignant consentent de grands sacrifices pour soigner et apaiser la douleur des patients ». Elle a indiqué avoir saisi les autorités judiciaires compétentes, ajoutant que « les agresseurs doivent rendre des comptes pour éviter la répétition d’attaques similaires et préserver cet établissement médical qui restera toujours au service des habitants ».
L’agression a suscité une vague de dénonciations dimanche. Le syndicat des propriétaires des hôpitaux libanais a fermement condamné « l’agression injustifiée» contre l’hôpital, réitérant son «appel à tenir les hôpitaux, qui continuent leurs services en cette période économiquement et financièrement stressante, à l’écart de tout acte de violence et de toute réaction incontrôlée ». Il a réclamé «la protection des hôpitaux, et la poursuite des assaillants contre lesquels les mesures légales appropriées doivent être prises afin de préserver la sécurité des patients et des employés du secteur ».
Par ailleurs, et sur instruction du ministre sortant de la Santé, Firas Abiad, la direction des soins médicaux au ministère a ouvert une enquête en vue d’élucider les détails de cette agression.
Le président de l’ordre des médecins Youssef Bakhash, a, lui aussi, dénoncé l’attaque, en son nom et au nom du Conseil de l’Ordre, appelant «les forces de sécurité et toutes les instances concernées à faire face rapidement à la propagation de cet étrange phénomène ».
Le député Bilal Abdallah, président de la commission parlementaire de la Santé, et le député Fadi Alamé, président de la commission des affaires étrangères ont également stigmatisé l’attaque contre l’hôpital Ragheb Harb.
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