Le dollar a franchi la barre symbolique des 100.000LL. Le billet vert s’échangeait mardi matin à 99.500 LL/USD à l’achat et 100.000 LL/USD à la vente.
Près de trois ans et demi plus tard, rien n’a été fait pour permettre au Liban de se redresser. Pire, le défaut de paiement de la dette publique provoqué par des politiques à courte vue du gouvernement de Hassan Diab n’a fait qu’accélérer la descente aux enfers du pays. Les responsables politiques s’en lavent les mains et se renvoient les patates chaudes pour ne pas être ceux qui prennent les décisions difficiles impopulaires.
Entre temps, tout est dollarisé dans le pays. Les supermarchés, les restaurants, les soins, les services domestiques, les carburants,… en d’autres termes, toutes les dépenses, tandis que les salaires sont encore payés en livres libanaises ou à un dollar inférieur au prix du marché. Certaines entreprises du secteur privé ont entrepris de payer une partie des salaires en dollars, mais ces employés privilégiés ne représentent qu’une petite faction de la population. Les Libanais payent le prix, littéralement et humainement. Et rien ne change. De jour en jour, le pays coule dans l’indifférence totale.
Le dollar continuera à flamber tant que les responsables politiques ne décident de remettre le pays sur les rails. A moins que le but de certaines formations ne soit l’effondrement du Liban pour pouvoir le remodeler à leur guise.
Près de trois ans et demi plus tard, rien n’a été fait pour permettre au Liban de se redresser. Pire, le défaut de paiement de la dette publique provoqué par des politiques à courte vue du gouvernement de Hassan Diab n’a fait qu’accélérer la descente aux enfers du pays. Les responsables politiques s’en lavent les mains et se renvoient les patates chaudes pour ne pas être ceux qui prennent les décisions difficiles impopulaires.
Entre temps, tout est dollarisé dans le pays. Les supermarchés, les restaurants, les soins, les services domestiques, les carburants,… en d’autres termes, toutes les dépenses, tandis que les salaires sont encore payés en livres libanaises ou à un dollar inférieur au prix du marché. Certaines entreprises du secteur privé ont entrepris de payer une partie des salaires en dollars, mais ces employés privilégiés ne représentent qu’une petite faction de la population. Les Libanais payent le prix, littéralement et humainement. Et rien ne change. De jour en jour, le pays coule dans l’indifférence totale.
Le dollar continuera à flamber tant que les responsables politiques ne décident de remettre le pays sur les rails. A moins que le but de certaines formations ne soit l’effondrement du Liban pour pouvoir le remodeler à leur guise.
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