Le président du Groupe d’action américain pour le Liban (ATFL), l’ambassadeur Edward Gabriel, a indiqué que «la situation au Liban a atteint un stade qui inquiète les États-Unis».
Le président du Groupe d’action américain pour le Liban (American Task force for Lebanon), l’ambassadeur Edward Gabriel, a estimé mardi qu’un dialogue saudo-iranien sur la question libanaise pourrait commencer après le mois de Ramadan.
Interrogé par Ici Beyrouth, M. Gabriel a indiqué que «selon les informations rendues publiques au sujet de l’accord, ils n’ont pas discuté de la question libanaise». «Cependant, il se pourrait que l’Arabie saoudite et l’Iran consolident leur nouvel accord durant le mois de Ramadan et entament ensuite un dialogue portant sur le Liban», a-t-il ajouté.
M. Gabriel, dont c’est la troisième visite en un an au Liban, à la tête d’une délégation de l’ATFL, a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le vice-président du Parlement, Elias Bou Saab, Place de l’Étoile.
Il a également indiqué: «La situation au Liban a atteint un stade qui inquiète les États-Unis et devrait inquiéter le gouvernement libanais. Nous sommes venus dire aux Libanais: Vous n’êtes pas seuls et nous sommes à vos côtés, pour vous aider».
Continuer à soutenir l’armée
La délégation s’est ensuite rendue à Yarzé, où elle a tenu une réunion avec le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qui l’a informée des missions accomplies par l’institution militaire pour préserver la sécurité et la stabilité au Liban, et des difficultés auxquelles elle fait face en raison de la crise économique actuelle.
La délégation «a salué la résilience de l’armée qui continue à jouer son rôle avec professionnalisme malgré les défis, soulignant la nécessité de continuer à la soutenir jusqu'à ce qu'elle surmonte l'étape actuelle».
Le général Aoun a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de l’assistance américaine à la troupe et son rôle essentiel qui atténue l’impact de la crise sur l’institution militaire, ajoutant qu’il «continuera d'assumer ses responsabilités nationales».
Tournée auprès des responsables
La délégation de l’ATFL a également rencontré mardi les ministres sortants des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et de la Justice, Henri Khoury.
Dans une déclaration après son entretien avec le chef de la diplomatie, M. Gabriel a indiqué que l’ATFL «est très préoccupée par les conditions économiques et sociales au Liban, et est venue explorer les moyens d'aider le peuple libanais».
Il a souhaité que les leaders libanais élisent un président qui serve les intérêts de Liban et approuvent les réformes requises, ajoutant: «À ce moment-là, il sera possible de compter sur l'aide des États-Unis et d'autres pays».
Lundi, la délégation avait rendu visite au président du Parlement, Nabih Berry, et au Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Le président du Groupe d’action américain pour le Liban (American Task force for Lebanon), l’ambassadeur Edward Gabriel, a estimé mardi qu’un dialogue saudo-iranien sur la question libanaise pourrait commencer après le mois de Ramadan.
Interrogé par Ici Beyrouth, M. Gabriel a indiqué que «selon les informations rendues publiques au sujet de l’accord, ils n’ont pas discuté de la question libanaise». «Cependant, il se pourrait que l’Arabie saoudite et l’Iran consolident leur nouvel accord durant le mois de Ramadan et entament ensuite un dialogue portant sur le Liban», a-t-il ajouté.
M. Gabriel, dont c’est la troisième visite en un an au Liban, à la tête d’une délégation de l’ATFL, a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le vice-président du Parlement, Elias Bou Saab, Place de l’Étoile.
Il a également indiqué: «La situation au Liban a atteint un stade qui inquiète les États-Unis et devrait inquiéter le gouvernement libanais. Nous sommes venus dire aux Libanais: Vous n’êtes pas seuls et nous sommes à vos côtés, pour vous aider».
Continuer à soutenir l’armée
La délégation s’est ensuite rendue à Yarzé, où elle a tenu une réunion avec le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qui l’a informée des missions accomplies par l’institution militaire pour préserver la sécurité et la stabilité au Liban, et des difficultés auxquelles elle fait face en raison de la crise économique actuelle.
La délégation «a salué la résilience de l’armée qui continue à jouer son rôle avec professionnalisme malgré les défis, soulignant la nécessité de continuer à la soutenir jusqu'à ce qu'elle surmonte l'étape actuelle».
Le général Aoun a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de l’assistance américaine à la troupe et son rôle essentiel qui atténue l’impact de la crise sur l’institution militaire, ajoutant qu’il «continuera d'assumer ses responsabilités nationales».
Tournée auprès des responsables
La délégation de l’ATFL a également rencontré mardi les ministres sortants des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, et de la Justice, Henri Khoury.
Dans une déclaration après son entretien avec le chef de la diplomatie, M. Gabriel a indiqué que l’ATFL «est très préoccupée par les conditions économiques et sociales au Liban, et est venue explorer les moyens d'aider le peuple libanais».
Il a souhaité que les leaders libanais élisent un président qui serve les intérêts de Liban et approuvent les réformes requises, ajoutant: «À ce moment-là, il sera possible de compter sur l'aide des États-Unis et d'autres pays».
Lundi, la délégation avait rendu visite au président du Parlement, Nabih Berry, et au Premier ministre sortant, Najib Mikati.
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