Le Liban et Chypre ont décidé de poursuivre les réunions au sujet de la démarcation des frontières communes lors d'une visite du Premier ministre sortant, Najib Mikati, à Nicosie.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est rendu mardi à Chypre à la tête d’une délégation ministérielle pour une visite de quelques heures. Durant cette visite, il a eu des discussions avec le président chypriote, Nikos Christodoulides, au sujet notamment de la démarcation des frontières maritimes communes.
Le but annoncé de la visite est de féliciter M. Christodoulides pour son élection, en février dernier, à la tête de l’État. L’objectif réel reste cependant de discuter avec les officiels chypriotes de la démarcation des frontières maritimes communes, à la lumière des réserves exprimées par Nicosie sur le sujet. Les autorités chypriotes voient mal ce qu’elles considèrent comme un blocage libanais de ce processus, qui doit permettre de lancer la prospection gazière offshore dans les deux Zones économiques exclusives (ZEE) libanaise et chypriote. Le Liban s’était engagé, en octobre dernier, à clore le dossier dans un délai d’un mois, mais n’a rien entrepris à cette fin.
MM. Mikati et Christodoulides ont eu un entretien en tête-à-tête, «pour discuter du développement des relations bilatérales», selon les informations officielles. Celui-ci a été suivi d’une réunion élargie à laquelle ont pris part les membres de la délégation qui a accompagné M. Mikati, à savoir les ministres sortants des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, des Travaux publics, Ali Hamiyé, de l’Industrie, Georges Bouchikian, du Tourisme, Walid Nassar, de l’Environnement, Nasser Yassine, de l’Agriculture, Abbas Hajj Hassan, ainsi que l’ambassadrice du Liban à Nicosie, Claude Hajal.
Côté chypriote, ont pris part aux discussions le porte-parole de la présidence chypriote, la directrice du bureau du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord auprès du ministère des Affaires étrangères, la directrice du bureau diplomatique de la présidence de la République et l’ambassadeur de Chypre à Beyrouth.
Dans une déclaration à l’AFP, M. Bou Habib a expliqué que le gouvernement d’expédition des affaires courantes ne peut pas prendre de décisions au sujet de la démarcation des frontières. «Nous attendions que les élections présidentielles à Chypre (se terminent) pour pouvoir entamer les négociations (sur un accord relatif à la frontière maritime), mais nous ne pouvons pas finaliser le dossier parce que nous n'avons pas de président», a-t-il dit.
Durant son entretien avec M. Christodoulides, Najib Mikati a estimé qu’un nouveau président pourrait être élu prochainement, présentant ce déblocage de la présidentielle comme étant une des conséquences du rapprochement entre l’Arabie saoudite et Téhéran.
Toujours selon M. Bou Habib, les deux hommes ont discuté de la date à laquelle les deux délégations libanaise et chypriote pourraient reprendre les discussions au sujet de la frontière maritime. «Une réunion préliminaire (entre les deux délégations) avait eu lieu à la fin du mois d'octobre dernier, et nous étions convenus de nous rencontrer de nouveau, mais cela n'a pas eu lieu», a-t-il indiqué, avant d’ajouter: «À l'époque, nous n'étions pas prêts (à discuter d'un accord maritime final), mais aujourd'hui, ils (les responsables libanais et chypriotes) devraient pouvoir en discuter. Il s'agit d'un processus de dialogue. Le Liban et Chypre ne seront pas en désaccord, car nous voulons tous un dialogue qui puisse mener à un accord final».
Selon les informations officielles, les échanges entre MM. Mikati et Christodoulides ont porté sur le développement des relations bilatérales dans divers domaines. Le président chypriote devait affirmer à cette occasion le soutien de son pays au Liban, notamment pour ce qui a trait au règlement du dossier des déplacés syriens.
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est rendu mardi à Chypre à la tête d’une délégation ministérielle pour une visite de quelques heures. Durant cette visite, il a eu des discussions avec le président chypriote, Nikos Christodoulides, au sujet notamment de la démarcation des frontières maritimes communes.
Le but annoncé de la visite est de féliciter M. Christodoulides pour son élection, en février dernier, à la tête de l’État. L’objectif réel reste cependant de discuter avec les officiels chypriotes de la démarcation des frontières maritimes communes, à la lumière des réserves exprimées par Nicosie sur le sujet. Les autorités chypriotes voient mal ce qu’elles considèrent comme un blocage libanais de ce processus, qui doit permettre de lancer la prospection gazière offshore dans les deux Zones économiques exclusives (ZEE) libanaise et chypriote. Le Liban s’était engagé, en octobre dernier, à clore le dossier dans un délai d’un mois, mais n’a rien entrepris à cette fin.
MM. Mikati et Christodoulides ont eu un entretien en tête-à-tête, «pour discuter du développement des relations bilatérales», selon les informations officielles. Celui-ci a été suivi d’une réunion élargie à laquelle ont pris part les membres de la délégation qui a accompagné M. Mikati, à savoir les ministres sortants des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, des Travaux publics, Ali Hamiyé, de l’Industrie, Georges Bouchikian, du Tourisme, Walid Nassar, de l’Environnement, Nasser Yassine, de l’Agriculture, Abbas Hajj Hassan, ainsi que l’ambassadrice du Liban à Nicosie, Claude Hajal.
Côté chypriote, ont pris part aux discussions le porte-parole de la présidence chypriote, la directrice du bureau du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord auprès du ministère des Affaires étrangères, la directrice du bureau diplomatique de la présidence de la République et l’ambassadeur de Chypre à Beyrouth.
Dans une déclaration à l’AFP, M. Bou Habib a expliqué que le gouvernement d’expédition des affaires courantes ne peut pas prendre de décisions au sujet de la démarcation des frontières. «Nous attendions que les élections présidentielles à Chypre (se terminent) pour pouvoir entamer les négociations (sur un accord relatif à la frontière maritime), mais nous ne pouvons pas finaliser le dossier parce que nous n'avons pas de président», a-t-il dit.
Durant son entretien avec M. Christodoulides, Najib Mikati a estimé qu’un nouveau président pourrait être élu prochainement, présentant ce déblocage de la présidentielle comme étant une des conséquences du rapprochement entre l’Arabie saoudite et Téhéran.
Toujours selon M. Bou Habib, les deux hommes ont discuté de la date à laquelle les deux délégations libanaise et chypriote pourraient reprendre les discussions au sujet de la frontière maritime. «Une réunion préliminaire (entre les deux délégations) avait eu lieu à la fin du mois d'octobre dernier, et nous étions convenus de nous rencontrer de nouveau, mais cela n'a pas eu lieu», a-t-il indiqué, avant d’ajouter: «À l'époque, nous n'étions pas prêts (à discuter d'un accord maritime final), mais aujourd'hui, ils (les responsables libanais et chypriotes) devraient pouvoir en discuter. Il s'agit d'un processus de dialogue. Le Liban et Chypre ne seront pas en désaccord, car nous voulons tous un dialogue qui puisse mener à un accord final».
Selon les informations officielles, les échanges entre MM. Mikati et Christodoulides ont porté sur le développement des relations bilatérales dans divers domaines. Le président chypriote devait affirmer à cette occasion le soutien de son pays au Liban, notamment pour ce qui a trait au règlement du dossier des déplacés syriens.
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