Le député Achraf Rifi a déclaré vendredi que l’élection d’un chef de l’État souverainiste et la formation d’un gouvernement auront lieu avant la fin du printemps. Il a également estimé que «le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, a le plus de chances d’accéder à la magistrature suprême».
Cette affirmation serait d’autant plus vraie, selon le député tripolitain, que l’avancée de l’opposition gagne du terrain sur la scène politique libanaise. «Le tandem chiite Amal-Hezbollah devra abandonner, quoique contre son gré, l’ancien ministre et député Sleiman Frangié.»
Dans un entretien accordé à la radio Voix du Liban, Achraf Rifi est revenu sur la double explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020, accusant «le Hezbollah et le régime syrien d’avoir stocké le nitrate d’ammonium, et Israël de les avoir ciblés». Il a aussi tenu pour principal responsable l’ancien président Michel Aoun qui a gardé le silence concernant cette affaire.
Abordant la question liée au rapprochement irano-saoudien, Achraf Rifi a souligné qu’«il n'est pas possible que ces deux pays parviennent à conclure un véritable accord sans que l’Iran décide de sortir de son isolement». «Un tel accord nécessite au moins deux mois pour se concrétiser», a-t-il noté, précisant que «les pays arabes parrainés par l’Arabie saoudite pourront profiter de cet accord» et que «les révoltes populaires iraniennes ont incité la République islamique à ce rapprochement, puisque l’Iran pourra également en profiter». Et M. Rifi de poursuivre: «Le régime de Bachar el-Assad doit sortir du giron iranien qui l’a longuement isolé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous assistons à un rapprochement arabe avec le régime syrien».
Le député de Tripoli a enfin expliqué que l’alliance des minorités a entraîné le Liban dans des crises sans fin, appelant les musulmans et les chrétiens «à s’unir en faveur d’un projet national de reconstruction de l'État libanais ».
Cette affirmation serait d’autant plus vraie, selon le député tripolitain, que l’avancée de l’opposition gagne du terrain sur la scène politique libanaise. «Le tandem chiite Amal-Hezbollah devra abandonner, quoique contre son gré, l’ancien ministre et député Sleiman Frangié.»
Dans un entretien accordé à la radio Voix du Liban, Achraf Rifi est revenu sur la double explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août 2020, accusant «le Hezbollah et le régime syrien d’avoir stocké le nitrate d’ammonium, et Israël de les avoir ciblés». Il a aussi tenu pour principal responsable l’ancien président Michel Aoun qui a gardé le silence concernant cette affaire.
Abordant la question liée au rapprochement irano-saoudien, Achraf Rifi a souligné qu’«il n'est pas possible que ces deux pays parviennent à conclure un véritable accord sans que l’Iran décide de sortir de son isolement». «Un tel accord nécessite au moins deux mois pour se concrétiser», a-t-il noté, précisant que «les pays arabes parrainés par l’Arabie saoudite pourront profiter de cet accord» et que «les révoltes populaires iraniennes ont incité la République islamique à ce rapprochement, puisque l’Iran pourra également en profiter». Et M. Rifi de poursuivre: «Le régime de Bachar el-Assad doit sortir du giron iranien qui l’a longuement isolé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous assistons à un rapprochement arabe avec le régime syrien».
Le député de Tripoli a enfin expliqué que l’alliance des minorités a entraîné le Liban dans des crises sans fin, appelant les musulmans et les chrétiens «à s’unir en faveur d’un projet national de reconstruction de l'État libanais ».
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