Les employés de Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d'internet, préparent un document pour faire valoir leurs droits, une énième fois.
Au huitième jour de la grève générale de Ogero, les réunions se sont succédé toute la journée, vendredi, pour essayer de trouver une solution à la crise à cause de laquelle les pannes et les dysfonctionnements d'internet et des télécoms qui se multiplient un peu partout au Liban. "Toujours rien", regrette la présidente du syndicat des employés de Ogero, Emilie Nassar, contactée par Ici Beyrouth. Avant d’ajouter: "Nous sommes en train de préparer un document dans lequel nous insistons sur toutes nos revendications en les reformulant, mais il n’est pas encore prêt. Nos demandes sont connues du ministre". "Mais il promet à chaque fois des solutions qui restent lettres mortes", déplore Mme Nassar.
La présidente du syndicat confie subir de nombreuses pressions. "Comment peuvent-ils nous demander de suspendre la grève pour négocier, alors que les employés n’ont pas les moyens de se rendre sur leur lieu de travail", s’insurge Mme Nassar. Elle insiste, "Il faut comprendre que les salariés sont vraiment à bout. Même les aides approuvées l’année dernière n’ont pas encore été versées".
Les employés de Ogero observent une grève parce qu’ils réclament leurs droits, pour une vie digne, dans un pays où les droits semblent être oubliés. Mme Nassar accuse d’ailleurs les responsables de vouloir détruire un secteur qui était productif.
Six centraux sur 404 arrêtés
Conséquence de la grève, les services de Ogero, notamment internet, fonctionnent très mal à travers le pays. Plusieurs lignes fixes sont en panne. Quant au réseau internet, de nombreux dysfonctionnements sont signalés sur l’ensemble du territoire. La syndicaliste affirme que l’arrêt des centraux est essentiellement dû au manque de mazout. Six sur 404 sont arrêtés, selon le directeur général de Ogero, Imad Kreidiyé.
Le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, a réclamé la tenue d’un Conseil des ministres pour résoudre cette crise, n’ayant pas l’autorité nécessaire pour donner suite aux revendications des employés. Néanmoins, tout est suspendu en attendant le retour du Premier ministre sortant Najib Mikati, qui effectue la Oumra (petit pèlerinage à la Meque) en Arabie Saoudite.
Rappelons que les employés de Ogero sont en grève ouverte depuis vendredi 24 mars, après une grève partielle d’avertissement. Ils réclament une revalorisation de leurs salaires et prestations ainsi qu’une indexation de ceux-ci sur le taux de change du dollar du marché parallèle.
Vendredi dernier, le syndicat a réitéré cette demande et appelé au déblocage des fonds nécessaires pour pouvoir effectuer les travaux d'entretien et pour que Ogero puisse opérer normalement.
Au huitième jour de la grève générale de Ogero, les réunions se sont succédé toute la journée, vendredi, pour essayer de trouver une solution à la crise à cause de laquelle les pannes et les dysfonctionnements d'internet et des télécoms qui se multiplient un peu partout au Liban. "Toujours rien", regrette la présidente du syndicat des employés de Ogero, Emilie Nassar, contactée par Ici Beyrouth. Avant d’ajouter: "Nous sommes en train de préparer un document dans lequel nous insistons sur toutes nos revendications en les reformulant, mais il n’est pas encore prêt. Nos demandes sont connues du ministre". "Mais il promet à chaque fois des solutions qui restent lettres mortes", déplore Mme Nassar.
La présidente du syndicat confie subir de nombreuses pressions. "Comment peuvent-ils nous demander de suspendre la grève pour négocier, alors que les employés n’ont pas les moyens de se rendre sur leur lieu de travail", s’insurge Mme Nassar. Elle insiste, "Il faut comprendre que les salariés sont vraiment à bout. Même les aides approuvées l’année dernière n’ont pas encore été versées".
Les employés de Ogero observent une grève parce qu’ils réclament leurs droits, pour une vie digne, dans un pays où les droits semblent être oubliés. Mme Nassar accuse d’ailleurs les responsables de vouloir détruire un secteur qui était productif.
Six centraux sur 404 arrêtés
Conséquence de la grève, les services de Ogero, notamment internet, fonctionnent très mal à travers le pays. Plusieurs lignes fixes sont en panne. Quant au réseau internet, de nombreux dysfonctionnements sont signalés sur l’ensemble du territoire. La syndicaliste affirme que l’arrêt des centraux est essentiellement dû au manque de mazout. Six sur 404 sont arrêtés, selon le directeur général de Ogero, Imad Kreidiyé.
Le ministre sortant des Télécommunications, Johnny Corm, a réclamé la tenue d’un Conseil des ministres pour résoudre cette crise, n’ayant pas l’autorité nécessaire pour donner suite aux revendications des employés. Néanmoins, tout est suspendu en attendant le retour du Premier ministre sortant Najib Mikati, qui effectue la Oumra (petit pèlerinage à la Meque) en Arabie Saoudite.
Rappelons que les employés de Ogero sont en grève ouverte depuis vendredi 24 mars, après une grève partielle d’avertissement. Ils réclament une revalorisation de leurs salaires et prestations ainsi qu’une indexation de ceux-ci sur le taux de change du dollar du marché parallèle.
Vendredi dernier, le syndicat a réitéré cette demande et appelé au déblocage des fonds nécessaires pour pouvoir effectuer les travaux d'entretien et pour que Ogero puisse opérer normalement.
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