Trois fois sur quatre, Petra Kvitova remporte ses finales et cela s'est encore vérifié samedi au WTA 1000 de Miami, où elle a déjoué les pronostics en privant Elena Rybakina d'un "Sunshine Double" dans la foulée de sa victoire à Indian Wells.
C'est la première fois que la Tchèque de 33 ans parvient à s'imposer en Floride, où elle a fait preuve de plus de solidité et de constance pour battre 7-6 (16/14), 6-2 la Kazakhstanaise (7e) apparue quelque peu en bout de course sur le plan physique, après plus de trois semaines à enchaîner treize victoires.
La double championne à Wimbledon en 2011 et 2014, qui succède à la Polonaise Iga Swiatek au palmarès, décroche son neuvième titre dans un tournoi de cette catégorie, située juste en-dessous des Grands Chelems, cinq ans après le précédent glané à Madrid.
De quoi réintégrer le top 10 ce lundi, selon la projection de la WTA. Deuxième joueuse la plus âgée à s'imposer à Miami, derrière Serena Williams qui avait 166 jours de plus lors de son sacre en 2015, Kvitova avait promis de se "battre comme un beau diable" pour relever le défi proposé par Rybakina, dont l'élan semblait en effet irrésistible, deux semaines après sa victoire à Indian Wells et deux mois après sa finale, certes perdue, à l'Open d'Australie.
Mais la Kazakhstanaise de 23 ans a évolué un ton en-deçà de ce qu'elle a proposé ces dernières semaines, sans que cela n'ôte de mérite à sa rivale. Dans le premier set, les deux joueuses ont été très solides sur leurs engagements, jusqu'à 4-4, moment choisi par Kvitova pour breaker la première. Un ascendant de très courte durée car Rybakina, qui n'est pas du genre à paniquer le dos au mur - elle a sauvé une balle de match en début de tournoi, avant de renverser l'Espagnole Paula Badosa -, lui a immédiatement rendu la pareille.
30 titres en 41 finales
La décision s'est faite au jeu décisif, lui aussi très serré, au cours duquel les fautes directes ont plus pesé que les coups gagnants. Et c'est au bout de 22 minutes et 30 points disputés que la Tchèque s'est montrée un petit peu moins fébrile, en convertissant sa cinquième balle de set - la Kazakhstanaise en a gâché autant, malgré cinq aces placés (12 au total). "Je suis encore surprise. Je pense que le tie-break a vraiment décidé du sort du match... C'était probablement le plus long de ma carrière et j'ai réussi à le remporter", a-t-elle réagi tout sourire.
Dans la foulée, Kvitova a en effet breaké Rybakina dès l'entame du second set, préambule à un cavalier seul puisque son adversaire a baissé de régime, ne se créant qu'une occasion de débreaker, ratée. Cette dernière pourra surtout regretter ce tie-break qui aurait pu tourner en sa faveur. Mais même si elle échoue à rejoindre Steffi Graf, Kim Clijsters, Victoria Azarenka et Iga Swiatek dans le club fermé des "Sunshine Double", qui consiste à enchaîner victorieusement Indian Wells et Miami, son printemps américain a de quoi la ravir, car il confirme son émergence au sommet du tennis mondial, entrevue l'an passé avec son triomphe à Wimbledon.
Pour leur troisième confrontation, la Tchèque qui mène désormais 2-1, était simplement au-dessus. "Je pense aussi que mon expérience a joué un rôle. J'ai joué tellement de finales. Je sais que je peux bien les jouer, quelle que soit l'adversaire", a-t-elle complété en conférence de presse.
Son bilan parle en effet pour elle, puisqu'elle compte désormais à son palmarès 30 trophées pour 41 finales disputées. Un ratio remarquable qui en fait la plus titrée des joueuses encore en activité derrière l'Américaine Venus Williams (49).
AFP
C'est la première fois que la Tchèque de 33 ans parvient à s'imposer en Floride, où elle a fait preuve de plus de solidité et de constance pour battre 7-6 (16/14), 6-2 la Kazakhstanaise (7e) apparue quelque peu en bout de course sur le plan physique, après plus de trois semaines à enchaîner treize victoires.
La double championne à Wimbledon en 2011 et 2014, qui succède à la Polonaise Iga Swiatek au palmarès, décroche son neuvième titre dans un tournoi de cette catégorie, située juste en-dessous des Grands Chelems, cinq ans après le précédent glané à Madrid.
De quoi réintégrer le top 10 ce lundi, selon la projection de la WTA. Deuxième joueuse la plus âgée à s'imposer à Miami, derrière Serena Williams qui avait 166 jours de plus lors de son sacre en 2015, Kvitova avait promis de se "battre comme un beau diable" pour relever le défi proposé par Rybakina, dont l'élan semblait en effet irrésistible, deux semaines après sa victoire à Indian Wells et deux mois après sa finale, certes perdue, à l'Open d'Australie.
Mais la Kazakhstanaise de 23 ans a évolué un ton en-deçà de ce qu'elle a proposé ces dernières semaines, sans que cela n'ôte de mérite à sa rivale. Dans le premier set, les deux joueuses ont été très solides sur leurs engagements, jusqu'à 4-4, moment choisi par Kvitova pour breaker la première. Un ascendant de très courte durée car Rybakina, qui n'est pas du genre à paniquer le dos au mur - elle a sauvé une balle de match en début de tournoi, avant de renverser l'Espagnole Paula Badosa -, lui a immédiatement rendu la pareille.
30 titres en 41 finales
La décision s'est faite au jeu décisif, lui aussi très serré, au cours duquel les fautes directes ont plus pesé que les coups gagnants. Et c'est au bout de 22 minutes et 30 points disputés que la Tchèque s'est montrée un petit peu moins fébrile, en convertissant sa cinquième balle de set - la Kazakhstanaise en a gâché autant, malgré cinq aces placés (12 au total). "Je suis encore surprise. Je pense que le tie-break a vraiment décidé du sort du match... C'était probablement le plus long de ma carrière et j'ai réussi à le remporter", a-t-elle réagi tout sourire.
Dans la foulée, Kvitova a en effet breaké Rybakina dès l'entame du second set, préambule à un cavalier seul puisque son adversaire a baissé de régime, ne se créant qu'une occasion de débreaker, ratée. Cette dernière pourra surtout regretter ce tie-break qui aurait pu tourner en sa faveur. Mais même si elle échoue à rejoindre Steffi Graf, Kim Clijsters, Victoria Azarenka et Iga Swiatek dans le club fermé des "Sunshine Double", qui consiste à enchaîner victorieusement Indian Wells et Miami, son printemps américain a de quoi la ravir, car il confirme son émergence au sommet du tennis mondial, entrevue l'an passé avec son triomphe à Wimbledon.
Pour leur troisième confrontation, la Tchèque qui mène désormais 2-1, était simplement au-dessus. "Je pense aussi que mon expérience a joué un rôle. J'ai joué tellement de finales. Je sais que je peux bien les jouer, quelle que soit l'adversaire", a-t-elle complété en conférence de presse.
Son bilan parle en effet pour elle, puisqu'elle compte désormais à son palmarès 30 trophées pour 41 finales disputées. Un ratio remarquable qui en fait la plus titrée des joueuses encore en activité derrière l'Américaine Venus Williams (49).
AFP
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