Les sociétés Ramco et City Blu, chargées de la gestion des déchets à Beyrouth, ainsi que dans les caza de Baabda, de Aley, du Chouf et du Metn dans le Mont-Liban, auraient décidé de suspendre leurs activités (ramassage des déchets et nettoyage de rues) vu que leurs services sont payés par chèques bancaires.
Une situation qui ne leur permet ni de régler les salaires de leurs employés ni d’acheter le matériel nécessaire au bon fonctionnement de leurs entreprises, comme l’a rapporté lundi soir la chaîne de télévision libanaise MTV.
Contacté par Ici Beyrouth, le directeur de la société Ramco, Walid Bou Saad, a indiqué avoir envoyé, mercredi dernier, une missive au Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), ainsi qu’à la municipalité de Beyrouth (les entités publiques sous-traitantes), les notifiant des difficultés de liquidité auxquelles fait face sa compagnie. «Je n’ai toujours pas reçu de réponse», a-t-il confié.
Selon M. Bou Saad, les arriérés dus à Ramco par le CDR datent de juillet 2002 et s’élèvent à 60 millions de dollars, alors que la municipalité de la capitale est en défaut de paiement de 30 millions de dollars depuis décembre 2022. «Nous faisons face à une crise de liquidité, ainsi qu’à une accumulation d'impayés. Cela fait des mois que nous prenons sur nous afin de garantir la continuité du travail et de persévérer dans le ramassage des déchets», a-t-il déploré.
Depuis le début de la crise, les deux sociétés précitées sont «parfois» payées par chèques bancaires, selon les dires du directeur de Ramco. «Nous arrivions à vendre les chèques au taux de 18%. Puis ce taux a été baissé jusqu’à 9%», poursuit-il. (Un chèque d’un million de dollars pouvait être encaissé pour l’équivalent de 90.000 dollars). «Depuis l’interdiction par la Banque centrale de faire des dépôts en chèques, plus personne ne veut les écouler. Nos employés n’ont toujours pas reçu leurs salaires pour le mois de mars 2023 et nous attendons toujours une réponse des autorités concernées», a précisé M. Bou Saad.
De son côté, le CDR a affirmé à Ici Beyrouth vouloir trouver une solution au problème de la liquidité de la société Ramco, en collaboration avec les ministères des Finances et de l’Environnement et la Banque centrale. Pour ce qui est de la municipalité de Beyrouth, elle n’aurait toujours pas résolu cette question, selon des informations obtenues par une source qui suit le dossier de près.
Il convient de rappeler que la dernière crise des déchets remonte à avril 2022, lorsque les employés des sociétés de gestion des déchets ont observé une grève, car ils n’arrivaient pas à retirer leurs salaires, faute de liquidité. Cependant, la «crise» la plus médiatisée a eu lieu en 2015, après la fermeture de la décharge de Neemé, avec une accumulation des déchets dans les rues.
Une situation qui ne leur permet ni de régler les salaires de leurs employés ni d’acheter le matériel nécessaire au bon fonctionnement de leurs entreprises, comme l’a rapporté lundi soir la chaîne de télévision libanaise MTV.
Contacté par Ici Beyrouth, le directeur de la société Ramco, Walid Bou Saad, a indiqué avoir envoyé, mercredi dernier, une missive au Conseil du développement et de la reconstruction (CDR), ainsi qu’à la municipalité de Beyrouth (les entités publiques sous-traitantes), les notifiant des difficultés de liquidité auxquelles fait face sa compagnie. «Je n’ai toujours pas reçu de réponse», a-t-il confié.
Selon M. Bou Saad, les arriérés dus à Ramco par le CDR datent de juillet 2002 et s’élèvent à 60 millions de dollars, alors que la municipalité de la capitale est en défaut de paiement de 30 millions de dollars depuis décembre 2022. «Nous faisons face à une crise de liquidité, ainsi qu’à une accumulation d'impayés. Cela fait des mois que nous prenons sur nous afin de garantir la continuité du travail et de persévérer dans le ramassage des déchets», a-t-il déploré.
Depuis le début de la crise, les deux sociétés précitées sont «parfois» payées par chèques bancaires, selon les dires du directeur de Ramco. «Nous arrivions à vendre les chèques au taux de 18%. Puis ce taux a été baissé jusqu’à 9%», poursuit-il. (Un chèque d’un million de dollars pouvait être encaissé pour l’équivalent de 90.000 dollars). «Depuis l’interdiction par la Banque centrale de faire des dépôts en chèques, plus personne ne veut les écouler. Nos employés n’ont toujours pas reçu leurs salaires pour le mois de mars 2023 et nous attendons toujours une réponse des autorités concernées», a précisé M. Bou Saad.
De son côté, le CDR a affirmé à Ici Beyrouth vouloir trouver une solution au problème de la liquidité de la société Ramco, en collaboration avec les ministères des Finances et de l’Environnement et la Banque centrale. Pour ce qui est de la municipalité de Beyrouth, elle n’aurait toujours pas résolu cette question, selon des informations obtenues par une source qui suit le dossier de près.
Il convient de rappeler que la dernière crise des déchets remonte à avril 2022, lorsque les employés des sociétés de gestion des déchets ont observé une grève, car ils n’arrivaient pas à retirer leurs salaires, faute de liquidité. Cependant, la «crise» la plus médiatisée a eu lieu en 2015, après la fermeture de la décharge de Neemé, avec une accumulation des déchets dans les rues.
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