Colette Maze, âgée de 108 ans, est une pianiste française née un mois avant la Première Guerre mondiale et peu de temps avant la mort de Claude Debussy, l'un de ses compositeurs préférés. Malgré son âge, elle continue de jouer du piano quatre heures par jour et s'apprête à sortir son 7e disque, 108 ans de piano, incluant des morceaux de Gershwin, Piazzolla, Schumann et Debussy.
Dans son appartement du 14e étage avec vue sur la Seine, Colette se déplace lentement entre ses trois pianos. Elle impressionne par sa longévité et son enthousiasme débordant. Elle considère que l'âge n'est qu'une histoire sans importance et se sent jeune.
Colette Maze proclame fièrement: «Je suis jeune». Son fils, le journaliste Fabrice Maze, exprime avec fierté qu'elle est probablement la dernière centenaire à enregistrer des albums.
Devenue une sensation sur les réseaux sociaux et les médias internationaux depuis qu'elle a atteint les 100 ans, Colette redonne le moral aux gens et les inspire. Elle mène une vie saine, sans problèmes de santé notables, ce qui rassure les personnes âgées de 80 ou 90 ans.
Sa mémoire a certes décliné, mais elle se souvient encore de certains événements de sa vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, «j'ai été infirmière à Auxerre (Yonne) et j'ai fait l'exode (de 1940) à bicyclette, de Paris à Clermont-Ferrand avec deux sacoches pleines de linge», se rappelle-t-elle. Les souvenirs intacts sont souvent liés au piano: «Quand j'étais petite, j'étais asthmatique; ma maman jouait du violon avec mon professeur de piano et ça me calmait.»
Aussi, elle garde un souvenir lointain des bombardements de la «Grosse Bertha», cette pièce d'artillerie utilisée par les Allemands lors de la Grande Guerre. La Libération, en revanche, s'est effacée de sa mémoire. Et, à la question de savoir qui est le président de la République, elle répond souvent Pompidou ou Chirac. «Elle est dans l'instant présent, mais complètement déconnectée de l'actualité», commente son fils.
Pourquoi continue-t-elle à jouer? «Parce que c'est ma vie... Le piano, c'est un ami. J'ai besoin de le sentir et de l'écouter», dit-elle avant d'interpréter Les reflets dans l'eau de Debussy. «Schumann était à l'écoute de son cœur, Debussy, à l'écoute de la nature», relève-t-elle.
Colette a étudié à l'École normale de musique de Paris auprès d'Alfred Cortot et Nadia Boulanger, malgré l'opposition de ses parents à sa carrière de pianiste professionnelle. «C'est la dernière au monde à pouvoir montrer cette méthode; beaucoup de pianistes du monde viennent la voir travailler», explique M. Maze. C'est ainsi que la centenaire, qui ne souffre pas d'arthrose, a gardé la souplesse des mains.
Son secret de jouvence? «J'ai fait beaucoup de danse. Je pense que j'ai besoin de sentir mes muscles, mes abdominaux, mes cuisses, mes bras. Tout ça, ça doit être vivant.»
Dans son appartement du 14e étage avec vue sur la Seine, Colette se déplace lentement entre ses trois pianos. Elle impressionne par sa longévité et son enthousiasme débordant. Elle considère que l'âge n'est qu'une histoire sans importance et se sent jeune.
Colette Maze proclame fièrement: «Je suis jeune». Son fils, le journaliste Fabrice Maze, exprime avec fierté qu'elle est probablement la dernière centenaire à enregistrer des albums.
Devenue une sensation sur les réseaux sociaux et les médias internationaux depuis qu'elle a atteint les 100 ans, Colette redonne le moral aux gens et les inspire. Elle mène une vie saine, sans problèmes de santé notables, ce qui rassure les personnes âgées de 80 ou 90 ans.
Sa mémoire a certes décliné, mais elle se souvient encore de certains événements de sa vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, «j'ai été infirmière à Auxerre (Yonne) et j'ai fait l'exode (de 1940) à bicyclette, de Paris à Clermont-Ferrand avec deux sacoches pleines de linge», se rappelle-t-elle. Les souvenirs intacts sont souvent liés au piano: «Quand j'étais petite, j'étais asthmatique; ma maman jouait du violon avec mon professeur de piano et ça me calmait.»
Aussi, elle garde un souvenir lointain des bombardements de la «Grosse Bertha», cette pièce d'artillerie utilisée par les Allemands lors de la Grande Guerre. La Libération, en revanche, s'est effacée de sa mémoire. Et, à la question de savoir qui est le président de la République, elle répond souvent Pompidou ou Chirac. «Elle est dans l'instant présent, mais complètement déconnectée de l'actualité», commente son fils.
Pourquoi continue-t-elle à jouer? «Parce que c'est ma vie... Le piano, c'est un ami. J'ai besoin de le sentir et de l'écouter», dit-elle avant d'interpréter Les reflets dans l'eau de Debussy. «Schumann était à l'écoute de son cœur, Debussy, à l'écoute de la nature», relève-t-elle.
Colette a étudié à l'École normale de musique de Paris auprès d'Alfred Cortot et Nadia Boulanger, malgré l'opposition de ses parents à sa carrière de pianiste professionnelle. «C'est la dernière au monde à pouvoir montrer cette méthode; beaucoup de pianistes du monde viennent la voir travailler», explique M. Maze. C'est ainsi que la centenaire, qui ne souffre pas d'arthrose, a gardé la souplesse des mains.
Son secret de jouvence? «J'ai fait beaucoup de danse. Je pense que j'ai besoin de sentir mes muscles, mes abdominaux, mes cuisses, mes bras. Tout ça, ça doit être vivant.»
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