Le président du Conseil national contre l’occupation iranienne Farès Souhaid a affirmé à Ici Beyrouth que le Liban "assiste, en 2023, à la création d’un « Hamas Land » qui a succédé au « Fatah Land », qui, lui, a vu le jour en 1969, à la suite des accords du Caire ».
Suite aux tirs de roquettes vers Israël à partir du Liban-Sud, Farès Souhaid déplore que ce "territoire placé sous le haut patronage du Hezbollah, sous le « regard » de l’armée libanaise, a été créé pour le compte du Hamas, pour qu’il tienne de lieu de départ des missiles et des roquettes lancées en direction d’Israël ». Et d'ajouter: « Ceci complique encore plus la vie des Libanais qui l’est déjà en raison des problèmes économiques, sociaux et politiques. Le pays s’est transformé en boîte postale à laquelle recourent les forces régionales qui veulent s’envoyer des messages.»
D’après l'ancien coordinateur du 14 Mars, ceci est dû à trois principaux éléments : la faiblesse du gouvernement libanais face au Hezbollah, la mauvaise surveillance de l’armée libanaise et la mauvaise application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Il accuse également le manque de courage des forces politiques libanaises qui peinent à dénoncer la mainmise iranienne sur le Liban. « Notre pays est sous tutelle iranienne », a-t-il martelé. Et de conclure « l’Iran utilise notre sol et tantôt le Hezbollah, tantôt le Hamas, pour décider de la paix ou de la guerre ».
Pour l’ancien député, Moustapha Allouche, secrétaire général du Conseil national contre l'occupation iranienne, « le Liban est le seul endroit à partir duquel les roquettes et les missiles peuvent être tirés en direction d’Israël ». Et d'ajouter: « Des mois et des années durant, les gardiens de la Révolution et le Hezbollah ont été attaqués en Syrie. Damas n’a jamais riposté contre Israël. Tant que le gouvernement est incapable de contrôler le pays et d’avoir un pouvoir de décision politique et sécuritaire, le Liban sera toujours menacé. »
Suite aux tirs de roquettes vers Israël à partir du Liban-Sud, Farès Souhaid déplore que ce "territoire placé sous le haut patronage du Hezbollah, sous le « regard » de l’armée libanaise, a été créé pour le compte du Hamas, pour qu’il tienne de lieu de départ des missiles et des roquettes lancées en direction d’Israël ». Et d'ajouter: « Ceci complique encore plus la vie des Libanais qui l’est déjà en raison des problèmes économiques, sociaux et politiques. Le pays s’est transformé en boîte postale à laquelle recourent les forces régionales qui veulent s’envoyer des messages.»
D’après l'ancien coordinateur du 14 Mars, ceci est dû à trois principaux éléments : la faiblesse du gouvernement libanais face au Hezbollah, la mauvaise surveillance de l’armée libanaise et la mauvaise application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Il accuse également le manque de courage des forces politiques libanaises qui peinent à dénoncer la mainmise iranienne sur le Liban. « Notre pays est sous tutelle iranienne », a-t-il martelé. Et de conclure « l’Iran utilise notre sol et tantôt le Hezbollah, tantôt le Hamas, pour décider de la paix ou de la guerre ».
Pour l’ancien député, Moustapha Allouche, secrétaire général du Conseil national contre l'occupation iranienne, « le Liban est le seul endroit à partir duquel les roquettes et les missiles peuvent être tirés en direction d’Israël ». Et d'ajouter: « Des mois et des années durant, les gardiens de la Révolution et le Hezbollah ont été attaqués en Syrie. Damas n’a jamais riposté contre Israël. Tant que le gouvernement est incapable de contrôler le pays et d’avoir un pouvoir de décision politique et sécuritaire, le Liban sera toujours menacé. »
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