Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé lundi qu'il ne laisserait pas le "Hamas terroriste s'établir au Liban". Une déclaration qui fait suite à un regain de violence au Proche-Orient et en pleine crise interne en Israël entre le gouvernement radical et les manifestants qui ne décolèrent pas depuis plusieurs semaines.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en difficulté sur le plan politique, a promis lundi soir de "restaurer la sécurité" dans son pays en agissant "sur tous les fronts", après une nouvelle flambée de violence au Proche-Orient.
"Nous ne permettrons pas au Hamas terroriste de s'établir au Liban", a ajouté M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, après que l'armée israélienne eut accusé ce mouvement islamiste palestinien d'être à l'origine du lancement de dizaines de roquettes sur le nord d'Israël jeudi.
Ces tirs de roquettes, ayant fait un blessé et des dégâts matériels, sont survenus au lendemain de l'irruption brutale de la police israélienne, en plein ramadan, dans le troisième lieu saint de l'islam, la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, annexée par Israël.
Ces violences sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem se sont produites dans un climat de montée inexorable des violences entre Israéliens et Palestiniens depuis le début de l'année, après l'investiture de M. Netanyahu fin décembre à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël.
M. Netanyahu a également adressé un message de fermeté à la Syrie, où Israël a mené des centaines de frappes depuis le début de la guerre civile dans ce pays en 2011, officiellement pour ne pas permettre à la République islamique d'Iran, bête noire de M. Netanyahu, d'y établir une tête de pont.
Israël y a encore mené des frappes dans la nuit de samedi à dimanche, en riposte à des tirs de roquettes en direction de la partie du Golan annexée par Israël après sa conquête sur la Syrie en 1967.
Très bas dans plusieurs sondages qui donnent l'opposition gagnante en cas d'élection aujourd'hui, M. Netanyahu a également annoncé être revenu sur sa décision annoncée en mars, mais jamais rendue effective, de limoger son ministre de la Défense Yoav Gallant, qui avait exhorté le gouvernement à faire une pause dans son projet de réforme de la justice. Ce projet a déclenché l'un des plus grands mouvements de contestation de l'histoire d'Israël.
Par ailleurs, plusieurs milliers de colons israéliens ont participé lundi à une marche vers Eviatar, une colonie juive non reconnue par les autorités israéliennes dans le nord de la Cisjordanie, pour exiger sa légalisation. Plusieurs ministres et députés ont participé à la marche vers Eviatar, dont le ministre de la Sécurité publique, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême-droite, qui y a déclaré que "la réponse au terrorisme est de construire" plus de colonies.
Près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie. Environ 490.000 colons juifs y habitent aussi dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en difficulté sur le plan politique, a promis lundi soir de "restaurer la sécurité" dans son pays en agissant "sur tous les fronts", après une nouvelle flambée de violence au Proche-Orient.
"Nous ne permettrons pas au Hamas terroriste de s'établir au Liban", a ajouté M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, après que l'armée israélienne eut accusé ce mouvement islamiste palestinien d'être à l'origine du lancement de dizaines de roquettes sur le nord d'Israël jeudi.
Ces tirs de roquettes, ayant fait un blessé et des dégâts matériels, sont survenus au lendemain de l'irruption brutale de la police israélienne, en plein ramadan, dans le troisième lieu saint de l'islam, la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, annexée par Israël.
Ces violences sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem se sont produites dans un climat de montée inexorable des violences entre Israéliens et Palestiniens depuis le début de l'année, après l'investiture de M. Netanyahu fin décembre à la tête d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël.
M. Netanyahu a également adressé un message de fermeté à la Syrie, où Israël a mené des centaines de frappes depuis le début de la guerre civile dans ce pays en 2011, officiellement pour ne pas permettre à la République islamique d'Iran, bête noire de M. Netanyahu, d'y établir une tête de pont.
Israël y a encore mené des frappes dans la nuit de samedi à dimanche, en riposte à des tirs de roquettes en direction de la partie du Golan annexée par Israël après sa conquête sur la Syrie en 1967.
Très bas dans plusieurs sondages qui donnent l'opposition gagnante en cas d'élection aujourd'hui, M. Netanyahu a également annoncé être revenu sur sa décision annoncée en mars, mais jamais rendue effective, de limoger son ministre de la Défense Yoav Gallant, qui avait exhorté le gouvernement à faire une pause dans son projet de réforme de la justice. Ce projet a déclenché l'un des plus grands mouvements de contestation de l'histoire d'Israël.
Par ailleurs, plusieurs milliers de colons israéliens ont participé lundi à une marche vers Eviatar, une colonie juive non reconnue par les autorités israéliennes dans le nord de la Cisjordanie, pour exiger sa légalisation. Plusieurs ministres et députés ont participé à la marche vers Eviatar, dont le ministre de la Sécurité publique, Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême-droite, qui y a déclaré que "la réponse au terrorisme est de construire" plus de colonies.
Près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie. Environ 490.000 colons juifs y habitent aussi dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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