Des responsables saoudiens auraient invité des dirigeants du Hamas pour discuter du rétablissement des relations diplomatiques entre le royaume et le mouvement palestinien. L'information a été divulguée dimanche par le Wall Street Journal, qui cite des responsables de cette faction armée qui dirige la bande de Gaza.
Avec le rapprochement irano-saoudien signé il y a un mois, une frénésie diplomatique dirigée par le prince héritier Mohammad ben Salmane tente de normaliser les relations entre le royaume wahhabite et les mouvements politiques affiliés à l'Iran.
Ainsi, après avoir paré au plus urgent, à savoir la coûteuse guerre du Yémen, Ryad s'attaque aux différents milices et mouvements armés soutenus par Téhéran. C'est dans cette optique que des dirigeants Hamas ont été invités dans le royaume par des dirigeants saoudiens, ont déclaré dimanche des responsables du mouvement palestinien. Ceux-ci espèrent par la même occasion obtenir la libération des dizaines de membres du Hamas détenus en Arabie saoudite.
Si le rétablissement des liens se concrétise, cela marquerait un revers pour les efforts israélo-américains visant à former une alliance militaire entre l'État hébreu et d'autres pays à majorité sunnite contre l'Iran et ses alliés.
Les liens croissants du Hamas avec l'Iran avaient affaibli ses relations avec Ryad, qui voyait également dans le mouvement palestinien une émanation des Frères musulmans, un courant souvent considéré par Ryad comme une menace.
Le Hamas est tombé en disgrâce auprès du royaume en 2007 après avoir violemment arraché le contrôle de la bande de Gaza au Fatah, qui contrôle l'Autorité palestinienne soutenue par les États-Unis.
Les efforts de rapprochement du royaume avec le Hamas font partie d'une campagne plus large visant à démontrer l'influence diplomatique du prince héritier alors que les acteurs régionaux rétablissent des liens avec la Syrie et que des pays tels que la Chine et la Russie défient les États-Unis pour leur influence dans la région.
Roger Barake, avec le Wall Street Journal
Avec le rapprochement irano-saoudien signé il y a un mois, une frénésie diplomatique dirigée par le prince héritier Mohammad ben Salmane tente de normaliser les relations entre le royaume wahhabite et les mouvements politiques affiliés à l'Iran.
Ainsi, après avoir paré au plus urgent, à savoir la coûteuse guerre du Yémen, Ryad s'attaque aux différents milices et mouvements armés soutenus par Téhéran. C'est dans cette optique que des dirigeants Hamas ont été invités dans le royaume par des dirigeants saoudiens, ont déclaré dimanche des responsables du mouvement palestinien. Ceux-ci espèrent par la même occasion obtenir la libération des dizaines de membres du Hamas détenus en Arabie saoudite.
Si le rétablissement des liens se concrétise, cela marquerait un revers pour les efforts israélo-américains visant à former une alliance militaire entre l'État hébreu et d'autres pays à majorité sunnite contre l'Iran et ses alliés.
Les liens croissants du Hamas avec l'Iran avaient affaibli ses relations avec Ryad, qui voyait également dans le mouvement palestinien une émanation des Frères musulmans, un courant souvent considéré par Ryad comme une menace.
Le Hamas est tombé en disgrâce auprès du royaume en 2007 après avoir violemment arraché le contrôle de la bande de Gaza au Fatah, qui contrôle l'Autorité palestinienne soutenue par les États-Unis.
Les efforts de rapprochement du royaume avec le Hamas font partie d'une campagne plus large visant à démontrer l'influence diplomatique du prince héritier alors que les acteurs régionaux rétablissent des liens avec la Syrie et que des pays tels que la Chine et la Russie défient les États-Unis pour leur influence dans la région.
Roger Barake, avec le Wall Street Journal
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