Le mufti jaafari, le cheikh Ahmad Kabalan, a souligné samedi que «certaines ambassades se transforment en chambres d’opération» et que «la solution» pour la crise au Liban «passe par la Chine et non par Washington». Accusant le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés de «traiter le dossier des déplacés de manière qui soit en phase avec les manigances des ambassades», le cheikh Kabalan a mis en garde contre une «intégration des déplacés au Liban».
Tirant à boulets rouges contre les États-Unis, il a stigmatisé l’attitude de Washington «qui œuvre à transformer le Liban en un pays d’accueil des déplacés» où règnerait «un chaos organisé». «Les États-Unis ont une feuille de route en vue d’une guerre civile et de l’instauration de groupements formations, a-t-il ajouté dans son prêche à l’occasion de la fête du Fitr. Le risque est d’intégrer les déplacés, ce qui signifie la fin du Liban.»
Abordant la question de la présidentielle, le cheikh Kabalan a déclaré: «Nous n’accepterons pas un compromis imposé manu militari, mais dans le cadre du Parlement. Nous voulons un Liban pluraliste.»
Pour le cheikh Kabalan, le Liban n’est pas à cours de choix. «La solution passe par la concertation et le partenariat pour sortir le Liban du vide», a-t-il insisté. Et de mettre en garde: «Tout divorce politique dans le sillage de répartition confessionnelle et d’agendas internationaux nous mèneront vers une guerre civile. Cela ne sera pas en faveur du projet partitionniste. Le Liban ne sera pas divisé, même si cela doit nous mener à une guerre civile.»
Le cheikh Kabalan a enfin affirmé que «le pays est au bord du gouffre et que l’effondrement est prémédité». «Le projet international bénéficie de la connivence de factions locales dangereuses», a-t-il conclu.
Tirant à boulets rouges contre les États-Unis, il a stigmatisé l’attitude de Washington «qui œuvre à transformer le Liban en un pays d’accueil des déplacés» où règnerait «un chaos organisé». «Les États-Unis ont une feuille de route en vue d’une guerre civile et de l’instauration de groupements formations, a-t-il ajouté dans son prêche à l’occasion de la fête du Fitr. Le risque est d’intégrer les déplacés, ce qui signifie la fin du Liban.»
Abordant la question de la présidentielle, le cheikh Kabalan a déclaré: «Nous n’accepterons pas un compromis imposé manu militari, mais dans le cadre du Parlement. Nous voulons un Liban pluraliste.»
Pour le cheikh Kabalan, le Liban n’est pas à cours de choix. «La solution passe par la concertation et le partenariat pour sortir le Liban du vide», a-t-il insisté. Et de mettre en garde: «Tout divorce politique dans le sillage de répartition confessionnelle et d’agendas internationaux nous mèneront vers une guerre civile. Cela ne sera pas en faveur du projet partitionniste. Le Liban ne sera pas divisé, même si cela doit nous mener à une guerre civile.»
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