Ici Beyrouth a appris que le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a demandé au mohafez du Akkar de mener une enquête au sujet de l’attribution, par des moukhtars de la région, d’extraits d’état civil libanais à des nouveau-nés syriens, en violation des lois en vigueur.
M. Maoulaoui a adressé mardi une lettre au mohafez du Akkar, Imad Labaki, au sujet des documents falsifiés octroyés aux déplacés syriens dans la région. Il lui demande, une fois qu’il aura mené son enquête, de lui remettre «un rapport détaillé» exposant les résultats des investigations. Pour ce faire, le mohafez dispose d'une semaine seulement.
L’initiative du ministre intervient à la suite des informations diffusées dans les médias à ce sujet. À Ici Beyrouth, le chef du Mouvement de la Terre, Talal Doueihy, a confié lundi, qu’au Akkar «70 à 120 actes de naissance falsifiés ont été octroyés à des enfants nés de parents syriens», précisant que chaque opération coûte trois millions de livres et que des pots-de-vin sont payés à ceux qui sont impliqués dans ces opérations illégales.
De son côté, l’ancien ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a expliqué à Ici Beyrouth que «les Syriens déboursent des sommes importantes aux moukhtars dans les différents villages libanais, notamment à Machta Hassan et Machta Hammoud au Akkar, ainsi que dans la Békaa, contre de faux documents libanais».
M. Maoulaoui a adressé mardi une lettre au mohafez du Akkar, Imad Labaki, au sujet des documents falsifiés octroyés aux déplacés syriens dans la région. Il lui demande, une fois qu’il aura mené son enquête, de lui remettre «un rapport détaillé» exposant les résultats des investigations. Pour ce faire, le mohafez dispose d'une semaine seulement.
L’initiative du ministre intervient à la suite des informations diffusées dans les médias à ce sujet. À Ici Beyrouth, le chef du Mouvement de la Terre, Talal Doueihy, a confié lundi, qu’au Akkar «70 à 120 actes de naissance falsifiés ont été octroyés à des enfants nés de parents syriens», précisant que chaque opération coûte trois millions de livres et que des pots-de-vin sont payés à ceux qui sont impliqués dans ces opérations illégales.
De son côté, l’ancien ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a expliqué à Ici Beyrouth que «les Syriens déboursent des sommes importantes aux moukhtars dans les différents villages libanais, notamment à Machta Hassan et Machta Hammoud au Akkar, ainsi que dans la Békaa, contre de faux documents libanais».
Lire aussi
Commentaires