Le cheval de bataille de Sleiman Frangié, candidat du tandem Amal-Hezbollah, repose sur les garanties qu’il pourrait offrir, étant convaincu qu’il est le seul à pouvoir mettre en place ce que la communauté internationale et les Arabes attendent du président de la République pour stopper l’effondrement et lancer le chantier des réformes tant attendues.
D’un autre côté, Sleiman Frangié affirme que l’Arabie saoudite n’a pas opposé de veto à sa candidature, mais aurait seulement posé les conditions nécessaires au retour du Liban sur la scène arabe et internationale. Par conséquent, ses chances d'accéder à Baabda restent élevées, à condition qu’il fasse ses preuves et améliore son image de manière à répondre aux critères en question. Partant, il tient à convaincre ceux qui imposent un veto contre lui qu’en dépit de ses positions antérieures, il est profondément attaché à l’identité arabe. Il soutient également à l’encontre de ses détracteurs que ces positions qui suscitent des critiques lui permettront d’œuvrer pour le retour des déplacés syriens du fait de son amitié avec Bachar el-Assad, et de soulever les problèmes des armes du Hezbollah, de la sécurisation des frontières et de l’interdiction de l'exportation du Captagon.
Par ailleurs, il s’engage à avaliser le choix du chef du gouvernement nommé par les députés, allant même jusqu’à concéder des prérogatives exceptionnelles au gouvernement. C'est, en effet, ce dernier point qui a été à l'origine du conflit entre la Syrie et le Premier ministre Rafic Hariri à l'époque de la tutelle syrienne sur le Liban.
En outre, il refuse d’accorder le tiers de blocage à un quelconque parti dans son gouvernement, comme ce fut le cas avec le gouvernement de Saad Hariri. Il promet également de respecter le principe de l’alternance dans la distribution des portefeuilles ministériels selon les confessions; principe refusé par le duopole chiite à Michel Aoun et Gebran Bassil.
Sur un autre plan, Sleiman Frangié insiste sur le fait qu'il tient à bénéficier du soutien arabe, et plus particulièrement saoudien, pour accéder à la présidence de la République, après la levée du veto en cours concernant sa candidature. Cela, couplé à l'acceptation des chrétiens, permettrait de surmonter les obstacles posés par le rejet de sa candidature par Samir Geagea, leader du parti Forces libanaises, et faciliterait également l'acceptation de sa candidature par Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre, sous la pression du Hezbollah.
Il va sans dire que ni M. Frangié ni aucun autre candidat ne sont en mesure de convaincre de sa capacité à concrétiser les garanties requises à moins d'avoir des pouvoirs magiques ou surnaturels, ou d’avoir obtenu des garanties écrites et signées, comme demandé par le conseiller à la présidence de la République française, Patrick Durel. D'autant que ces garanties ne sont ni valides ni crédibles sans l’approbation du Hezbollah, à moins que Paris les ait obtenues directement du Hezb.
Il n’en reste pas moins que croire que le Hezb respectera ses promesses relève presque de la fiction. C’est ce qu’a souligné M. Geagea lors de sa dernière intervention télévisée, estimant que ce sont des garanties mensongères au vu des expériences précédentes, à commencer par l’Accord de Taëf en passant par celui de Doha.
De leur côté, les Saoudiens ne sont pas dupes non plus. Ils en ont fait les frais du temps du feu roi Abdallah lorsqu’il a tenté d’éloigner le président Bachar el-Assad du giron iranien, suite à l’accord de Doha et les vexations subies par Saad Hariri jusqu’à son éviction du gouvernement après sa rencontre avec l’ancien président américain Barack Obama, suivie de la démission du tiers du gouvernement +1 ministre ; ce dernier était censé faire partie de la part du président de la République, mais il s’est avéré être le pion du Hezb.
Par conséquent, quelles pourraient être les garanties proposées par le Hezb pour que Riyad lève son veto ou adopte une position impartiale? Ces garanties devraient-elles être générées par les hautes sphères de l’axe iranien pour être viables? En tout état de cause, tant que l’Iran ne s’est pas engagée à respecter et à appliquer ces garanties, elles devraient plutôt être qualifiées d’assurances qui peuvent partir en fumée à n’importe quel changement d’alliances.
Aussi, les Libanais et M. Frangié ne peuvent que s’armer de patience!
D’un autre côté, Sleiman Frangié affirme que l’Arabie saoudite n’a pas opposé de veto à sa candidature, mais aurait seulement posé les conditions nécessaires au retour du Liban sur la scène arabe et internationale. Par conséquent, ses chances d'accéder à Baabda restent élevées, à condition qu’il fasse ses preuves et améliore son image de manière à répondre aux critères en question. Partant, il tient à convaincre ceux qui imposent un veto contre lui qu’en dépit de ses positions antérieures, il est profondément attaché à l’identité arabe. Il soutient également à l’encontre de ses détracteurs que ces positions qui suscitent des critiques lui permettront d’œuvrer pour le retour des déplacés syriens du fait de son amitié avec Bachar el-Assad, et de soulever les problèmes des armes du Hezbollah, de la sécurisation des frontières et de l’interdiction de l'exportation du Captagon.
Par ailleurs, il s’engage à avaliser le choix du chef du gouvernement nommé par les députés, allant même jusqu’à concéder des prérogatives exceptionnelles au gouvernement. C'est, en effet, ce dernier point qui a été à l'origine du conflit entre la Syrie et le Premier ministre Rafic Hariri à l'époque de la tutelle syrienne sur le Liban.
En outre, il refuse d’accorder le tiers de blocage à un quelconque parti dans son gouvernement, comme ce fut le cas avec le gouvernement de Saad Hariri. Il promet également de respecter le principe de l’alternance dans la distribution des portefeuilles ministériels selon les confessions; principe refusé par le duopole chiite à Michel Aoun et Gebran Bassil.
Sur un autre plan, Sleiman Frangié insiste sur le fait qu'il tient à bénéficier du soutien arabe, et plus particulièrement saoudien, pour accéder à la présidence de la République, après la levée du veto en cours concernant sa candidature. Cela, couplé à l'acceptation des chrétiens, permettrait de surmonter les obstacles posés par le rejet de sa candidature par Samir Geagea, leader du parti Forces libanaises, et faciliterait également l'acceptation de sa candidature par Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre, sous la pression du Hezbollah.
Il va sans dire que ni M. Frangié ni aucun autre candidat ne sont en mesure de convaincre de sa capacité à concrétiser les garanties requises à moins d'avoir des pouvoirs magiques ou surnaturels, ou d’avoir obtenu des garanties écrites et signées, comme demandé par le conseiller à la présidence de la République française, Patrick Durel. D'autant que ces garanties ne sont ni valides ni crédibles sans l’approbation du Hezbollah, à moins que Paris les ait obtenues directement du Hezb.
Il n’en reste pas moins que croire que le Hezb respectera ses promesses relève presque de la fiction. C’est ce qu’a souligné M. Geagea lors de sa dernière intervention télévisée, estimant que ce sont des garanties mensongères au vu des expériences précédentes, à commencer par l’Accord de Taëf en passant par celui de Doha.
De leur côté, les Saoudiens ne sont pas dupes non plus. Ils en ont fait les frais du temps du feu roi Abdallah lorsqu’il a tenté d’éloigner le président Bachar el-Assad du giron iranien, suite à l’accord de Doha et les vexations subies par Saad Hariri jusqu’à son éviction du gouvernement après sa rencontre avec l’ancien président américain Barack Obama, suivie de la démission du tiers du gouvernement +1 ministre ; ce dernier était censé faire partie de la part du président de la République, mais il s’est avéré être le pion du Hezb.
Par conséquent, quelles pourraient être les garanties proposées par le Hezb pour que Riyad lève son veto ou adopte une position impartiale? Ces garanties devraient-elles être générées par les hautes sphères de l’axe iranien pour être viables? En tout état de cause, tant que l’Iran ne s’est pas engagée à respecter et à appliquer ces garanties, elles devraient plutôt être qualifiées d’assurances qui peuvent partir en fumée à n’importe quel changement d’alliances.
Aussi, les Libanais et M. Frangié ne peuvent que s’armer de patience!
Lire aussi
Commentaires