Le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, est engagé dans une dynamique politique, dans l'espoir de paver la voie à un dialogue qui pourrait, selon lui, contribuer au déblocage de la présidentielle. Son initiative repose sur une volonté de pousser les différentes parties politiques à essayer de trouver des points communs, susceptibles de favoriser une entente autour d'un candidat à la tête de l'État. Elle reste cependant floue. Sa mission s'apparente pour le moment à une mission de reconnaissance plus qu'à une médiation pour tenter de rapprocher les points de vue.
Mardi, M. Bou Saab s'est rendu auprès du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, du chef du parti Tajaddod, le député Michel Moawad, également candidat de l'opposition à la présidence de la République, et du chef des Forces libanaises, Samir Geagea. À Meerab, l'entretien, qui s'est déroulé en présence du député Melhem Riachi (Metn), a duré une heure et demie.
Le vice-président de la Chambre a dressé un bilan positif de ses entretiens, en prenant soin de préciser qu'il s'agit d'une initiative personnelle et en plaidant pour la tenue d'un dialogue politique, sans donner davantage de détails sur son initiative. Qualifiant son entretien avec M. Geagea d' "exceptionnel", il a souligné l'attachement du chef des FL à un rapprochement politique autour de communs "même s'il existe des divergences de vues sur des sujets déterminés".
M. Bou Saab a aussi indiqué qu'il compte reprendre ses discussions avec le chef des FL, une fois sa tournée politique terminée "Les points communs seraient plus nombreux et il serait possible de bâtir dessus" pour essayer de débloquer la présidentielle, a-t-il observé.
Le parlementaire s'était également dit satisfait des résultats de son entretien avec M. Michel Moawad. Celui-ci s'est déroulé en présence du député Fouad Makhzoumi. Dans une déclaration à la presse, M. Moawad s'est dit "ouvert à une solution fondée sur la préservation de la souveraineté et l'édification de l'État". "Nous ne voulons plus d'une hégémonie ou de davantage de destruction de l'État, de crises et d'alignements" politiques, a dit M. Moawad, affirmant s'être entendu avec le vice-président de la Chambre, sur une poursuite de leurs entretiens.
À Bkerké, plus tôt dans la journée, M. Bou Saab avait insisté sur «l’importance du dialogue pour trouver une issue à la crise» de la présidentielle. «Nous essayons de.trouver des dénominateurs communs» entre les différentes parties, a-t-il aussi déclaré à l’issue de son entretien avec le patriarche Raï.
«J’ai décelé un ressentiment chez le patriarche au sujet de la situation actuelle, a-t-il ajouté. Les responsables qui se sont penchés sur ce dossier n’ont pas accordé une importance au facteur temps et c’est ce qui l’a importuné.»
M. Bou Saab a souligné avoir informé le patriarche de la teneur de sa réunion, la semaine dernière, avec les membres du bloc du Hezbollah, précisant que sa tournée auprès des différentes parties politiques est effectuée en sa «qualité de vice-président de la Chambre et non pas sur une base partisane».
Selon des sources proches de Bkerké, citées par des chaînes locales, «le patriarcat maronite n’impose de veto contre personne, même s’il s’agit du chef des Marada, Sleiman Frangié». «En précisant que le président de la République doit être au-dessus de tous les partis, le patriarche a voulu dire que dire que même s’il est partisan, le chef de l’État devrait auquel cas se retirer de son parti et œuvrer en faveur de tous les Libanais», indique-t-on de même source.
Dans les mêmes milieux, on affirme que Bkerké considère la crise présidentielle comme «nationale et non pas chrétienne». «Les différentes parties sont responsables d’élire un président de la République, mais certaines parties bloquent cette échéance, ajoute-t-on. Le patriarche appelle à la tenue d’une réunion parlementaire ouverte jusqu’à l’élection d’un président, mais malheureusement, l’intransigeance de certaines parties empêche une telle démarche.»
Mardi, M. Bou Saab s'est rendu auprès du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, du chef du parti Tajaddod, le député Michel Moawad, également candidat de l'opposition à la présidence de la République, et du chef des Forces libanaises, Samir Geagea. À Meerab, l'entretien, qui s'est déroulé en présence du député Melhem Riachi (Metn), a duré une heure et demie.
Le vice-président de la Chambre a dressé un bilan positif de ses entretiens, en prenant soin de préciser qu'il s'agit d'une initiative personnelle et en plaidant pour la tenue d'un dialogue politique, sans donner davantage de détails sur son initiative. Qualifiant son entretien avec M. Geagea d' "exceptionnel", il a souligné l'attachement du chef des FL à un rapprochement politique autour de communs "même s'il existe des divergences de vues sur des sujets déterminés".
M. Bou Saab a aussi indiqué qu'il compte reprendre ses discussions avec le chef des FL, une fois sa tournée politique terminée "Les points communs seraient plus nombreux et il serait possible de bâtir dessus" pour essayer de débloquer la présidentielle, a-t-il observé.
Le parlementaire s'était également dit satisfait des résultats de son entretien avec M. Michel Moawad. Celui-ci s'est déroulé en présence du député Fouad Makhzoumi. Dans une déclaration à la presse, M. Moawad s'est dit "ouvert à une solution fondée sur la préservation de la souveraineté et l'édification de l'État". "Nous ne voulons plus d'une hégémonie ou de davantage de destruction de l'État, de crises et d'alignements" politiques, a dit M. Moawad, affirmant s'être entendu avec le vice-président de la Chambre, sur une poursuite de leurs entretiens.
À Bkerké, plus tôt dans la journée, M. Bou Saab avait insisté sur «l’importance du dialogue pour trouver une issue à la crise» de la présidentielle. «Nous essayons de.trouver des dénominateurs communs» entre les différentes parties, a-t-il aussi déclaré à l’issue de son entretien avec le patriarche Raï.
«J’ai décelé un ressentiment chez le patriarche au sujet de la situation actuelle, a-t-il ajouté. Les responsables qui se sont penchés sur ce dossier n’ont pas accordé une importance au facteur temps et c’est ce qui l’a importuné.»
M. Bou Saab a souligné avoir informé le patriarche de la teneur de sa réunion, la semaine dernière, avec les membres du bloc du Hezbollah, précisant que sa tournée auprès des différentes parties politiques est effectuée en sa «qualité de vice-président de la Chambre et non pas sur une base partisane».
Selon des sources proches de Bkerké, citées par des chaînes locales, «le patriarcat maronite n’impose de veto contre personne, même s’il s’agit du chef des Marada, Sleiman Frangié». «En précisant que le président de la République doit être au-dessus de tous les partis, le patriarche a voulu dire que dire que même s’il est partisan, le chef de l’État devrait auquel cas se retirer de son parti et œuvrer en faveur de tous les Libanais», indique-t-on de même source.
Dans les mêmes milieux, on affirme que Bkerké considère la crise présidentielle comme «nationale et non pas chrétienne». «Les différentes parties sont responsables d’élire un président de la République, mais certaines parties bloquent cette échéance, ajoute-t-on. Le patriarche appelle à la tenue d’une réunion parlementaire ouverte jusqu’à l’élection d’un président, mais malheureusement, l’intransigeance de certaines parties empêche une telle démarche.»
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