Le Koweïtien Haitham Al-Ghais a été nommé lundi secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a annoncé le cartel à la veille de sa réunion mensuelle.
Le secrétaire général de l'Opep n'a pas de pouvoir exécutif, mais est la figure publique de l'organisation et fait parfois office de diplomate pour faciliter les discussions entre des pays aux intérêts divergents, comme l'Arabie saoudite et l'Iran, ou plus récemment avec les Émirats arabes unis.
"M. Al-Ghais est un vétéran de Kuwait Petroleum Corporation (KPC)", conglomérat d'Etat dont il a été notamment le directeur du bureau à Pékin puis Londres, et "a été gouverneur de l'Opep pour le Koweït de 2017 à juin 2021", précise l'Opep dans un communiqué.
L'organisation basée à Vienne, en Autriche, "exprime sa gratitude" à Mohammed Barkindo "pour sa direction lors de ses deux mandats consécutifs".
Sous la houlette de ce dernier, l'Opep s'est associée à dix autres pays, dont la Russie, dans un accord Opep+ signé en 2016.
Alors que le groupe perdait en influence sur le marché avec l'essor du pétrole de schiste aux États-Unis, cette alliance a notamment permis aux producteurs de limiter leurs extractions d'or noir depuis l'émergence de la pandémie de Covid-19.
Un effort qui a fait remonter les cours après un choc sur le marché très marqué en avril 2020, mais qui subit des critiques des pays consommateurs, notamment les États-Unis.
A la veille d'une nouvelle réunion de l'Opep+, les observateurs s'attendent à ce que le cap décidé en mai 2021 soit conservé, avec une augmentation graduelle de la production, de seulement 400.000 barils par jour.
AFP
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