La capitale soudanaise est en proie aux explosions et tirs pour le vingtième jour consécutif. Malgré une nouvelle trêve conclue jusqu'au 11 mai, les affrontements plongent le pays dans le noir.
Explosions et tirs résonnent jeudi à Khartoum, au vingtième jour de combats acharnés entre l'armée et les paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan, risquant d'entraîner la région dans une crise.
Malgré l'annonce d'une nouvelle trêve jusqu'au 11 mai, "des affrontements avec toutes sortes d'armes et des explosions" secouent Khartoum, rapportent des habitants à l'AFP.
Comme les plus de cinq millions d'habitants de la capitale, ils ne vivent plus qu'au rythme des bombardements, terrés pour éviter les balles perdues dans des maisons sans eau ni électricité, avec de moins en moins d'argent et de nourriture, le tout sous une chaleur écrasante.
Dans les villages des environs, "les prix du carburant ont grimpé, il n'y a ni argent liquide ni paiement en ligne ni électricité", se lamente Ahmed Hachem, un vendeur de légumes qui dit faire tourner sa pompe d'irrigation "pour des plantes qui ne donnent plus rien".
Depuis le 15 avril, la guerre entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait environ 700 morts, selon le projet ACLED qui recense les victimes de conflit. Face au plus de 5 000 blessés, selon les chiffres officiels, les hôpitaux ne peuvent suivre : moins d'un sur cinq est encore en fonctionnement à Khartoum et quasiment aucun au Darfour (ouest).
Les combats ont déplacé plus de 335 000 personnes et poussé 115 000 autres à l'exil, selon l'ONU, qui s'attend à huit fois plus de réfugiés.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Explosions et tirs résonnent jeudi à Khartoum, au vingtième jour de combats acharnés entre l'armée et les paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan, risquant d'entraîner la région dans une crise.
Malgré l'annonce d'une nouvelle trêve jusqu'au 11 mai, "des affrontements avec toutes sortes d'armes et des explosions" secouent Khartoum, rapportent des habitants à l'AFP.
Comme les plus de cinq millions d'habitants de la capitale, ils ne vivent plus qu'au rythme des bombardements, terrés pour éviter les balles perdues dans des maisons sans eau ni électricité, avec de moins en moins d'argent et de nourriture, le tout sous une chaleur écrasante.
Dans les villages des environs, "les prix du carburant ont grimpé, il n'y a ni argent liquide ni paiement en ligne ni électricité", se lamente Ahmed Hachem, un vendeur de légumes qui dit faire tourner sa pompe d'irrigation "pour des plantes qui ne donnent plus rien".
Depuis le 15 avril, la guerre entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), du général Mohamed Hamdane Daglo, a fait environ 700 morts, selon le projet ACLED qui recense les victimes de conflit. Face au plus de 5 000 blessés, selon les chiffres officiels, les hôpitaux ne peuvent suivre : moins d'un sur cinq est encore en fonctionnement à Khartoum et quasiment aucun au Darfour (ouest).
Les combats ont déplacé plus de 335 000 personnes et poussé 115 000 autres à l'exil, selon l'ONU, qui s'attend à huit fois plus de réfugiés.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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