Jeudi, le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury, connu pour être proche du Courant patriotique libre, a émis une note interdisant aux magistrats d'effectuer des interventions publiques, quel que soit le support médiatique.
Moins de 24 heures plus tard, la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, également proche du camp aouniste, a fait fi de cette note, refusant une fois de plus de se conformer aux ordres de ses supérieurs. Ghada Aoun, dont la radiation du corps de la magistrature a été annoncée jeudi, s’est ainsi adressée, sur son compte Twitter, à "la communauté internationale et l’Union européenne", les appelant à «sauver le peuple opprimé de la mafia».
«Mes chers amis du monde libre, a-t-elle écrit en langue française. En effet, je suis chassée parce que j’ai cru, dans mes élans idéalistes, pouvoir poursuivre certaines personnes clés dans ce système mafieux ou certaines coalitions, parce que je crois aux droits de l’homme et au droit à la justice. Aidez-nous!»
«Bien sûr, les vraies raisons de cette décision sont ailleurs, a poursuivi Ghada Aoun. Arrêter une juge qui a osé attaquer l’inattaquable, dont par exemple dénoncer les agissements d’un certain Premier ministre (en allusion à Najib Mikati, qui fait l'objet, avec son frère Taha, d’un dossier judiciaire qu’elle a ouvert, les accusant d’avoir bénéficié de prêts de la Banque de l’habitat, NDLR).»
Et de conclure: «Je fais appel à la communauté internationale, au Parlement européen, aux Nations unies, aux pays libres qui croient en l’État de droit. Venez au secours d’un peuple opprimé, volé, malmené par les agents d’une mafia sans pitié.»
Moins de 24 heures plus tard, la procureure générale près la Cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, également proche du camp aouniste, a fait fi de cette note, refusant une fois de plus de se conformer aux ordres de ses supérieurs. Ghada Aoun, dont la radiation du corps de la magistrature a été annoncée jeudi, s’est ainsi adressée, sur son compte Twitter, à "la communauté internationale et l’Union européenne", les appelant à «sauver le peuple opprimé de la mafia».
«Mes chers amis du monde libre, a-t-elle écrit en langue française. En effet, je suis chassée parce que j’ai cru, dans mes élans idéalistes, pouvoir poursuivre certaines personnes clés dans ce système mafieux ou certaines coalitions, parce que je crois aux droits de l’homme et au droit à la justice. Aidez-nous!»
«Bien sûr, les vraies raisons de cette décision sont ailleurs, a poursuivi Ghada Aoun. Arrêter une juge qui a osé attaquer l’inattaquable, dont par exemple dénoncer les agissements d’un certain Premier ministre (en allusion à Najib Mikati, qui fait l'objet, avec son frère Taha, d’un dossier judiciaire qu’elle a ouvert, les accusant d’avoir bénéficié de prêts de la Banque de l’habitat, NDLR).»
Et de conclure: «Je fais appel à la communauté internationale, au Parlement européen, aux Nations unies, aux pays libres qui croient en l’État de droit. Venez au secours d’un peuple opprimé, volé, malmené par les agents d’une mafia sans pitié.»
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