La procureure générale près la cour d'appel du Mont-Liban, la juge Ghada Aoun, a décidé jeudi «d’interdire au président du conseil d'administration de la banque privée Al-Mawarid, l'ancien ministre Marwan Kheireddine, de partir à l'étranger».
Cette interdiction est intervenue «dans le cadre de la plainte déposée par le député Élias Jaradé, les avocats Hassan Bazzi, Pierre Haddad, Najib Farhat et leurs associés contre la société Optimum et toute partie concernée révélée en cours d'enquête».
La direction générale de la Sûreté générale a été notifiée pour exécution, en attendant l'indication du procureur général par intérim près la Cour de cassation, Jamal Hajjar.
Or, Mme Aoun, en émettant cette interdiction, contrevient aux stipulations d'une circulaire la démettant de ses fonctions judiciaires.
En effet, Mme Aoun avait été démise de ses fonctions le 8 juin 2024, en vertu d'une circulaire émise par le procureur général par intérim près la Cour de cassation, le juge Jamal Hajjar. Ce dernier avait ordonné à la police judiciaire, ainsi qu'à tous les ministères et administrations publiques, de ne plus se conformer aux instructions de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun. Cela a pour effet de l'écarter de ses fonctions et de suspendre de facto ses prérogatives.
Cette interdiction est intervenue «dans le cadre de la plainte déposée par le député Élias Jaradé, les avocats Hassan Bazzi, Pierre Haddad, Najib Farhat et leurs associés contre la société Optimum et toute partie concernée révélée en cours d'enquête».
La direction générale de la Sûreté générale a été notifiée pour exécution, en attendant l'indication du procureur général par intérim près la Cour de cassation, Jamal Hajjar.
Or, Mme Aoun, en émettant cette interdiction, contrevient aux stipulations d'une circulaire la démettant de ses fonctions judiciaires.
En effet, Mme Aoun avait été démise de ses fonctions le 8 juin 2024, en vertu d'une circulaire émise par le procureur général par intérim près la Cour de cassation, le juge Jamal Hajjar. Ce dernier avait ordonné à la police judiciaire, ainsi qu'à tous les ministères et administrations publiques, de ne plus se conformer aux instructions de la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun. Cela a pour effet de l'écarter de ses fonctions et de suspendre de facto ses prérogatives.
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