Le Comité olympique libanais passe par une phase difficile avec notamment une partie des fédérations olympiques qui a organisé une fronde et élu de manière non réglementaire un nouveau président.
Le Comité olympique libanais (COL) traverse une de ses phases les plus sensibles et dangereuses depuis sa création, au milieu du siècle dernier, avec la série de rebondissements qui ont eu lieu ces derniers temps. Les différentes interventions pour apaiser les tensions n’ont pas porté leurs fruits. La commission exécutive du Comité olympique actuel, élu en février 2021 après une âpre bataille électorale entre deux listes, est rongée par de nombreuses divergences administratives et financières. Ainsi les délégations olympiques se retrouvent dans une situation difficile à l’approche des Jeux asiatiques de l’été prochain en Chine et à près d’un an des Jeux Olympiques d’été qui se tiendront à Paris en 2024.
Les relations sont de plus en plus tendues entre les alliés d’hier au sujet de la participation à des réunions administratives, avec pour point d’orgue un conflit qui a opposé les deux vice-présidents du COL, Asaad Nakhel et Sami Kablawi, après que Kablawi a demandé de faire partie de la délégation administrative devant se rendre en Arabie Saoudite à la place de Nakhel. Pierre Jalkh, le président du COL, s’est alors rangé du côté de Nakhel.
Avec l’escalade du conflit, Jalkh a répondu positivement à la demande de 14 fédérations olympiques sur la tenue d’une assemblée générale du comité, avec l’aval du Comité olympique international.
Ainsi, le 28 avril dernier, une réunion illégale a eu lieu au siège du Comité olympique libanais durant laquelle Georges Abboud a été élu président de cette organisation sportive. Jalkh considère que cette réunion est une infraction aux règlements du Comité olympique, car six des membres du comité exécutif ont perdu leurs droits après une absence non justifiée à trois réunions. De plus, le Comité olympique international n’a pas validé l’élection de Abboud.
Selon des informations fiables obtenues par Ici Beyrouth, quatre personnes ont essayé de convaincre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Georges Kallas, de valider un document administratif quant à l’élection de Abboud, mais sans succès.
Pour expliquer les détails des évènements, Jalkh s’est rendu au siège du Comité olympique international à Lausanne (Suisse) et a tenu une série de réunions avec le président de l’organisation, Thomas Bach, et certains décideurs importants. Au cours de ces réunions, Jalkh a tout clarifié et a mis les points sur les i, avec à la clé la compréhension du CIO. À la suite de ces réunions, le CIO a invité les fédérations olympiques libanaises à assister à l’assemblée générale du COL.
L’assemblée générale demandée par Jalkh a finalement enregistré la présence de 17 des 27 fédérations olympiques libanaises lors d'une session historique et réglementaire, durant laquelle trois membres ont perdu leur affiliation au comité olympique.
D’abord, le premier vice-président du Comité olympique, Hashem Haidar (également président de la Fédération libanaise de football), du fait qu’il était à la tête de la réunion qui a vu l’élection de Abboud, enfreignant les règles du Comité olympique. Ensuite, le secrétaire général, Hassan Rustom (également président de la Fédération libanaise d’aviron), en raison de plusieurs infractions administratives. Enfin Georges Abboud (assistant du secrétaire général de la Fédération d’équitation), pour s’être arrogé la présidence du Comité olympique libanais.
Selon ces mêmes sources, d'une part Jalkh a fait part au CIO des décisions de l’assemblée générale et, d'autre part, les opposants au président du Comité ont, eux, considéré que les décisions prises lors de cette réunion comme non réglementaires.
Le milieu sportif libanais est sur les nerfs et il est important que les décisions du Comité olympique international soient respectées. Des sources bien informées indiquent que certaines parties ne respecteront pas les décisions internationales, ce qui entraînera des complications. Le président Jalkh est confiant, car les décisions de l’assemblée générale sont à 100% réglementaires, et les frondeurs seront sanctionnés.
Une source bien informée a indiqué à Ici Beyrouth que Jalkh a fait preuve de sa grande expérience, de sa transparence et de sa compétence lors de son long mandat à la tête de la Fédération libanaise de tir. Jalkh a souligné à Ici Beyrouth qu'il avait la conscience tranquille.
Les sportifs libanais assistent, inquiets, à ces évènements, tout en étant confiants que les décisions internationales prises seront respectées et feront avancer les choses. En espérant que ces décisions seront respectées par toutes les parties concernées.
Le Comité olympique libanais (COL) traverse une de ses phases les plus sensibles et dangereuses depuis sa création, au milieu du siècle dernier, avec la série de rebondissements qui ont eu lieu ces derniers temps. Les différentes interventions pour apaiser les tensions n’ont pas porté leurs fruits. La commission exécutive du Comité olympique actuel, élu en février 2021 après une âpre bataille électorale entre deux listes, est rongée par de nombreuses divergences administratives et financières. Ainsi les délégations olympiques se retrouvent dans une situation difficile à l’approche des Jeux asiatiques de l’été prochain en Chine et à près d’un an des Jeux Olympiques d’été qui se tiendront à Paris en 2024.
Les relations sont de plus en plus tendues entre les alliés d’hier au sujet de la participation à des réunions administratives, avec pour point d’orgue un conflit qui a opposé les deux vice-présidents du COL, Asaad Nakhel et Sami Kablawi, après que Kablawi a demandé de faire partie de la délégation administrative devant se rendre en Arabie Saoudite à la place de Nakhel. Pierre Jalkh, le président du COL, s’est alors rangé du côté de Nakhel.
Avec l’escalade du conflit, Jalkh a répondu positivement à la demande de 14 fédérations olympiques sur la tenue d’une assemblée générale du comité, avec l’aval du Comité olympique international.
Ainsi, le 28 avril dernier, une réunion illégale a eu lieu au siège du Comité olympique libanais durant laquelle Georges Abboud a été élu président de cette organisation sportive. Jalkh considère que cette réunion est une infraction aux règlements du Comité olympique, car six des membres du comité exécutif ont perdu leurs droits après une absence non justifiée à trois réunions. De plus, le Comité olympique international n’a pas validé l’élection de Abboud.
Selon des informations fiables obtenues par Ici Beyrouth, quatre personnes ont essayé de convaincre le ministre de la Jeunesse et des Sports, Georges Kallas, de valider un document administratif quant à l’élection de Abboud, mais sans succès.
Pour expliquer les détails des évènements, Jalkh s’est rendu au siège du Comité olympique international à Lausanne (Suisse) et a tenu une série de réunions avec le président de l’organisation, Thomas Bach, et certains décideurs importants. Au cours de ces réunions, Jalkh a tout clarifié et a mis les points sur les i, avec à la clé la compréhension du CIO. À la suite de ces réunions, le CIO a invité les fédérations olympiques libanaises à assister à l’assemblée générale du COL.
L’assemblée générale demandée par Jalkh a finalement enregistré la présence de 17 des 27 fédérations olympiques libanaises lors d'une session historique et réglementaire, durant laquelle trois membres ont perdu leur affiliation au comité olympique.
D’abord, le premier vice-président du Comité olympique, Hashem Haidar (également président de la Fédération libanaise de football), du fait qu’il était à la tête de la réunion qui a vu l’élection de Abboud, enfreignant les règles du Comité olympique. Ensuite, le secrétaire général, Hassan Rustom (également président de la Fédération libanaise d’aviron), en raison de plusieurs infractions administratives. Enfin Georges Abboud (assistant du secrétaire général de la Fédération d’équitation), pour s’être arrogé la présidence du Comité olympique libanais.
Selon ces mêmes sources, d'une part Jalkh a fait part au CIO des décisions de l’assemblée générale et, d'autre part, les opposants au président du Comité ont, eux, considéré que les décisions prises lors de cette réunion comme non réglementaires.
Le milieu sportif libanais est sur les nerfs et il est important que les décisions du Comité olympique international soient respectées. Des sources bien informées indiquent que certaines parties ne respecteront pas les décisions internationales, ce qui entraînera des complications. Le président Jalkh est confiant, car les décisions de l’assemblée générale sont à 100% réglementaires, et les frondeurs seront sanctionnés.
Une source bien informée a indiqué à Ici Beyrouth que Jalkh a fait preuve de sa grande expérience, de sa transparence et de sa compétence lors de son long mandat à la tête de la Fédération libanaise de tir. Jalkh a souligné à Ici Beyrouth qu'il avait la conscience tranquille.
Les sportifs libanais assistent, inquiets, à ces évènements, tout en étant confiants que les décisions internationales prises seront respectées et feront avancer les choses. En espérant que ces décisions seront respectées par toutes les parties concernées.
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