Alors que républicains et démocrates semblaient avoir enterré la hache de guerre, leur querelle sur le plafond de la dette a repris de plus belle dimanche. Le "Speaker" républicain accuse l'aile gauche du parti démocrate de profiter de l'absence de Biden, alors que le président menace d'utiliser l'arme du 14ᵉ amendement, une sorte de version US du fameux article 49.3 français qui permet de contourner le passage par le Parlement.
Joe Biden a jugé dimanche "inacceptables" les propositions des républicains dans le cadre des négociations tendues sur le plafond de la dette américaine, tout en estimant qu'une solution pouvait encore être trouvée pour éviter aux Etats-Unis un défaut de paiement.
Depuis Hiroshima, où il participait au sommet des dirigeants du G7, le président américain a indiqué qu'il s'entretiendrait directement avec Kevin McCarthy, le chef des républicains à la Chambre des représentants, pendant son voyage retour en avion dimanche, estimant que "nous pouvons trouvé un accord".
Mais il songe aussi à la possibilité d'utiliser l'arme constitutionnelle pour éviter un défaut de paiement du pays. "Je me penche sur le 14ème amendement" a dit M. Biden.
Cet article de la Constitution américaine stipule que "la validité de la dette publique des Etats-Unis (...) ne doit pas être remise en question", de quoi théoriquement permettre de contourner l'obligation de relever son plafond même si cette interprétation est très controversée parmi les juristes.
Faute d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès le 1er juin, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l'économie américaine, et même mondiale.
Les négociations se sont déroulées en l'absence de Joe Biden qui a écourté sa tournée en Asie-Pacifique en raison de cette crise de la dette, retournant à Washington dès dimanche sans passer comme prévu par le Japon et l'Australie.
Les républicains exigent des coupes budgétaires drastiques du gouvernement avant de donner leur feu vert au relèvement du plafond de la dette.
M. McCarthy a lui indiqué samedi soir, dans un tweet, que "la Maison Blanche a fait un pas en arrière dans les négociations". "Malheureusement, l'aile gauche du parti démocrate semble être aux commandes, surtout avec le président Biden hors du pays", a-t-il déploré.
Roger Barake, avec AFP
Joe Biden a jugé dimanche "inacceptables" les propositions des républicains dans le cadre des négociations tendues sur le plafond de la dette américaine, tout en estimant qu'une solution pouvait encore être trouvée pour éviter aux Etats-Unis un défaut de paiement.
Depuis Hiroshima, où il participait au sommet des dirigeants du G7, le président américain a indiqué qu'il s'entretiendrait directement avec Kevin McCarthy, le chef des républicains à la Chambre des représentants, pendant son voyage retour en avion dimanche, estimant que "nous pouvons trouvé un accord".
Mais il songe aussi à la possibilité d'utiliser l'arme constitutionnelle pour éviter un défaut de paiement du pays. "Je me penche sur le 14ème amendement" a dit M. Biden.
Cet article de la Constitution américaine stipule que "la validité de la dette publique des Etats-Unis (...) ne doit pas être remise en question", de quoi théoriquement permettre de contourner l'obligation de relever son plafond même si cette interprétation est très controversée parmi les juristes.
Faute d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès le 1er juin, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour l'économie américaine, et même mondiale.
Les négociations se sont déroulées en l'absence de Joe Biden qui a écourté sa tournée en Asie-Pacifique en raison de cette crise de la dette, retournant à Washington dès dimanche sans passer comme prévu par le Japon et l'Australie.
Les républicains exigent des coupes budgétaires drastiques du gouvernement avant de donner leur feu vert au relèvement du plafond de la dette.
M. McCarthy a lui indiqué samedi soir, dans un tweet, que "la Maison Blanche a fait un pas en arrière dans les négociations". "Malheureusement, l'aile gauche du parti démocrate semble être aux commandes, surtout avec le président Biden hors du pays", a-t-il déploré.
Roger Barake, avec AFP
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