Le vice-président du parti Kataëb, le député Sélim Sayegh, s’est adressé mardi aux responsables français, soulignant «qu’imposer la candidature de Sleiman Frangié (chef des Marada) à la présidence de la République signifie que c’est le Hezbollah qui choisit désormais le chef de l'État libanais».

«Est-ce le message que la France souhaite transmettre ? S’agit-il d’imposer une tutelle iranienne au Liban, avec la bénédiction de la France», s’est-il demandé, dans une interview à Ici Beyrouth.


«Il y aurait des pourparlers entre (le chef du Courant patriotique libre) Gebran Bassil et le Hezbollah pour monnayer le soutien éventuel du CPL à Sleiman Frangié », a précisé M. Sayegh, appelant le chef du courant aouniste à «prendre une décision historique et à ne pas rechercher des gains alors que le sort du Liban est en jeu».
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