©Le pape François au Vatican, 24 mai 2023. (Photo Vincenzo PINTO / AFP)
Le pape François a fait part de ses pensées pour les catholiques en Chine, mercredi 24 mai. Son message intervient dans un contexte de tensions avec l'État communiste, particulièrement sévère à l'égard des libertés religieuses.
Le pape François a exprimé mercredi son soutien aux catholiques en Chine, dédiant "une pensée spéciale à ceux qui souffrent, prêtres et fidèles", dans un contexte de tension concernant la situation des catholiques dans le pays.
En octobre, le Vatican et le régime communiste de Pékin avaient renouvelé pour deux ans leur accord historique signé en 2018 sur l'épineuse question de la nomination des évêques en Chine dans un contexte tendu.
Mais fin novembre, le Vatican avait fait part de sa "surprise" et de ses "regrets" après la nomination d'un évêque dans un diocèse de Chine non reconnu par le Saint-Siège, estimant que cela violait l'accord de 2018, renouvelé une première fois en 2020.
Cet accord, dont le contenu n'a pas été rendu public, a pour objectif de rassembler les catholiques chinois scindés entre les Eglises officielle et clandestine, tout en donnant le dernier mot au pape pour nommer les évêques.
En quatre ans, le texte a suscité des critiques au sein de l'Eglise, certains y voyant une mainmise de Pékin sur les quelque 10 millions de catholiques du pays, où des églises ont été détruites et des crèches religieuses fermées, tandis que la restriction des libertés religieuses est toujours pointée du doigt.
Malo Pinatel
Le pape François a exprimé mercredi son soutien aux catholiques en Chine, dédiant "une pensée spéciale à ceux qui souffrent, prêtres et fidèles", dans un contexte de tension concernant la situation des catholiques dans le pays.
En octobre, le Vatican et le régime communiste de Pékin avaient renouvelé pour deux ans leur accord historique signé en 2018 sur l'épineuse question de la nomination des évêques en Chine dans un contexte tendu.
Mais fin novembre, le Vatican avait fait part de sa "surprise" et de ses "regrets" après la nomination d'un évêque dans un diocèse de Chine non reconnu par le Saint-Siège, estimant que cela violait l'accord de 2018, renouvelé une première fois en 2020.
Cet accord, dont le contenu n'a pas été rendu public, a pour objectif de rassembler les catholiques chinois scindés entre les Eglises officielle et clandestine, tout en donnant le dernier mot au pape pour nommer les évêques.
En quatre ans, le texte a suscité des critiques au sein de l'Eglise, certains y voyant une mainmise de Pékin sur les quelque 10 millions de catholiques du pays, où des églises ont été détruites et des crèches religieuses fermées, tandis que la restriction des libertés religieuses est toujours pointée du doigt.
Malo Pinatel
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