L’armée israélienne a annoncé jeudi après-midi avoir intercepté et abattu un drone provenant du Liban. Son porte-parole arabophone, Avichaï Adraï, a indiqué sur son compte Twitter que le drone, «envoyé à partir du Liban, a été repéré plus tôt dans la journée, dans le périmètre du village frontalier de Zarït». «Le drone a été suivi à partir du moment où il est entré dans l’espace aérien israélien et a été abattu», selon Avichaï Adraï.
Le drone a été envoyé en Israël alors que le Liban commémore le 23e anniversaire du retrait israélien, sur fond de tension entre les deux pays, depuis dimanche. Ce jour-là, le Hezbollah avait organisé une manœuvre gigantesque à munitions réelles dans le secteur de Aramta au Liban-Sud.
Le lendemain, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, avait adressé des menaces à peine voilées au Liban, en soulignant notamment qu’au cas où le Hezbollah attaquerait son pays, une guerre serait «soixante-dix fois plus difficile pour le Liban et encore plus pour le Hezbollah». «Le Hezbollah croit savoir comment nous réfléchissons et considère qu’il a le courage de nous défier sans provoquer une guerre, ce qui nous permet de garder l’élément de surprise», avait-il dit. Dans le même temps, le chef du renseignement militaire israélien, Aharon Haliva, estimait quant à lui que le Hezbollah était «sur le point de commettre une erreur qui pourrait plonger la région dans une grande guerre».
Jeudi, un porte-parole militaire israélien a minimisé l’importance des menaces du général Halevi, en précisant qu’«elles ne veulent pas dire qu’Israël s’apprête à entrer en guerre contre le Liban ou à lancer des frappes contre l’Iran ».
Le drone a été envoyé en Israël alors que le Liban commémore le 23e anniversaire du retrait israélien, sur fond de tension entre les deux pays, depuis dimanche. Ce jour-là, le Hezbollah avait organisé une manœuvre gigantesque à munitions réelles dans le secteur de Aramta au Liban-Sud.
Le lendemain, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, avait adressé des menaces à peine voilées au Liban, en soulignant notamment qu’au cas où le Hezbollah attaquerait son pays, une guerre serait «soixante-dix fois plus difficile pour le Liban et encore plus pour le Hezbollah». «Le Hezbollah croit savoir comment nous réfléchissons et considère qu’il a le courage de nous défier sans provoquer une guerre, ce qui nous permet de garder l’élément de surprise», avait-il dit. Dans le même temps, le chef du renseignement militaire israélien, Aharon Haliva, estimait quant à lui que le Hezbollah était «sur le point de commettre une erreur qui pourrait plonger la région dans une grande guerre».
Jeudi, un porte-parole militaire israélien a minimisé l’importance des menaces du général Halevi, en précisant qu’«elles ne veulent pas dire qu’Israël s’apprête à entrer en guerre contre le Liban ou à lancer des frappes contre l’Iran ».
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