©Le ministre iranien de la Défense, le général Mohammad Reza Ashtiani, recevant le chef de l'armée syrienne Abdel Karim Mahmoud Ibrahim le 10 mai dernier à Téhéran. (Agence Fars)
L'Iran cherche par tous les moyens de renforcer la défense antiaérienne et antimissile syrienne face aux fréquents raids israéliens, a affirmé lundi un haut gradé de l'armée iranienne sans pour autant préciser la nature de l'assistance militaire. Le responsable a néanmoins ajouté que "tout sera annoncé en temps voulu".
Un haut responsable du ministère iranien de la Défense, le général de brigade Hamza Qalandari, a confirmé que l'Iran cherche à renforcer la défense aérienne syrienne de diverses manières pour lui permettre de faire face aux menaces israéliennes.
Dans une interview à l'agence de presse iranienne Fars, Qalandari a souligné que le gouvernement syrien assiste "à un large éventail de menaces, malgré ses capacités de défense antimissile et aérienne".
Il a ajouté que l'assistance militaire de la République islamique pourraient prendre la forme d'une modernisation de certains équipements, de changement de tactiques, ainsi que de modifications de l'équipement et des armes de l'arsenal syrien.
Le responsable des affaires internationales au ministère iranien de la Défense et des Forces armées, le général de brigade Hamza Qalandari. (Agence Fars)
"Des efforts sont en cours pour renforcer les capacités de défense aérienne syriennes en utilisant divers systèmes, notamment à moyenne et longue portée, qui sera annoncé en temps voulu", a affirmé le général.
Le président iranien Ebrahim Raïssi avait effectué début mai une visite de deux jours à Damas, la première d’un chef d’Etat de la République islamique depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.
Raïssi, qui avait conclu pas moins de quinze accords commerciaux et économiques avec Bachar al-Assad, a félicité la Syrie pour sa " victoire malgré les sanctions " imposées au régime, après 12 ans de conflit qui a fait plus de 500.000 morts"
Il a assuré à son homologue syrien que l’Iran " se tiendra au côté de ses frères syriens dans le domaine du développement et du progrès ", pendant la phase de reconstruction.
Les déclarations du général Qalandari interviennent alors que des frappes israéliennes ont visé dans la nuit de dimanche à lundi des positions des forces antiaériennes de l’armée syrienne où des combattants du Hezbollah libanais sont également déployés, faisant cinq blessés, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Il s’agit des premières frappes israéliennes sur la Syrie depuis début mai, lorsque des raids sur le nord du pays avaient mis hors service l’aéroport d’Alep et fait neuf morts selon un nouveau bilan de l’OSDH.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël. Israël commente rarement ces frappes au cas par cas, mais affirme vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.
Roger Barake, avec agences.
Un haut responsable du ministère iranien de la Défense, le général de brigade Hamza Qalandari, a confirmé que l'Iran cherche à renforcer la défense aérienne syrienne de diverses manières pour lui permettre de faire face aux menaces israéliennes.
Dans une interview à l'agence de presse iranienne Fars, Qalandari a souligné que le gouvernement syrien assiste "à un large éventail de menaces, malgré ses capacités de défense antimissile et aérienne".
Il a ajouté que l'assistance militaire de la République islamique pourraient prendre la forme d'une modernisation de certains équipements, de changement de tactiques, ainsi que de modifications de l'équipement et des armes de l'arsenal syrien.
Le responsable des affaires internationales au ministère iranien de la Défense et des Forces armées, le général de brigade Hamza Qalandari. (Agence Fars)
"Des efforts sont en cours pour renforcer les capacités de défense aérienne syriennes en utilisant divers systèmes, notamment à moyenne et longue portée, qui sera annoncé en temps voulu", a affirmé le général.
Le président iranien Ebrahim Raïssi avait effectué début mai une visite de deux jours à Damas, la première d’un chef d’Etat de la République islamique depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.
Raïssi, qui avait conclu pas moins de quinze accords commerciaux et économiques avec Bachar al-Assad, a félicité la Syrie pour sa " victoire malgré les sanctions " imposées au régime, après 12 ans de conflit qui a fait plus de 500.000 morts"
Il a assuré à son homologue syrien que l’Iran " se tiendra au côté de ses frères syriens dans le domaine du développement et du progrès ", pendant la phase de reconstruction.
Les déclarations du général Qalandari interviennent alors que des frappes israéliennes ont visé dans la nuit de dimanche à lundi des positions des forces antiaériennes de l’armée syrienne où des combattants du Hezbollah libanais sont également déployés, faisant cinq blessés, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Il s’agit des premières frappes israéliennes sur la Syrie depuis début mai, lorsque des raids sur le nord du pays avaient mis hors service l’aéroport d’Alep et fait neuf morts selon un nouveau bilan de l’OSDH.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël. Israël commente rarement ces frappes au cas par cas, mais affirme vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.
Roger Barake, avec agences.
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