©(Source: page Facebook de la société "Al Fadel Exchange")
Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre deux entreprises syriennes dans le cadre de la loi César, mardi 30 mai. Celles-ci sont accusées d'avoir facilité l'accès du régime syrien, du Hezbollah libanais et des Gardiens de la Révolution iranienne au système financier international.
Le Département américain du Trésor a annoncé mardi des sanctions à l'encontre de deux entreprises financières syriennes,spécialisées dans les services monétaires comme les virements vers l'étranger et des services de change. Celles-ci auraient "secrètement aidé le régime syrien de Bachar al-Assad, le Hezbollah ainsi que la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (FQ-CGRI) à maintenir un accès au système financier international", selon le communiqué publié sur le site officiel du Trésor US.
(Source: page Facebook de la société "Al Fadel Exchange")
Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control) ou OFAC, a sanctionné également trois frères qui possèdent et exploitent la société "Al-Fadel Exchange".
L'OFAC précise que ces sanctions sont conformes à un décret exécutif concernant le gouvernement syrien, ainsi qu'à la loi César sur la protection civile syrienne de 2019.
D'autre part, le communiqué du Trésor affirme que les sanctions font suite aux accusations faites par l'OFAC le 28 mars 2023 contre des individus clés soutenant le régime d'Assad, à travers la production et l'exportation de Fénéthylline, un narcotique hautement addictif, plus connu sous le nom de Captagon.
Le communiqué de l'OFAC donne des détails desdites sociétés: La première, Al-Fadel Exchange, "a facilité des millions de dollars de transferts depuis 2021 vers des comptes de la Banque centrale syrienne désignée par les États-Unis au profit du gouvernement syrien et du président Bachar al-Assad". Il y souligne que le Hezbollah "a utilisé Al-Fadel Exchange pour transférer de l'argent d'autres pays de la région vers la Syrie".
(Source: page Facebook de la société "Al Adham Exchange")
L'OFAC ajoute que "le gouvernement syrien et le Hezbollah collectent des devises fortes dans des villes en dehors de la Syrie et utilisent Al-Fadel Exchange pour transférer ces fonds à la Banque centrale de Syrie. À la mi-2021, Al-Fadel Exchange a également facilité les paiements du régime d'Assad au responsable financier du Hezbollah poursuivi par les États-Unis, Muhammad Qasim al-Bazzal, en échange d'expéditions de pétrole iranien".
Al-Fadel Exchange est désigné conformément à l'E.O. 13582 pour avoir aidé matériellement, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services à l'appui de la Banque centrale de Syrie.
L'organisation est détenu et géré par trois frères de la famille Balwi, qui "étaient les seules personnes autorisées par la Banque centrale de Syrie désignée par les États-Unis à travailler au nom du Hezbollah", selon le Trésor.
La seconde société sanctionnée, du nom de "Al-Adham Exchange Company", aurait "également facilité des transferts de millions de dollars depuis 2021 vers des comptes à la Banque centrale de Syrie qui bénéficient probablement directement au gouvernement syrien et au président Bachar al-Assad".
Roger Barake
Le Département américain du Trésor a annoncé mardi des sanctions à l'encontre de deux entreprises financières syriennes,spécialisées dans les services monétaires comme les virements vers l'étranger et des services de change. Celles-ci auraient "secrètement aidé le régime syrien de Bachar al-Assad, le Hezbollah ainsi que la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (FQ-CGRI) à maintenir un accès au système financier international", selon le communiqué publié sur le site officiel du Trésor US.
(Source: page Facebook de la société "Al Fadel Exchange")
Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control) ou OFAC, a sanctionné également trois frères qui possèdent et exploitent la société "Al-Fadel Exchange".
L'OFAC précise que ces sanctions sont conformes à un décret exécutif concernant le gouvernement syrien, ainsi qu'à la loi César sur la protection civile syrienne de 2019.
D'autre part, le communiqué du Trésor affirme que les sanctions font suite aux accusations faites par l'OFAC le 28 mars 2023 contre des individus clés soutenant le régime d'Assad, à travers la production et l'exportation de Fénéthylline, un narcotique hautement addictif, plus connu sous le nom de Captagon.
Le communiqué de l'OFAC donne des détails desdites sociétés: La première, Al-Fadel Exchange, "a facilité des millions de dollars de transferts depuis 2021 vers des comptes de la Banque centrale syrienne désignée par les États-Unis au profit du gouvernement syrien et du président Bachar al-Assad". Il y souligne que le Hezbollah "a utilisé Al-Fadel Exchange pour transférer de l'argent d'autres pays de la région vers la Syrie".
(Source: page Facebook de la société "Al Adham Exchange")
L'OFAC ajoute que "le gouvernement syrien et le Hezbollah collectent des devises fortes dans des villes en dehors de la Syrie et utilisent Al-Fadel Exchange pour transférer ces fonds à la Banque centrale de Syrie. À la mi-2021, Al-Fadel Exchange a également facilité les paiements du régime d'Assad au responsable financier du Hezbollah poursuivi par les États-Unis, Muhammad Qasim al-Bazzal, en échange d'expéditions de pétrole iranien".
Al-Fadel Exchange est désigné conformément à l'E.O. 13582 pour avoir aidé matériellement, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services à l'appui de la Banque centrale de Syrie.
L'organisation est détenu et géré par trois frères de la famille Balwi, qui "étaient les seules personnes autorisées par la Banque centrale de Syrie désignée par les États-Unis à travailler au nom du Hezbollah", selon le Trésor.
La seconde société sanctionnée, du nom de "Al-Adham Exchange Company", aurait "également facilité des transferts de millions de dollars depuis 2021 vers des comptes à la Banque centrale de Syrie qui bénéficient probablement directement au gouvernement syrien et au président Bachar al-Assad".
Roger Barake
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