©Le Norvégien Casper Ruud au cours de son quart de finale de Roland-Garros contre le Danois Holger Rune mercredi à Roland-Garros. Julien De Rosa/AFP
Alexander Zverev et Casper Ruud sont de retour en demi-finales à Roland-Garros: le premier avait quitté l'an dernier la sienne sur le Central appuyé sur des béquilles alors qu'il poussait Rafael Nadal dans ses retranchements, l'autre avait poursuivi jusqu'en finale où l'Espagnol l'avait corrigé.
Dans le tableau féminin, la N.1 mondiale Iga Swiatek est bien au rendez-vous et ne se trouve plus qu'à un match de la finale tant attendue face à la N.2 Aryna Sabalenka. Il faudra pour y parvenir qu'elle écarte jeudi la surprenante Brésilienne Beatriz Haddad (14e).
De son côté, Zverev a acté son retour au plus haut niveau: un an après s'être très violemment tordu la cheville droite, l'Allemand s'est de nouveau hissé dans le dernier carré en écartant l'inattendu Argentin Tomas Etcheverry (49e) 6-4, 3-6, 6-3, 6-4.
"Je suis en demi-finales de Roland-Garros et j'en suis très heureux ! Comme je l'ai déjà dit, l'année passée a été la plus difficile de ma vie. C'est pour ça que je suis si heureux d'être de retour. Je reviens vendredi (pour sa demi-finale) et je ne peux pas être plus heureux", a commenté le joueur de 26 ans.
L'an dernier, il menait la vie dure à Nadal lorsqu'il s'est blessé. Deux jours plus tard, l'Espagnol décrochait son 14e sacre parisien.
Cette blessure l'avait tenu hors circuit le reste de la saison 2022 et il n'avait pas encore aligné quatre victoires d'affilée dans un tournoi depuis son retour début 2023.
A Roland-Garros, il en est à cinq et jouera sa troisième demi-finale d'affilée avec en ligne de mire une première finale en Majeur depuis l'US Open 2020.
"Pas terminé"
"Mon tournoi n'est pas terminé, a-t-il insisté après sa qualification mercredi. Je suis certes heureux d'être arrivé là, mais il me reste, je l'espère, deux matches à jouer. Et il ne seront pas plus faciles" que face à Etcheverry qui lui a pris son premier set du tournoi.
Dans un premier temps, il affrontera vendredi le Norvégien Casper Ruud (4e) qui s'est défait du prodige danois Holger Rune (6e) 6-1, 6-2, 3-6, 6-3.
"Je suis soulagé... Je voulais jouer détendu, mais ça a été très difficile", a reconnu Ruud, estimant avoir "joué à haut niveau" dans les trois sets qu'il a remportés, même si Rune lui a "donné beaucoup de points gratuits" dans les deux premiers, vraisemblablement parce qu'il "ne se sentait pas bien".
"Il était favori parce qu'il avait eu un meilleur début de saison que moi, mais je voulais vraiment retourner en demies", a ajouté le finaliste 2022.
L'autre demie proposera le choc tant espéré entre les deux grands favoris en l'absence de Rafel Nadal, l'Espagnol Carlos Alcaraz (N.1) et le Serbe Novak Djokovic (3e), qui se sont qualifiés mardi.
Chez les femmes, Swiatek a maîtrisé l'Américaine Coco Gauff (6e) 6-4, 6-2 lors de la réédition de la finale 2022, pour rejoindre en demies Haddad, victorieuse contre toute attente de la Tunisienne Ons Jabeur (7e) 3-6, 7-6 (7/5), 6-1.
En cas de défaite jeudi face à Haddad, Swiatek abandonnerait quoi qu'il arrive la place de N.1 mondiale à Sabalenka, que celle-ci batte la Tchèque Karolina Muchova en demies ou non, lundi lors de la publication du nouveau classement WTA.
"Fraîche"
"Je suis assez fraîche physiquement, je n'ai pas passé trop de temps sur le court pendant mes matches précédents, je suis prête à rejouer dès demain (jeudi)", a assuré la Polonaise.
Le constat est sans appel pour Gauff: l'Américaine de 19 ans s'est inclinée lors de ses sept confrontations contre la native de Varsovie, sans décrocher la moindre manche.
Une surprise s'est produite en début de journée sur le court Philippe-Chatrier quand Jabeur, finaliste de Wimbledon et de l'US Open l'an dernier, a été renversée par Haddad, l'invitée surprise de ces quarts.
La Paulista est devenue la première Brésilienne à s'offrir un ticket pour le dernier carré du Grand Chelem parisien depuis le début de l'ère Open (1968). Le tout en n'ayant jamais passé jusque-là le deuxième tour d'un Majeur.
À 27 ans, la gauchère signe le plus grand fait d'armes de sa carrière, freinée par quatre opérations et une suspension de dix mois pour un contrôle positif aux anabolisants en juillet 2019. Ses avocats avaient à l'époque réussi à prouver qu'il s'agissait d'une erreur de la pharmacie qui lui fournissait des compléments alimentaires.
Dans le tableau féminin, la N.1 mondiale Iga Swiatek est bien au rendez-vous et ne se trouve plus qu'à un match de la finale tant attendue face à la N.2 Aryna Sabalenka. Il faudra pour y parvenir qu'elle écarte jeudi la surprenante Brésilienne Beatriz Haddad (14e).
De son côté, Zverev a acté son retour au plus haut niveau: un an après s'être très violemment tordu la cheville droite, l'Allemand s'est de nouveau hissé dans le dernier carré en écartant l'inattendu Argentin Tomas Etcheverry (49e) 6-4, 3-6, 6-3, 6-4.
"Je suis en demi-finales de Roland-Garros et j'en suis très heureux ! Comme je l'ai déjà dit, l'année passée a été la plus difficile de ma vie. C'est pour ça que je suis si heureux d'être de retour. Je reviens vendredi (pour sa demi-finale) et je ne peux pas être plus heureux", a commenté le joueur de 26 ans.
L'an dernier, il menait la vie dure à Nadal lorsqu'il s'est blessé. Deux jours plus tard, l'Espagnol décrochait son 14e sacre parisien.
Cette blessure l'avait tenu hors circuit le reste de la saison 2022 et il n'avait pas encore aligné quatre victoires d'affilée dans un tournoi depuis son retour début 2023.
A Roland-Garros, il en est à cinq et jouera sa troisième demi-finale d'affilée avec en ligne de mire une première finale en Majeur depuis l'US Open 2020.
"Pas terminé"
"Mon tournoi n'est pas terminé, a-t-il insisté après sa qualification mercredi. Je suis certes heureux d'être arrivé là, mais il me reste, je l'espère, deux matches à jouer. Et il ne seront pas plus faciles" que face à Etcheverry qui lui a pris son premier set du tournoi.
Dans un premier temps, il affrontera vendredi le Norvégien Casper Ruud (4e) qui s'est défait du prodige danois Holger Rune (6e) 6-1, 6-2, 3-6, 6-3.
"Je suis soulagé... Je voulais jouer détendu, mais ça a été très difficile", a reconnu Ruud, estimant avoir "joué à haut niveau" dans les trois sets qu'il a remportés, même si Rune lui a "donné beaucoup de points gratuits" dans les deux premiers, vraisemblablement parce qu'il "ne se sentait pas bien".
"Il était favori parce qu'il avait eu un meilleur début de saison que moi, mais je voulais vraiment retourner en demies", a ajouté le finaliste 2022.
L'autre demie proposera le choc tant espéré entre les deux grands favoris en l'absence de Rafel Nadal, l'Espagnol Carlos Alcaraz (N.1) et le Serbe Novak Djokovic (3e), qui se sont qualifiés mardi.
Chez les femmes, Swiatek a maîtrisé l'Américaine Coco Gauff (6e) 6-4, 6-2 lors de la réédition de la finale 2022, pour rejoindre en demies Haddad, victorieuse contre toute attente de la Tunisienne Ons Jabeur (7e) 3-6, 7-6 (7/5), 6-1.
En cas de défaite jeudi face à Haddad, Swiatek abandonnerait quoi qu'il arrive la place de N.1 mondiale à Sabalenka, que celle-ci batte la Tchèque Karolina Muchova en demies ou non, lundi lors de la publication du nouveau classement WTA.
"Fraîche"
"Je suis assez fraîche physiquement, je n'ai pas passé trop de temps sur le court pendant mes matches précédents, je suis prête à rejouer dès demain (jeudi)", a assuré la Polonaise.
Le constat est sans appel pour Gauff: l'Américaine de 19 ans s'est inclinée lors de ses sept confrontations contre la native de Varsovie, sans décrocher la moindre manche.
Une surprise s'est produite en début de journée sur le court Philippe-Chatrier quand Jabeur, finaliste de Wimbledon et de l'US Open l'an dernier, a été renversée par Haddad, l'invitée surprise de ces quarts.
La Paulista est devenue la première Brésilienne à s'offrir un ticket pour le dernier carré du Grand Chelem parisien depuis le début de l'ère Open (1968). Le tout en n'ayant jamais passé jusque-là le deuxième tour d'un Majeur.
À 27 ans, la gauchère signe le plus grand fait d'armes de sa carrière, freinée par quatre opérations et une suspension de dix mois pour un contrôle positif aux anabolisants en juillet 2019. Ses avocats avaient à l'époque réussi à prouver qu'il s'agissait d'une erreur de la pharmacie qui lui fournissait des compléments alimentaires.
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