©Photo satellite de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), montrant l'arrivée de l'ouragan Agatha au-dessus du Mexique, le 31 mai 2022. (Photo - / RAMMB/NOAA/NESDIS / AFP)
Le phénomène météorologique El Niño, caractérisé par des températures plus élevées au niveau mondial, a débuté jeudi 6 juin selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Il risque d'accuentuer les effets du réchauffement climatique sur l'ensemble du globe.
Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, a officiellement commencé, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Il devrait "se renforcer graduellement" dans les mois qui viennent, laissant craindre un nouveau réchauffement planétaire et une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes.
El Niño est un phénomène climatique naturel caractérisé par des températures de surface plus chaudes que la normale dans l'océan Pacifique équatorial, mais il a des conséquences pour toute la planète. Il se produit environ tous les deux à sept ans.
La dernière période El Niño remonte à 2018-2019 et a laissé la place à un épisode particulièrement long de presque trois ans de La Niña, qui provoque les effets inverses et notamment une baisse des températures.
Mais en dépit de cet effet modérateur, les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées.
Source: AFP
Début mai, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) avait averti que la période 2023-2027 serait avec quasi certitude la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l'effet combiné d'El Niño et du réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.
L'OMM estime à 66% la probabilité que la température moyenne annuelle à la surface du globe dépasse de 1,5°C les niveaux préindustriels pendant au moins l'une des cinq prochaines années. C'était l'une des limites à ne pas dépasser fixées par l'Accord de Paris de 2015.
À ce stade, il n'est pas encore possible de prédire l'intensité ou la durée de l'actuel El Niño. Le dernier en date était considéré comme faible, mais celui d'avant, entre 2014 et 2016, était puissant et il a eu des conséquences désastreuses. En général, les effets d'El Niño sur les températures se font sentir l'année suivant son émergence.
Les scientifiques craignent que cet été et le suivant ne soient particulièrement difficiles dans certaines régions, notamment les plus défavorisées.
En hiver, ce phénomène entraînerait des conditions plus humides que la moyenne dans certaines régions du pays, du sud de la Californie à la côte du Golfe, mais des conditions plus sèches dans le nord-ouest du Pacifique et la vallée de l'Ohio. Il augmente également les risques de températures plus élevées que les normales dans les régions septentrionales du pays.
Malo Pinatel, avec AFP
Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, a officiellement commencé, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Il devrait "se renforcer graduellement" dans les mois qui viennent, laissant craindre un nouveau réchauffement planétaire et une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes.
El Niño est un phénomène climatique naturel caractérisé par des températures de surface plus chaudes que la normale dans l'océan Pacifique équatorial, mais il a des conséquences pour toute la planète. Il se produit environ tous les deux à sept ans.
La dernière période El Niño remonte à 2018-2019 et a laissé la place à un épisode particulièrement long de presque trois ans de La Niña, qui provoque les effets inverses et notamment une baisse des températures.
Mais en dépit de cet effet modérateur, les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées.
Source: AFP
Début mai, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) avait averti que la période 2023-2027 serait avec quasi certitude la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l'effet combiné d'El Niño et du réchauffement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.
L'OMM estime à 66% la probabilité que la température moyenne annuelle à la surface du globe dépasse de 1,5°C les niveaux préindustriels pendant au moins l'une des cinq prochaines années. C'était l'une des limites à ne pas dépasser fixées par l'Accord de Paris de 2015.
À ce stade, il n'est pas encore possible de prédire l'intensité ou la durée de l'actuel El Niño. Le dernier en date était considéré comme faible, mais celui d'avant, entre 2014 et 2016, était puissant et il a eu des conséquences désastreuses. En général, les effets d'El Niño sur les températures se font sentir l'année suivant son émergence.
Les scientifiques craignent que cet été et le suivant ne soient particulièrement difficiles dans certaines régions, notamment les plus défavorisées.
En hiver, ce phénomène entraînerait des conditions plus humides que la moyenne dans certaines régions du pays, du sud de la Californie à la côte du Golfe, mais des conditions plus sèches dans le nord-ouest du Pacifique et la vallée de l'Ohio. Il augmente également les risques de températures plus élevées que les normales dans les régions septentrionales du pays.
Malo Pinatel, avec AFP
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