Les Forces libanaises ont appelé les députés « hésitants » à assumer leurs responsabilités pour que le Liban soit doté d’un président, au terme de la réunion parlementaire électorale, mercredi. Ils ont dans le même temps vivement critiqué la manière avec laquelle le président de la Chambre, Nabih Berry, également chef du mouvement Amal, gère cette échéance.
Au terme d’une réunion qu’il a tenue en vidéoconférence, mardi matin, le bloc parlementaire des FL en a appelé à « la sagesse et au sens des responsabilités » des députés, durant la séance électorale de mercredi, pendant que son chef, Samir Geagea, critiquait vivement M. Berry.
S’adressant nommément au président de la Chambre, sur son compte Twitter, M. Geagea a souligné que « le dialogue ne signifie pas qu’un camp déterminé procède au choix du candidat qui lui convient, avant d’appeler les autres à des concertations dans le seul but de l’élire ». « Nous sommes censés élire un président et non pas (réaliser) des ententes tribales », a-t-il ajouté.
M. Geagea répondait ainsi aux propos que le chef du législatif a tenus dans le cadre d’une interview au quotidien arabophone, Al-Liwaa, parue mardi matin. M. Berry y minimise l’importance de l’élection d’un chef de l’État, lors de la réunion de mercredi, en affirmant : « À supposer que Jihad Azour (candidat d’une coalition parlementaire constituée autour de l’opposition) est élu demain, ou Sleiman Frangié, (candidat d’Amal et du Hezbollah), combien de temps pensez-vous qu’il faudra pour désigner un Premier ministre, puis pour former un gouvernement, à l’ombre de la tension qui prévaut. ? D’ici là, le pays aura disparu », a-t-il averti, en réitérant son appel au dialogue et en laissant clairement entendre qu’un défaut de quorum empêchera le passage au second tour de l’élection, demain mercredi. Un défaut de quorum, motivé selon M. Berry, par « le danger de perdre » que sentirait une partie déterminée. Pour lui, un défaut de quorum est « un droit constitutionnel aux deux camps ».
Il n’en demeure pas moins que le bloc des FL a fait assumer à l’avance, aux députés qui provoqueront un défaut de quorum, « la responsabilité du maintien du blocage et de ses effets aux plans politique et financier » sur le pays.
Il a stigmatisé le « discours fait d’intimidation » du camp Amal-Hezbollah « qui cherche à imposer son candidat en faisant fi de l’équilibre des forces au Parlement, et en criant au complot, alors que le complot se traduit par le blocage de la présidentielle et l’atteinte portée à la stabilité et à l’ordre public, ainsi qu’à chaque citoyen qui veut vivre à l’ombre d’un État ».
Le bloc a souligné « la responsabilité constitutionnelle qui incombe aux députés pour élire un nouveau président ». Ils ont en particulier interpellé les députés « hésitants », avant de réaffirmer que tous ses membres voteront pour M. Azour.
Au terme d’une réunion qu’il a tenue en vidéoconférence, mardi matin, le bloc parlementaire des FL en a appelé à « la sagesse et au sens des responsabilités » des députés, durant la séance électorale de mercredi, pendant que son chef, Samir Geagea, critiquait vivement M. Berry.
S’adressant nommément au président de la Chambre, sur son compte Twitter, M. Geagea a souligné que « le dialogue ne signifie pas qu’un camp déterminé procède au choix du candidat qui lui convient, avant d’appeler les autres à des concertations dans le seul but de l’élire ». « Nous sommes censés élire un président et non pas (réaliser) des ententes tribales », a-t-il ajouté.
M. Geagea répondait ainsi aux propos que le chef du législatif a tenus dans le cadre d’une interview au quotidien arabophone, Al-Liwaa, parue mardi matin. M. Berry y minimise l’importance de l’élection d’un chef de l’État, lors de la réunion de mercredi, en affirmant : « À supposer que Jihad Azour (candidat d’une coalition parlementaire constituée autour de l’opposition) est élu demain, ou Sleiman Frangié, (candidat d’Amal et du Hezbollah), combien de temps pensez-vous qu’il faudra pour désigner un Premier ministre, puis pour former un gouvernement, à l’ombre de la tension qui prévaut. ? D’ici là, le pays aura disparu », a-t-il averti, en réitérant son appel au dialogue et en laissant clairement entendre qu’un défaut de quorum empêchera le passage au second tour de l’élection, demain mercredi. Un défaut de quorum, motivé selon M. Berry, par « le danger de perdre » que sentirait une partie déterminée. Pour lui, un défaut de quorum est « un droit constitutionnel aux deux camps ».
Il n’en demeure pas moins que le bloc des FL a fait assumer à l’avance, aux députés qui provoqueront un défaut de quorum, « la responsabilité du maintien du blocage et de ses effets aux plans politique et financier » sur le pays.
Il a stigmatisé le « discours fait d’intimidation » du camp Amal-Hezbollah « qui cherche à imposer son candidat en faisant fi de l’équilibre des forces au Parlement, et en criant au complot, alors que le complot se traduit par le blocage de la présidentielle et l’atteinte portée à la stabilité et à l’ordre public, ainsi qu’à chaque citoyen qui veut vivre à l’ombre d’un État ».
Le bloc a souligné « la responsabilité constitutionnelle qui incombe aux députés pour élire un nouveau président ». Ils ont en particulier interpellé les députés « hésitants », avant de réaffirmer que tous ses membres voteront pour M. Azour.
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