Une réunion en tête-à-tête s'est tenue à l'Élysée entre le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane. M. Macron aurait encouragé son hôte à engager des discussions avec l'Iran afin d'aboutir à un déblocage de la présidentielle au Liban.
Le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, ont "rappelé la nécessité de mettre rapidement un terme à la vacance politique institutionnelle au Liban", jugeant que celle-ci "reste l’obstacle majeur à une résolution de la sévère crise socio-économique" dans laquelle le pays est plongé.
M. Macron a accueilli vendredi à l'Élysée, le prince héritier d'Arabie saoudite, pour un déjeuner de travail au cours duquel nombre de sujets ont été abordés: de la guerre en Ukraine à l'Iran en passant par la crise libanaise et la Syrie.
L’Élysée n’a pas immédiatement publié de communiqué au terme de la réunion, et les deux dirigeants français et saoudien n'ont fait aucune déclaration à la presse, rapporte la journaliste de l’AFP, Delphine Touitou. Ce n'est qu'en soirée que la présidence française a fait état des points sur lesquels le tour d'horizon effectué par MM. Macron et ben Salman a porté. Pour ce qui est du Liban, ils ont seulement "rappelé la nécessité de mettre rapidement un terme à la vacance politique institutionnelle au Liban, qui reste l’obstacle majeur à une résolution de la sévère crise socio-économique", selon le communiqué de l'Élysée.
Selon divers médias locaux, le Liban a figuré en bonne place dans les discussions bilatérales. De mêmes sources, on indique que M. Macron intervenait peu sur le sujet, notamment sur les solutions possibles, laissant son hôte donner son point de vue.
Les pourparlers franco-saoudiens se sont déroulés à l’occasion d’un "déjeuner en tête-à-tête", selon les précisions de la présidence française. L'objectif est de "donner des perspectives bilatérales et d’étudier les grands dossiers du moment, qu'ils soient régionaux ou qu'il s'agisse de l'Ukraine".
La seule indication officielle au sujet du dossier libanais se rapporte au fait qu’Emmanuel Macron souhaite pousser les Saoudiens "à engager la conversation avec les Iraniens et avec d'autres pour créer des conditions favorables à l'élection d'un président" libanais.
L’Arabie saoudite et la France font partie du groupe des cinq pays engagés dans une mission visant, aux côtés des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, à débloquer la présidentielle.
Le dossier de la présidentielle française pourrait, estime-t-on à Paris, bénéficier du rapprochement, en mars dernier, entre Téhéran et Riyad, les deux exerçant une influence prépondérante au Liban. Riyad, rappelle-t-on, soutient à fond les partis et les courants souverainistes au Liban, face notamment au Hezbollah, un parti armé qui puise sa force de l’appui militaire et politique que lui assure l’Iran.
L'Arabie Saoudite est aussi le pays qui, avec les autres monarchies du Golfe, peut soutenir financièrement le Liban, plongé dans une crise historique alors que les Européens sont, eux, focalisés sur l'Ukraine.
Quoi qu’il en soit, la crise politique libanaise a, semble-t-il, figuré aussi au menu des discussions que les membres de la délégation officielle saoudienne, accompagnant MBS, ont eues avec leurs homologues français à l’Élysée.
La visite de MBS à Paris, la seconde après celle de juillet 2022 dans la capitale française, intervient alors que la France s’apprête à dépêcher en début de semaine, son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Beyrouth, pour une mission de bons offices destinée à paver la voie à une nouvelle dynamique diplomatique française. De retour à Paris, l’émissaire français, qui doit s’entretenir avec plusieurs responsables libanais, remettra au président Macron un rapport sur les résultats de ses discussions beyrouthines.
Jean-Yves Le Drian n'a pas pris part au déjeuner de l’Élysée mais aurait tenu une réunion avec la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, consacrée au dossier libanais, avant son départ pour Beyrouth.
Le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, ont "rappelé la nécessité de mettre rapidement un terme à la vacance politique institutionnelle au Liban", jugeant que celle-ci "reste l’obstacle majeur à une résolution de la sévère crise socio-économique" dans laquelle le pays est plongé.
M. Macron a accueilli vendredi à l'Élysée, le prince héritier d'Arabie saoudite, pour un déjeuner de travail au cours duquel nombre de sujets ont été abordés: de la guerre en Ukraine à l'Iran en passant par la crise libanaise et la Syrie.
L’Élysée n’a pas immédiatement publié de communiqué au terme de la réunion, et les deux dirigeants français et saoudien n'ont fait aucune déclaration à la presse, rapporte la journaliste de l’AFP, Delphine Touitou. Ce n'est qu'en soirée que la présidence française a fait état des points sur lesquels le tour d'horizon effectué par MM. Macron et ben Salman a porté. Pour ce qui est du Liban, ils ont seulement "rappelé la nécessité de mettre rapidement un terme à la vacance politique institutionnelle au Liban, qui reste l’obstacle majeur à une résolution de la sévère crise socio-économique", selon le communiqué de l'Élysée.
Selon divers médias locaux, le Liban a figuré en bonne place dans les discussions bilatérales. De mêmes sources, on indique que M. Macron intervenait peu sur le sujet, notamment sur les solutions possibles, laissant son hôte donner son point de vue.
Les pourparlers franco-saoudiens se sont déroulés à l’occasion d’un "déjeuner en tête-à-tête", selon les précisions de la présidence française. L'objectif est de "donner des perspectives bilatérales et d’étudier les grands dossiers du moment, qu'ils soient régionaux ou qu'il s'agisse de l'Ukraine".
La seule indication officielle au sujet du dossier libanais se rapporte au fait qu’Emmanuel Macron souhaite pousser les Saoudiens "à engager la conversation avec les Iraniens et avec d'autres pour créer des conditions favorables à l'élection d'un président" libanais.
L’Arabie saoudite et la France font partie du groupe des cinq pays engagés dans une mission visant, aux côtés des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, à débloquer la présidentielle.
Le dossier de la présidentielle française pourrait, estime-t-on à Paris, bénéficier du rapprochement, en mars dernier, entre Téhéran et Riyad, les deux exerçant une influence prépondérante au Liban. Riyad, rappelle-t-on, soutient à fond les partis et les courants souverainistes au Liban, face notamment au Hezbollah, un parti armé qui puise sa force de l’appui militaire et politique que lui assure l’Iran.
L'Arabie Saoudite est aussi le pays qui, avec les autres monarchies du Golfe, peut soutenir financièrement le Liban, plongé dans une crise historique alors que les Européens sont, eux, focalisés sur l'Ukraine.
Quoi qu’il en soit, la crise politique libanaise a, semble-t-il, figuré aussi au menu des discussions que les membres de la délégation officielle saoudienne, accompagnant MBS, ont eues avec leurs homologues français à l’Élysée.
La visite de MBS à Paris, la seconde après celle de juillet 2022 dans la capitale française, intervient alors que la France s’apprête à dépêcher en début de semaine, son ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Beyrouth, pour une mission de bons offices destinée à paver la voie à une nouvelle dynamique diplomatique française. De retour à Paris, l’émissaire français, qui doit s’entretenir avec plusieurs responsables libanais, remettra au président Macron un rapport sur les résultats de ses discussions beyrouthines.
Jean-Yves Le Drian n'a pas pris part au déjeuner de l’Élysée mais aurait tenu une réunion avec la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, consacrée au dossier libanais, avant son départ pour Beyrouth.
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