Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, dimanche a fustigé la tournure de la dernière séance parlementaire pour l’élection d’un président. Mercredi, la douzième séance s’est terminée en véritable queue de poisson, avec un bulletin qui manquait.
Dans son homélie, le patriarche s’est demandé « comment accepter le scandale de cette séance, après huit mois de vacances présidentielle et d'attente ». Et d’ajouter : « La Constitution et le système démocratique ont été froidement violés. Est-ce ainsi que nous commémorons le centenaire du Liban, ce pays exceptionnel qui incarne la coexistence entre chrétiens et musulmans, les libertés publiques, la démocratie, la diversité culturelle et religieuse dans l'unité ? »
Il a par ailleurs appelé les responsables politiques « à corriger leurs erreurs et à tenir compte des besoins de l'État et des citoyens ».
Audi
Pour sa part, le métropolite de Beyrouth, Mgr Elias Audi, a critiqué comme le patriarche Raï, l’inefficacité et l'irresponsabilité des députés libanais dans le processus d'élection présidentielle.
Il a souligné que les responsables ne respectent pas leur devoir d'élire un président conformément à la Constitution, ce qui entrave le salut du pays. Mgr Audi a ajouté : « N'est-il pas temps d'abandonner les égoïsmes et les intérêts personnels au profit du salut du pays ? »
Dans son homélie, le patriarche s’est demandé « comment accepter le scandale de cette séance, après huit mois de vacances présidentielle et d'attente ». Et d’ajouter : « La Constitution et le système démocratique ont été froidement violés. Est-ce ainsi que nous commémorons le centenaire du Liban, ce pays exceptionnel qui incarne la coexistence entre chrétiens et musulmans, les libertés publiques, la démocratie, la diversité culturelle et religieuse dans l'unité ? »
Il a par ailleurs appelé les responsables politiques « à corriger leurs erreurs et à tenir compte des besoins de l'État et des citoyens ».
Audi
Pour sa part, le métropolite de Beyrouth, Mgr Elias Audi, a critiqué comme le patriarche Raï, l’inefficacité et l'irresponsabilité des députés libanais dans le processus d'élection présidentielle.
Il a souligné que les responsables ne respectent pas leur devoir d'élire un président conformément à la Constitution, ce qui entrave le salut du pays. Mgr Audi a ajouté : « N'est-il pas temps d'abandonner les égoïsmes et les intérêts personnels au profit du salut du pays ? »
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