À l'issue de sa rencontre jeudi avec Jean-Yves le Drian, envoyé spécial du président français Emmanuel Macron, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a souligné «la nécessité du dialogue», mais minimisé l'importance de l'appel au dialogue lancé par le tandem Amal-Hezbollah.
«L’appel au dialogue est en apparence bon, mais la présidentielle ne se déroule pas par le biais d’un dialogue. Nous leur avions proposé (au camp du 8 Mars) plusieurs noms, mais ils ont insisté dès le départ sur Sleiman Frangié. Pourquoi réclament-ils le dialogue alors que tout ce qu’ils veulent c’est d’essayer de nous convaincre de (soutenir) leur candidat», a affirmé M. Geagea.
Il a assuré que les forces de l’opposition sont «prêtes à s'entendre sur un candidat, mais pas selon la méthode actuellement entreprise par le camp de la Moumanaa (axe pro-iranien) attaché à la candidature de Sleiman Frangié». M. Geagea a également fait valoir que «le dialogue n'a jamais été interrompu avec les responsables français dans le passé» et que «M. Le Drian n’est pas venu nous convaincre d’appuyer la candidature de Sleiman Frangié et n’a pas non plus présenté une autre proposition».
Et M. Geagea d’ajouter: «M. Le Drian s’emploie à trouver une solution. Il est le bienvenu comme tout autre représentant étranger, mais la présidentielle est une question interne qui ne se règle pas à travers le dialogue. Il incombe donc aux députés et aux blocs parlementaires de parvenir à une solution.»
Plus tôt dans la journée Jean-Yves le Drian a annoncé «n'être porteur d’aucune initiative» pour le moment, assurant toutefois qu’il «communiquera avec toutes les parties libanaises et élaborera un agenda de réformes pour sortir le Liban de la crise». Il a souligné à cet effet que «la solution viendra des Libanais» eux-mêmes et que «cette première visite sera suivie d’une série d’autres, en vue de tirer le Liban de l’impasse au niveau de l'élection présidentielle».
Le diplomate français a tenu ces propos au terme d’une rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï à Bkerké. Accompagné par l'ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, M. Le Drian a également été reçu au Grand Sérail par le Premier ministre sortant, Najib Mikati. Cette série de rencontres s’inscrit dans le cadre de la mission de l’envoyé spécial au Liban qui tente d'ouvrir la voie au déblocage de l'élection présidentielle dont la vacance dure depuis huit mois.
L'objectif de sa première visite «est d'explorer la situation afin d'aider à trouver des solutions à la crise que traverse le Liban et de discuter avec les différentes parties de la manière pour arriver à la solution souhaitée», a indiqué M. Le Drian.
Le diplomate français a par ailleurs souligné qu'un vote au Parlement des réformes requises préparées par le gouvernement donnerait une impulsion pour parvenir aux solutions espérées.
«L’appel au dialogue est en apparence bon, mais la présidentielle ne se déroule pas par le biais d’un dialogue. Nous leur avions proposé (au camp du 8 Mars) plusieurs noms, mais ils ont insisté dès le départ sur Sleiman Frangié. Pourquoi réclament-ils le dialogue alors que tout ce qu’ils veulent c’est d’essayer de nous convaincre de (soutenir) leur candidat», a affirmé M. Geagea.
Il a assuré que les forces de l’opposition sont «prêtes à s'entendre sur un candidat, mais pas selon la méthode actuellement entreprise par le camp de la Moumanaa (axe pro-iranien) attaché à la candidature de Sleiman Frangié». M. Geagea a également fait valoir que «le dialogue n'a jamais été interrompu avec les responsables français dans le passé» et que «M. Le Drian n’est pas venu nous convaincre d’appuyer la candidature de Sleiman Frangié et n’a pas non plus présenté une autre proposition».
Et M. Geagea d’ajouter: «M. Le Drian s’emploie à trouver une solution. Il est le bienvenu comme tout autre représentant étranger, mais la présidentielle est une question interne qui ne se règle pas à travers le dialogue. Il incombe donc aux députés et aux blocs parlementaires de parvenir à une solution.»
Plus tôt dans la journée Jean-Yves le Drian a annoncé «n'être porteur d’aucune initiative» pour le moment, assurant toutefois qu’il «communiquera avec toutes les parties libanaises et élaborera un agenda de réformes pour sortir le Liban de la crise». Il a souligné à cet effet que «la solution viendra des Libanais» eux-mêmes et que «cette première visite sera suivie d’une série d’autres, en vue de tirer le Liban de l’impasse au niveau de l'élection présidentielle».
Le diplomate français a tenu ces propos au terme d’une rencontre avec le patriarche maronite, Béchara Raï à Bkerké. Accompagné par l'ambassadrice de France au Liban, Anne Grillo, M. Le Drian a également été reçu au Grand Sérail par le Premier ministre sortant, Najib Mikati. Cette série de rencontres s’inscrit dans le cadre de la mission de l’envoyé spécial au Liban qui tente d'ouvrir la voie au déblocage de l'élection présidentielle dont la vacance dure depuis huit mois.
L'objectif de sa première visite «est d'explorer la situation afin d'aider à trouver des solutions à la crise que traverse le Liban et de discuter avec les différentes parties de la manière pour arriver à la solution souhaitée», a indiqué M. Le Drian.
Le diplomate français a par ailleurs souligné qu'un vote au Parlement des réformes requises préparées par le gouvernement donnerait une impulsion pour parvenir aux solutions espérées.
Lire aussi
Commentaires