©Le président américain Joe Biden et le Premier ministre indien Narendra Modi à la Maison Blanche à Washington, le 22 juin 2023. (Photo Stefani Reynolds / AFP)
En visite aux Etats-Unis, le Premier ministre indien Narendra Modi, qui a rencontré jeudi le président américain Joe Biden, a loué la "nouvelle énergie" du partenariat avec les États-Unis, tout en rejetant les critiques sur son bilan en matière de droits et de libertés.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a loué jeudi à Washington la "nouvelle énergie" du partenariat avec les États-Unis tout en rejetant les critiques sur son bilan en matière de droits et libertés.
Dans un long communiqué annonçant de gros contrats et promettant des partenariats plus poussés dans de multiples domaines, Joe Biden et son invité assurent avoir établi "la vision la plus complète à ce jour pour le progrès de la relation bilatérale".
Le président américain, soucieux de resserrer le lien avec l'Inde pour tenir tête à la Chine, a loué lors d'une conférence de presse une relation bilatérale "plus forte, plus étroite et plus dynamique que jamais".
Chose très rare, si ce n'est inédite, pour un dirigeant qui évite les interactions de ce genre, le dirigeant nationaliste hindou a répondu lors de cet événement à une journaliste américaine. Cette dernière l'a interrogé sur les accusations de répression des musulmans et de dérive autoritaire émises par de nombreuses associations ainsi que par l'ONU. "Dans les valeurs démocratiques de l'Inde, il n'y a absolument aucune discrimination", a-t-il dit.
L'annonce la plus forte de la visite a été celle de la fabrication à venir en Inde de moteurs pour avions de chasse par le conglomérat General Electric. L'Inde va par ailleurs acquérir des drones de combat américains.
Joe Biden ne peut que se réjouir de voir l'Inde diversifier ses équipements de défense, elle qui est historiquement dépendante de la Russie en la matière, et qui a adopté une position réservée face à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine. Narendra Modi a toutefois appelé jeudi, dans son communiqué commun avec le président américain, à respecter "l'intégrité territoriale et la souveraineté" de l'Ukraine.
La visite a aussi permis d'approfondir la relation économique. Le groupe américain Micron, poids lourd des semi-conducteurs, a par exemple annoncé un investissement de plus de 800 millions de dollars dans une usine en Inde.
Les États-Unis ne sont pas les seuls à courtiser le pays le plus peuplé du monde. Narendra Modi sera le 14 juillet l'invité d'honneur du défilé militaire de la fête nationale française, à Paris.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a loué jeudi à Washington la "nouvelle énergie" du partenariat avec les États-Unis tout en rejetant les critiques sur son bilan en matière de droits et libertés.
Dans un long communiqué annonçant de gros contrats et promettant des partenariats plus poussés dans de multiples domaines, Joe Biden et son invité assurent avoir établi "la vision la plus complète à ce jour pour le progrès de la relation bilatérale".
Le président américain, soucieux de resserrer le lien avec l'Inde pour tenir tête à la Chine, a loué lors d'une conférence de presse une relation bilatérale "plus forte, plus étroite et plus dynamique que jamais".
Chose très rare, si ce n'est inédite, pour un dirigeant qui évite les interactions de ce genre, le dirigeant nationaliste hindou a répondu lors de cet événement à une journaliste américaine. Cette dernière l'a interrogé sur les accusations de répression des musulmans et de dérive autoritaire émises par de nombreuses associations ainsi que par l'ONU. "Dans les valeurs démocratiques de l'Inde, il n'y a absolument aucune discrimination", a-t-il dit.
L'annonce la plus forte de la visite a été celle de la fabrication à venir en Inde de moteurs pour avions de chasse par le conglomérat General Electric. L'Inde va par ailleurs acquérir des drones de combat américains.
Joe Biden ne peut que se réjouir de voir l'Inde diversifier ses équipements de défense, elle qui est historiquement dépendante de la Russie en la matière, et qui a adopté une position réservée face à Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine. Narendra Modi a toutefois appelé jeudi, dans son communiqué commun avec le président américain, à respecter "l'intégrité territoriale et la souveraineté" de l'Ukraine.
La visite a aussi permis d'approfondir la relation économique. Le groupe américain Micron, poids lourd des semi-conducteurs, a par exemple annoncé un investissement de plus de 800 millions de dollars dans une usine en Inde.
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