Le Courant patriotique libre (CPL) a estimé mardi, que l’appel lancé par le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, à organiser rapidement le retour des réfugiés syriens dans leur pays, est «une manière d’accorder une légitimité au gouvernement».
Lundi, M. Geagea avait appelé les parties présentes au gouvernement, notamment le CPL, à assumer leurs responsabilités et à élaborer un plan clair pour le retour des réfugiés dans les plus brefs délais. Il s’est basé pour cela sur «les informations qui ont fuité au sujet de l’ambiance positive qui a marqué la visite du ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, à Damas, auquel le ministre syrien de l’Intérieur a fait part de la volonté de son pays de satisfaire les demandes du Liban à ce sujet». M. Geagea avait souligné que «tout retard du gouvernement à cet égard sera injustifié et constituera une complicité dans la tentative d’implantater des réfugiés syriens au Liban».
«Le CPL voudrait rappeler à M. Geagea que son parti avait (en 2011) défendu l’accueil des réfugiés syriens et avait pris part aux campagnes menées contre le CPL (qui s’était alors opposé à cette mesure) l’accusant de racisme», lit-on dans un communiqué publié par le bureau de presse du parti. Il a par ailleurs souligné que les ministres proches du CPL ne prennent pas part aux réunions «non constitutionnelles et non conformes au pacte» du gouvernement. Il a, à cet égard, accusé les FL d’«assurer une couverture» aux décisions prises en Conseil des ministres, dont la «légitimité n’est pas reconnue par le CPL.
Pour le CPL, la «détermination» des FL à «déformer la réalité est une manière d’accorder la légitimité au gouvernement, ce qui a pour conséquence de prolonger la vacance présidentielle».
Cette polémique intervient alors que les deux partis ont récemment unifié leurs positions au sujet de la bataille présidentielle.
Lundi, M. Geagea avait appelé les parties présentes au gouvernement, notamment le CPL, à assumer leurs responsabilités et à élaborer un plan clair pour le retour des réfugiés dans les plus brefs délais. Il s’est basé pour cela sur «les informations qui ont fuité au sujet de l’ambiance positive qui a marqué la visite du ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, à Damas, auquel le ministre syrien de l’Intérieur a fait part de la volonté de son pays de satisfaire les demandes du Liban à ce sujet». M. Geagea avait souligné que «tout retard du gouvernement à cet égard sera injustifié et constituera une complicité dans la tentative d’implantater des réfugiés syriens au Liban».
«Le CPL voudrait rappeler à M. Geagea que son parti avait (en 2011) défendu l’accueil des réfugiés syriens et avait pris part aux campagnes menées contre le CPL (qui s’était alors opposé à cette mesure) l’accusant de racisme», lit-on dans un communiqué publié par le bureau de presse du parti. Il a par ailleurs souligné que les ministres proches du CPL ne prennent pas part aux réunions «non constitutionnelles et non conformes au pacte» du gouvernement. Il a, à cet égard, accusé les FL d’«assurer une couverture» aux décisions prises en Conseil des ministres, dont la «légitimité n’est pas reconnue par le CPL.
Pour le CPL, la «détermination» des FL à «déformer la réalité est une manière d’accorder la légitimité au gouvernement, ce qui a pour conséquence de prolonger la vacance présidentielle».
Cette polémique intervient alors que les deux partis ont récemment unifié leurs positions au sujet de la bataille présidentielle.
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