Sous une neige propice aux surprises et fatale aux favoris, l'Autrichien Johannes Strolz a signé son premier succès en Coupe du monde en remportant aujourd’hui le slalom d'Adelboden devant son compatriote Manuel Feller.
« C'est tellement serré, quand vous voyez combien de skieurs sont proches (...) Aujourd'hui j'ai été chanceux », s'est réjoui le skieur de 29 ans, qui n'avait jamais fait mieux qu'une dixième place en 2020 lors du slalom de Madonna di Campiglio.
Septième de la première manche, le fils du champion olympique du combiné en 1988, Hubert Strolz, a su résister dans la deuxième au passage des skieurs mieux placés, visiblement gênés par les flocons et la couche de neige fraîche sur la piste.
Avec quatorze concurrents en moins d'une seconde au cumul des deux manches, dans une lumière si pâle qu'on ne distinguait plus les crêtes, l'épreuve d'Adelboden a offert une bagarre à suspense.
A ce jeu, les Autrichiens ont fait parler leur densité : après avoir placé cinq coureurs dans les dix premiers de la première manche, ils ont occupé les deux premières marches du podium, Strolz devançant Manuel Feller de 17/100.
Trois leaders éliminés
« Il y a toujours un Autrichien qui en cache un autre. Par moments, certains que l'on n'attend pas arrivent à faire un très bon résultat et portent l'équipe », a résumé le Français Alexis Pinturault, détenteur du gros globe et éliminé en deuxième manche.
Manuel Feller, déjà deuxième du géant samedi derrière le Suisse Marco Odermatt, intouchable, a confié avoir « traversé une période vraiment difficile l'année dernière », quand les succès autrichiens reposaient encore sur Marco Schwarz (onzième dimanche).
Troisième à 29/100, l'Allemand Linus Strasser monte sur son premier podium depuis le parallèle par équipes de Lenzerheide en mars dernier, et confirme son aisance sur la Chuesnisbärgli, où il avait pris la deuxième place il y a un an.
Marco Odermatt, qui ne participe pas aux slaloms mais a remporté samedi son quatrième géant en cinq épreuves, reste largement en tête du classement général, 376 points devant le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde.
Si la course au gros globe semble déjà quasiment jouée, la suprématie entre les piquets serrés reste très indécise, avec l'élimination dès la première manche des trois leaders du classement de la spécialité.
Parti avec le premier dossard, le Norvégien Sebastian Foss-Solevaag s'est laissé surprendre dans le bas du mur final à 60%, alors que le Suédois Kristofer Jakobsen est parti à la faute plus vite encore, tout comme le Français Clément Noël.
Très abattu, Noël n'a pu rattraper la déception de Madonna di Campiglio : il était sorti en toute fin de deuxième manche alors qu'un deuxième succès en deux slaloms lui tendait les bras. « Il n'y a pas de surprise, il ne faut pas se prendre pour quelqu'un d'autre... D'accord, j'ai gagné une course, mais à part ça je fais des fautes tout le temps et il faut se remettre en question aussi », a lâché le Vosgien.
« C'est tellement serré, quand vous voyez combien de skieurs sont proches (...) Aujourd'hui j'ai été chanceux », s'est réjoui le skieur de 29 ans, qui n'avait jamais fait mieux qu'une dixième place en 2020 lors du slalom de Madonna di Campiglio.
Septième de la première manche, le fils du champion olympique du combiné en 1988, Hubert Strolz, a su résister dans la deuxième au passage des skieurs mieux placés, visiblement gênés par les flocons et la couche de neige fraîche sur la piste.
Avec quatorze concurrents en moins d'une seconde au cumul des deux manches, dans une lumière si pâle qu'on ne distinguait plus les crêtes, l'épreuve d'Adelboden a offert une bagarre à suspense.
A ce jeu, les Autrichiens ont fait parler leur densité : après avoir placé cinq coureurs dans les dix premiers de la première manche, ils ont occupé les deux premières marches du podium, Strolz devançant Manuel Feller de 17/100.
Trois leaders éliminés
« Il y a toujours un Autrichien qui en cache un autre. Par moments, certains que l'on n'attend pas arrivent à faire un très bon résultat et portent l'équipe », a résumé le Français Alexis Pinturault, détenteur du gros globe et éliminé en deuxième manche.
Manuel Feller, déjà deuxième du géant samedi derrière le Suisse Marco Odermatt, intouchable, a confié avoir « traversé une période vraiment difficile l'année dernière », quand les succès autrichiens reposaient encore sur Marco Schwarz (onzième dimanche).
Troisième à 29/100, l'Allemand Linus Strasser monte sur son premier podium depuis le parallèle par équipes de Lenzerheide en mars dernier, et confirme son aisance sur la Chuesnisbärgli, où il avait pris la deuxième place il y a un an.
Marco Odermatt, qui ne participe pas aux slaloms mais a remporté samedi son quatrième géant en cinq épreuves, reste largement en tête du classement général, 376 points devant le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde.
Si la course au gros globe semble déjà quasiment jouée, la suprématie entre les piquets serrés reste très indécise, avec l'élimination dès la première manche des trois leaders du classement de la spécialité.
Parti avec le premier dossard, le Norvégien Sebastian Foss-Solevaag s'est laissé surprendre dans le bas du mur final à 60%, alors que le Suédois Kristofer Jakobsen est parti à la faute plus vite encore, tout comme le Français Clément Noël.
Très abattu, Noël n'a pu rattraper la déception de Madonna di Campiglio : il était sorti en toute fin de deuxième manche alors qu'un deuxième succès en deux slaloms lui tendait les bras. « Il n'y a pas de surprise, il ne faut pas se prendre pour quelqu'un d'autre... D'accord, j'ai gagné une course, mais à part ça je fais des fautes tout le temps et il faut se remettre en question aussi », a lâché le Vosgien.
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