©Un manifestant s'accroche à un nœud coulant lors d'une manifestation organisée par des partisans du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) pour protester en 2021 contre l'investiture du président iranien Raïssi. (Photo AFP)
Les autorités iraniennes ont pendu en public à Chiraz deux hommes impliqués dans l'attaque en octobre 2022 d'un sanctuaire local, samedi 8 juillet. Les exécutions en public en Iran ont vu leur fréquence fortement augmenter ces derniers mois, notamment depuis les soulèvements de septembre 2022.
L'Iran a exécuté samedi en public deux hommes impliqués dans l'attaque contre un sanctuaire chiite à Chiraz, dans le sud du pays, qui avait fait 13 morts en octobre dernier, selon Mizan Online, le site du pouvoir judiciaire.
Les deux hommes, dont la nationalité n'a été précisée, ont été pendus à l'aube dans une rue de Chiraz, selon cette source.
Perpétrée le 26 octobre, l'attaque, qui avait fait également 30 blessés, était parmi les plus meurtrières de ces dernières années en Iran. Elle avait été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Selon l'agence de presse officielle Irna, les exécutions ont eu lieu près du sanctuaire, un lieu de pèlerinage chiite très important en Iran.
Mizan Online a identifié les deux hommes exécutés comme Mohammad Ramez Rashidi et Naeem Hashem Qatali, sans donner plus de détails.
En mars, un tribunal les avait condamnés à mort après les avoir été reconnus coupables de "corruption sur terre, rébellion armée et atteinte à la sécurité nationale".
Ils ont également été inculpés d'appartenance au groupe Etat islamique et de "complot contre la sécurité du pays".
En novembre, les autorités avaient déclaré que 26 "terroristes takfiris" d'Afghanistan, d'Azerbaïdjan et du Tadjikistan avaient été arrêtés en lien avec l'attaque.
En Iran, pays à majorité chiite, le terme takfiri désigne généralement les jihadistes ou les partisans de l'islam sunnite radical.
L'EI a revendiqué sa première attaque en Iran en 2017 lorsque des hommes armés et des kamikazes ont attaqué le siège du Parlement à Téhéran et le mausolée de l'ayatollah Ruhollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique, tuant 17 personnes et en blessant des dizaines.
L'attaque d'octobre dernier était intervenue plus d'un mois après que des manifestations ont éclaté dans tout l'Iran contre la mort en détention de la jeune kurde iranienne Mahsa Amini.
L'Iran a exécuté 582 personnes en 2022, soit plus de condamnés que tout autre pays à l'exception de la Chine, selon plusieurs ONG de défense des droits humains incluant Amnesty International.
Malo Pinatel, avec AFP
L'Iran a exécuté samedi en public deux hommes impliqués dans l'attaque contre un sanctuaire chiite à Chiraz, dans le sud du pays, qui avait fait 13 morts en octobre dernier, selon Mizan Online, le site du pouvoir judiciaire.
Les deux hommes, dont la nationalité n'a été précisée, ont été pendus à l'aube dans une rue de Chiraz, selon cette source.
Perpétrée le 26 octobre, l'attaque, qui avait fait également 30 blessés, était parmi les plus meurtrières de ces dernières années en Iran. Elle avait été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Selon l'agence de presse officielle Irna, les exécutions ont eu lieu près du sanctuaire, un lieu de pèlerinage chiite très important en Iran.
Mizan Online a identifié les deux hommes exécutés comme Mohammad Ramez Rashidi et Naeem Hashem Qatali, sans donner plus de détails.
En mars, un tribunal les avait condamnés à mort après les avoir été reconnus coupables de "corruption sur terre, rébellion armée et atteinte à la sécurité nationale".
Ils ont également été inculpés d'appartenance au groupe Etat islamique et de "complot contre la sécurité du pays".
En novembre, les autorités avaient déclaré que 26 "terroristes takfiris" d'Afghanistan, d'Azerbaïdjan et du Tadjikistan avaient été arrêtés en lien avec l'attaque.
En Iran, pays à majorité chiite, le terme takfiri désigne généralement les jihadistes ou les partisans de l'islam sunnite radical.
L'EI a revendiqué sa première attaque en Iran en 2017 lorsque des hommes armés et des kamikazes ont attaqué le siège du Parlement à Téhéran et le mausolée de l'ayatollah Ruhollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique, tuant 17 personnes et en blessant des dizaines.
L'attaque d'octobre dernier était intervenue plus d'un mois après que des manifestations ont éclaté dans tout l'Iran contre la mort en détention de la jeune kurde iranienne Mahsa Amini.
L'Iran a exécuté 582 personnes en 2022, soit plus de condamnés que tout autre pays à l'exception de la Chine, selon plusieurs ONG de défense des droits humains incluant Amnesty International.
Malo Pinatel, avec AFP
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