Un rappeur iranien a été condamné à plus de six ans de prison pour avoir exprimé son soutien au mouvement de contestation. Il avait été arrêté fin octobre pour "propagande contre le système" et "corruption sur terre".
Un rappeur iranien, Toomaj Salehi, arrêté fin octobre après avoir exprimé son soutien à la contestation contre le pouvoir dans le pays, a été condamné à plus de six ans de prison, a annoncé lundi un média local.
Le musicien de 32 ans a été condamné à six ans et trois mois de prison pour "corruption sur terre", a indiqué au quotidien Shargh son avocate, Me Roza Etemad-Ansari.
Ce rappeur populaire avait soutenu via ses chansons et sur les réseaux sociaux le mouvement de contestation déclenché après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict pour les femmes.
En novembre, l'Autorité judiciaire a accusé le chanteur de "propagande contre le système", d'avoir "troublé la sécurité" du pays, "coopéré avec les Etats hostiles à la République islamique" et "incité à la violence".
Des artistes étrangers lui ont apporté leur soutien, craignant qu'il ne soit condamné à mort.
Sa défense a précisé lundi que M. Salehi était interdit de toute activité musicale pour deux ans, mais qu'il avait été acquitté d'avoir "insulté le guide suprême iranien" et "communiqué avec des pays hostiles".
Le rappeur, qui était à l'isolement dans la prison de Dastguerd (centre), a été transféré lundi dans le quartier général de cet établissement pénitentiaire, a ajouté Me Etemad-Ansari.
Plusieurs centaines de personnes, dont des membres des forces de l'ordre, ont été tuées et des milliers arrêtées au cours des manifestations qui se sont tenues en octobre et novembre en Iran, avant de refluer. Sept hommes ont été exécutés pour leur implication dans ce mouvement.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Un rappeur iranien, Toomaj Salehi, arrêté fin octobre après avoir exprimé son soutien à la contestation contre le pouvoir dans le pays, a été condamné à plus de six ans de prison, a annoncé lundi un média local.
Le musicien de 32 ans a été condamné à six ans et trois mois de prison pour "corruption sur terre", a indiqué au quotidien Shargh son avocate, Me Roza Etemad-Ansari.
Ce rappeur populaire avait soutenu via ses chansons et sur les réseaux sociaux le mouvement de contestation déclenché après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des mœurs, qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict pour les femmes.
En novembre, l'Autorité judiciaire a accusé le chanteur de "propagande contre le système", d'avoir "troublé la sécurité" du pays, "coopéré avec les Etats hostiles à la République islamique" et "incité à la violence".
Des artistes étrangers lui ont apporté leur soutien, craignant qu'il ne soit condamné à mort.
Sa défense a précisé lundi que M. Salehi était interdit de toute activité musicale pour deux ans, mais qu'il avait été acquitté d'avoir "insulté le guide suprême iranien" et "communiqué avec des pays hostiles".
Le rappeur, qui était à l'isolement dans la prison de Dastguerd (centre), a été transféré lundi dans le quartier général de cet établissement pénitentiaire, a ajouté Me Etemad-Ansari.
Plusieurs centaines de personnes, dont des membres des forces de l'ordre, ont été tuées et des milliers arrêtées au cours des manifestations qui se sont tenues en octobre et novembre en Iran, avant de refluer. Sept hommes ont été exécutés pour leur implication dans ce mouvement.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Lire aussi
Commentaires