Le député Achraf Rifi s’est adressé au président du Parlement, Nabih Berry, mardi en demandant l’élection d’un président conformément à la Constitution. « Nous ne voulons plus de subterfuges qui nous entrainent vers un dialogue avec lequel vous nous imposerez vos choix par la force des armes » ajoutant que le pays ne peut survivre que si le partenariat entre les différentes parties se fait d’égal à égal.
À l’issue d’un entretien avec le Mufti, Abdellatif Derian, M. Rifi a déclaré que la Constitution est claire sur les délais et la forme concernant l’élection présidentielle. Il a demandé au président de la Chambre la tenue de sessions électorales en continu.
Concernant les appels au dialogue du tandem Amal/Hezbollah, M. Rifi a estimé que M. Berry n’en est pas à sa première invitation au dialogue et que les résultats des tables de dialogue précédentes étaient caduques.
Pour rappel M. Berry avait appelé et présidé des réunions de dialogue en 2006 afin d’arriver à un compromis entre les deux blocs du 8 et du 14 mars. Ces réunions avaient aussi eu lieu à la Celle-Saint-Cloud en France à l’initiative du président français de l’époque Nicolas Sarkozy. L’accord de Doha, imposé par l'invasion de Beyrouth en 2008 par la milice du Hezbollah et ses alliés avait abouti à l’élection de Michel Sleiman à la présidence.
Le député Rifi a poursuivi sa déclaration en expliquant que l’expérience du dialogue n’est pas encourageante en mettant l’accent sur l’inégalité entre les parties lorsqu’une d’elles porte des armes. « Le projet iranien a détruit le pays et nous ne le laisserons pas continuer. »
À l’issue de sa visite à Dar el Fatwa, M. Rifi a aussi félicité le mufti Derian pour son rôle fédérateur après le crime de Qornet el-Saouda.
« Les habitants de Becharré et de Bkaasefrine sont nos frères et les désaccords ne doivent pas se terminer en écoulement de sang » selon M. Rifi qui s’est félicité du manque de dérapage vers une confrontation sunnite-maronite malgré l’intérêt de certaines parties qui voulaient aller dans ce sens. « La diversité est une valeur ajoutée pour ce pays ».
À l’issue d’un entretien avec le Mufti, Abdellatif Derian, M. Rifi a déclaré que la Constitution est claire sur les délais et la forme concernant l’élection présidentielle. Il a demandé au président de la Chambre la tenue de sessions électorales en continu.
Concernant les appels au dialogue du tandem Amal/Hezbollah, M. Rifi a estimé que M. Berry n’en est pas à sa première invitation au dialogue et que les résultats des tables de dialogue précédentes étaient caduques.
Pour rappel M. Berry avait appelé et présidé des réunions de dialogue en 2006 afin d’arriver à un compromis entre les deux blocs du 8 et du 14 mars. Ces réunions avaient aussi eu lieu à la Celle-Saint-Cloud en France à l’initiative du président français de l’époque Nicolas Sarkozy. L’accord de Doha, imposé par l'invasion de Beyrouth en 2008 par la milice du Hezbollah et ses alliés avait abouti à l’élection de Michel Sleiman à la présidence.
Le député Rifi a poursuivi sa déclaration en expliquant que l’expérience du dialogue n’est pas encourageante en mettant l’accent sur l’inégalité entre les parties lorsqu’une d’elles porte des armes. « Le projet iranien a détruit le pays et nous ne le laisserons pas continuer. »
À l’issue de sa visite à Dar el Fatwa, M. Rifi a aussi félicité le mufti Derian pour son rôle fédérateur après le crime de Qornet el-Saouda.
« Les habitants de Becharré et de Bkaasefrine sont nos frères et les désaccords ne doivent pas se terminer en écoulement de sang » selon M. Rifi qui s’est félicité du manque de dérapage vers une confrontation sunnite-maronite malgré l’intérêt de certaines parties qui voulaient aller dans ce sens. « La diversité est une valeur ajoutée pour ce pays ».
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