©Les Françaises à l'entraînement samedi à Sydney. Franck Fife/AFP
Privée de plusieurs cadres dont Elisa De Almeida et Selma Bacha mais en plein renouveau avec Hervé Renard, l'équipe de France entre en lice dimanche au Mondial féminin à Sydney contre la Jamaïque (13h00, Beyrouth), point de départ d'une compétition où les Bleues veulent briser leur plafond de verre.
Nation établie du football féminin, la France a souvent déçu en compétition, ne se hissant qu'une fois dans le dernier carré d'un Mondial (2011), objectif sportif minimal de l'édition en cours.
Lors de la Coupe du monde jouée à domicile, en 2019, les Bleues avaient pris la porte de sortie en quarts de finale, contre les Etats-Unis, futures championnes.
Dans le tout neuf Sydney Football Stadium, enceinte de 40.500 places inaugurée en septembre 2022 près du célèbre Sydney Cricket Ground, et devant des tribunes annoncées pleines ou presque, la mission des Françaises pour aller conquérir une première étoile commence dimanche contre les Reggae Girlz.
Autour du nouveau sélectionneur Hervé Renard, les vingt-trois sélectionnées ont une ambition retrouvée.
Celle d'enfin passer le cap des demi-finales d'une grande compétition, après une décennie de désillusions conclue par le départ fin mars de Corinne Diacre, poussée dehors par ses joueuses cadres.
La dernière déception remonte à l'Euro en Angleterre l'an passé, avec une défaite contre l'Allemagne (2-1).
"Y croire"
"La première chose, c'est y croire, se mobiliser. Ne pas seulement se le dire, mais le faire. Et avoir un état d'esprit exceptionnel. Je ne connais pas d'autre recette pour gagner", soulignait ces dernières semaines le sélectionneur lors d'un entretien à l'AFP, certain du potentiel de ses troupes.
Mais privées à chaque poste de plusieurs cadres blessées --- les attaquantes Marie-Antoinette Katoto, Delphine Cascarino, la milieu Amandine Henry, et la défenseure Griedge Mbock --, les Bleues devront s'appuyer sur les prouesses de Sakina Karchaoui, Eugénie Le Sommer ou Kadidiatou Diani.
A l'image de la vidéo publicitaire virale diffusée par Orange, partenaire des Bleues, dans laquelle les actions de Griezmann, Mbappé, Giroud s'avèrent être celles de l'équipe féminine, retravaillées au montage.
Mais les derniers jours n'ont pas épargné la sélection tricolore. La latérale Selma Bacha s'est tordu la cheville et ne reviendra que contre le Brésil le 29 juillet à Brisbane, tandis que la défenseure Elisa De Almeida a dû déclarer forfait pour France-Jamaïque à la veille de la rencontre.
"Elle a pris un coup il y a 48 heures, elle ne pouvait pas poser le pied par terre. Aujourd'hui (samedi), ça va mieux mais elle ne sera pas en mesure d'être alignée demain", a déclaré l'entraîneur en conférence de presse depuis Sydney.
Un nouveau coup dur pour les Bleues, déjà mises en difficulté défensivement par l'Australie il y a huit jours en mmatch amical (défaite 1-0).
S'il a toujours commencé en 4-3-3 avec une joueuse sentinelle, le sélectionneur a revu ses plans: il penche pour une nouvelle organisation en 4-4-2 avec la Lyonnaise Amel Majri et la Parisienne Clara Mateo sur les côtés du milieu, et la paire Geyoro-Toletti dans l'axe.
Le duo Eugénie Le Sommer et "Kady" Diani doit animer l'attaque, tandis qu'Estelle Cascarino doit suppléer De Almeida en défense.
Avec ce système, la milieu Kenza Dali, la plus en vue offensivement lors de la préparation, paraît condamnée au banc des remplaçantes.
Diani, "sur la bonne voie"
Désormais remises du décalage horaire, les Bleues ne sont plus en phase de remise à niveau et doivent prendre la tête du groupe F avant Brésil-Panama lundi (13h00), malgré les doutes sur la forme physique de certaines joueuses.
A commencer par Diani: "Au début j'avais du mal physiquement, aujourd'hui j'ai retrouvé du rythme", assure l'ex-Parisienne, qui se dit "sur la bonne voie".
En face, la Jamaïque mise sur ses joueuses athlétiques et son attaquante prolifique Khadija Shaw, créditée de 31 buts en 30 matches cette saison avec son club, Manchester City.
Surtout que les Reggae Girlz, par ailleurs en conflit avec leur fédération, ont également rendez-vous avec leur histoire dimanche: remporter leur première rencontre en phase finale de Coupe du monde, après avoir participé à leur premier Mondial en 2019 en France.
Nation établie du football féminin, la France a souvent déçu en compétition, ne se hissant qu'une fois dans le dernier carré d'un Mondial (2011), objectif sportif minimal de l'édition en cours.
Lors de la Coupe du monde jouée à domicile, en 2019, les Bleues avaient pris la porte de sortie en quarts de finale, contre les Etats-Unis, futures championnes.
Dans le tout neuf Sydney Football Stadium, enceinte de 40.500 places inaugurée en septembre 2022 près du célèbre Sydney Cricket Ground, et devant des tribunes annoncées pleines ou presque, la mission des Françaises pour aller conquérir une première étoile commence dimanche contre les Reggae Girlz.
Autour du nouveau sélectionneur Hervé Renard, les vingt-trois sélectionnées ont une ambition retrouvée.
Celle d'enfin passer le cap des demi-finales d'une grande compétition, après une décennie de désillusions conclue par le départ fin mars de Corinne Diacre, poussée dehors par ses joueuses cadres.
La dernière déception remonte à l'Euro en Angleterre l'an passé, avec une défaite contre l'Allemagne (2-1).
"Y croire"
"La première chose, c'est y croire, se mobiliser. Ne pas seulement se le dire, mais le faire. Et avoir un état d'esprit exceptionnel. Je ne connais pas d'autre recette pour gagner", soulignait ces dernières semaines le sélectionneur lors d'un entretien à l'AFP, certain du potentiel de ses troupes.
Mais privées à chaque poste de plusieurs cadres blessées --- les attaquantes Marie-Antoinette Katoto, Delphine Cascarino, la milieu Amandine Henry, et la défenseure Griedge Mbock --, les Bleues devront s'appuyer sur les prouesses de Sakina Karchaoui, Eugénie Le Sommer ou Kadidiatou Diani.
A l'image de la vidéo publicitaire virale diffusée par Orange, partenaire des Bleues, dans laquelle les actions de Griezmann, Mbappé, Giroud s'avèrent être celles de l'équipe féminine, retravaillées au montage.
Mais les derniers jours n'ont pas épargné la sélection tricolore. La latérale Selma Bacha s'est tordu la cheville et ne reviendra que contre le Brésil le 29 juillet à Brisbane, tandis que la défenseure Elisa De Almeida a dû déclarer forfait pour France-Jamaïque à la veille de la rencontre.
"Elle a pris un coup il y a 48 heures, elle ne pouvait pas poser le pied par terre. Aujourd'hui (samedi), ça va mieux mais elle ne sera pas en mesure d'être alignée demain", a déclaré l'entraîneur en conférence de presse depuis Sydney.
Un nouveau coup dur pour les Bleues, déjà mises en difficulté défensivement par l'Australie il y a huit jours en mmatch amical (défaite 1-0).
S'il a toujours commencé en 4-3-3 avec une joueuse sentinelle, le sélectionneur a revu ses plans: il penche pour une nouvelle organisation en 4-4-2 avec la Lyonnaise Amel Majri et la Parisienne Clara Mateo sur les côtés du milieu, et la paire Geyoro-Toletti dans l'axe.
Le duo Eugénie Le Sommer et "Kady" Diani doit animer l'attaque, tandis qu'Estelle Cascarino doit suppléer De Almeida en défense.
Avec ce système, la milieu Kenza Dali, la plus en vue offensivement lors de la préparation, paraît condamnée au banc des remplaçantes.
Diani, "sur la bonne voie"
Désormais remises du décalage horaire, les Bleues ne sont plus en phase de remise à niveau et doivent prendre la tête du groupe F avant Brésil-Panama lundi (13h00), malgré les doutes sur la forme physique de certaines joueuses.
A commencer par Diani: "Au début j'avais du mal physiquement, aujourd'hui j'ai retrouvé du rythme", assure l'ex-Parisienne, qui se dit "sur la bonne voie".
En face, la Jamaïque mise sur ses joueuses athlétiques et son attaquante prolifique Khadija Shaw, créditée de 31 buts en 30 matches cette saison avec son club, Manchester City.
Surtout que les Reggae Girlz, par ailleurs en conflit avec leur fédération, ont également rendez-vous avec leur histoire dimanche: remporter leur première rencontre en phase finale de Coupe du monde, après avoir participé à leur premier Mondial en 2019 en France.
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