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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/07/Le-Premier-ministre-sortant-Najib-Mikati-a-assiste-dimanche-a-une-conference-a-Rome-portant-sur.mp3"][/audio]
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a assisté dimanche à une conférence à Rome, portant sur la migration à travers la Méditerranée, parrainée par la Première ministre italienne Georgia Meloni, au terme de laquelle il a fait valoir que cette conférence «constitue une première étape vers le renforcement de la coordination entre l’Union européenne, les pays méditerranéens et le Liban».
M. Mikati a souligné dans ce cadre que «notre objectif commun est de répondre efficacement à la crise des réfugiés, d'une manière conforme aux attentes des populations de la région, de protéger la paix et la sécurité au Liban, et d'aider l'Europe à résoudre certains problèmes liés à la migration et au développement, dans le but de donner la priorité à la préservation des vies, à la stabilité intérieure et à la sécurité dans nos pays.»
Par ailleurs, le Premier ministre a exigé que «la flexibilité et la miséricorde dont a fait preuve le Liban pour aider les (réfugiés) Syriens, avec des moyens très limités, soient reconnues». Il a réitéré à cet égard la position du gouvernement libanais «qui est la suivante: puisque le conflit en Syrie est terminé, nous devons mettre en place un plan pour un retour sûr et sécurisé de tous les réfugiés». M. Mikati s’est toutefois dit désolé du fait qu'«avec la récente décision du Parlement de l'Union européenne, qui a ignoré les complexités auxquelles le Liban est confronté, nous nous retrouvons punis pour notre hospitalité et nos efforts.»
Il convient de noter que Giorgia Meloni a accueilli dimanche à Rome les dirigeants des pays méditerranéens pour promouvoir un nouveau mode de coopération entre pays d'immigration et pays d'émigration, sur le modèle de l'accord signé par l'UE avec la Tunisie dans le but de freiner l'arrivée de migrants sur le Vieux continent, selon l’AFP.
La Première ministre italienne d'extrême-droite a ouvert la conférence en fixant les priorités de ce qu'elle qualifie de "processus de Rome": "lutte contre l'immigration illégale, gestion des flux légaux d'immigration, soutien aux réfugiés, et surtout, l'élément le plus important sinon tout ce que nous ferons sera insuffisant, une large coopération pour soutenir le développement de l'Afrique, et particulièrement des pays de provenance" des migrants, a-t-elle détaillé.
Parmi les personnalités présentes: les présidents de la Tunisie Kaïs Saied, des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed, de la Mauritanie Mohammed Ould Cheikh el-Ghazouani, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel, le Haut-commissaire du HCR Filippo Grandi, ainsi que des délégués des grandes institutions financières internationales.
Étaient également représentés par leurs chefs de gouvernement: Malte, l'Égypte, la Libye, l'Éthiopie, la Jordanie, l'Algérie, le Niger, le Liban, tandis que d'autres pays, comme la Grèce, la Turquie, le Koweït ou l'Arabie saoudite, ont envoyé des ministres. La France et l'Espagne n'ont pas de représentants.
Peu auparavant au Vatican, le pape François célébrant l'Angélus avait appelé les chefs d'État et de gouvernement européens et africains à porter "secours et assistance" aux migrants traversant la Méditerranée, mais également à ceux qui, comme en Tunisie et en Libye, "sont piégés et abandonnés dans des zones désertiques".
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Le Premier ministre sortant Najib Mikati a assisté dimanche à une conférence à Rome, portant sur la migration à travers la Méditerranée, parrainée par la Première ministre italienne Georgia Meloni, au terme de laquelle il a fait valoir que cette conférence «constitue une première étape vers le renforcement de la coordination entre l’Union européenne, les pays méditerranéens et le Liban».
M. Mikati a souligné dans ce cadre que «notre objectif commun est de répondre efficacement à la crise des réfugiés, d'une manière conforme aux attentes des populations de la région, de protéger la paix et la sécurité au Liban, et d'aider l'Europe à résoudre certains problèmes liés à la migration et au développement, dans le but de donner la priorité à la préservation des vies, à la stabilité intérieure et à la sécurité dans nos pays.»
Par ailleurs, le Premier ministre a exigé que «la flexibilité et la miséricorde dont a fait preuve le Liban pour aider les (réfugiés) Syriens, avec des moyens très limités, soient reconnues». Il a réitéré à cet égard la position du gouvernement libanais «qui est la suivante: puisque le conflit en Syrie est terminé, nous devons mettre en place un plan pour un retour sûr et sécurisé de tous les réfugiés». M. Mikati s’est toutefois dit désolé du fait qu'«avec la récente décision du Parlement de l'Union européenne, qui a ignoré les complexités auxquelles le Liban est confronté, nous nous retrouvons punis pour notre hospitalité et nos efforts.»
Il convient de noter que Giorgia Meloni a accueilli dimanche à Rome les dirigeants des pays méditerranéens pour promouvoir un nouveau mode de coopération entre pays d'immigration et pays d'émigration, sur le modèle de l'accord signé par l'UE avec la Tunisie dans le but de freiner l'arrivée de migrants sur le Vieux continent, selon l’AFP.
La Première ministre italienne d'extrême-droite a ouvert la conférence en fixant les priorités de ce qu'elle qualifie de "processus de Rome": "lutte contre l'immigration illégale, gestion des flux légaux d'immigration, soutien aux réfugiés, et surtout, l'élément le plus important sinon tout ce que nous ferons sera insuffisant, une large coopération pour soutenir le développement de l'Afrique, et particulièrement des pays de provenance" des migrants, a-t-elle détaillé.
Parmi les personnalités présentes: les présidents de la Tunisie Kaïs Saied, des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed, de la Mauritanie Mohammed Ould Cheikh el-Ghazouani, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel, le Haut-commissaire du HCR Filippo Grandi, ainsi que des délégués des grandes institutions financières internationales.
Étaient également représentés par leurs chefs de gouvernement: Malte, l'Égypte, la Libye, l'Éthiopie, la Jordanie, l'Algérie, le Niger, le Liban, tandis que d'autres pays, comme la Grèce, la Turquie, le Koweït ou l'Arabie saoudite, ont envoyé des ministres. La France et l'Espagne n'ont pas de représentants.
Peu auparavant au Vatican, le pape François célébrant l'Angélus avait appelé les chefs d'État et de gouvernement européens et africains à porter "secours et assistance" aux migrants traversant la Méditerranée, mais également à ceux qui, comme en Tunisie et en Libye, "sont piégés et abandonnés dans des zones désertiques".
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