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[audio mp3="https://icibeyrouth.com/wp-content/uploads/2023/07/Les-attentes-estivales-en-matiere-de-cinema-ont-ete-grandement-comblees-sur-le-marche.mp3"][/audio]
Les attentes estivales en matière de cinéma ont été grandement comblées sur le marché nord-américain, avec deux titres phares qui ont brillamment cartonné au box-office. Avec une campagne marketing vigoureuse, Le film Barbie a généré des recettes de 155 millions de dollars lors de son week-end de lancement, se positionnant comme le meilleur démarrage de l’année 2023. Néanmoins, le biopic sur le créateur de la bombe atomique, Oppenheimer, n’a pas démérité, amassant 80,5 millions de dollars.
Selon les chiffres divulgués par Exhibitor Relations et Comcost, ces performances exceptionnelles devraient permettre aux cinémas nord-américains et canadiens d’enregistrer leurs meilleures recettes (près de 300 millions de dollars) pour une fin de semaine depuis la pandémie de Covid-19, qui a durement frappé l’industrie du cinéma.
Michael O’Leary, président de l’Association nationale des propriétaires de salles aux États-Unis (NATO), a salué ce week-end historique, rappelant que rien ne vaut l’expérience cinématographique en salle. Il a souligné la résilience des cinémas, malgré la concurrence croissante des plateformes de streaming.
https://youtu.be/jpsntG7Qtsk
Les deux films, bien que diamétralement opposés, étaient très attendus: d’un côté, Barbie et ses légions de fans vêtus de rose aux séances, et de l’autre, la dernière œuvre du renommé réalisateur Christopher Nolan, Oppenheimer, avec Cillian Murphy dans le rôle éponyme, qui retrace le parcours complexe du physicien américain Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique.
Alors que l’industrie cinématographique est agitée par une grève des acteurs et des scénaristes, la sortie simultanée de ces films a créé un véritable événement, baptisé Barbenheimer sur les réseaux sociaux. La NATO rapporte que plus de 200.000 spectateurs avaient prévu de voir les deux films en une seule journée ce week-end, comme l’a fait Emma McNealy, une gestionnaire de comptes de 35 ans résidant au Colorado.
Barbie, réalisé par Greta Gerwig et stimulé par une campagne marketing intense de Mattel et Warner Bros, a surpassé Super Mario et Avatar: La Voie de l’Eau, lors de son lancement. Ce film, qui propose une vision pop et ironique de Barbie (incarnée par Margot Robbie), a établi un record pour un film comique, selon David Gross, spécialiste du cinéma.
Quant à Oppenheimer, produit par Universal Pictures, il a réalisé un excellent démarrage pour un film de trois heures avec 80,5 millions de dollars de recettes. David Gross considère que Barbie et Oppenheimer sont complémentaires et insiste sur le fait que les spectateurs sont prêts à se déplacer lorsqu’il y a de bons films à l’affiche.
Néanmoins, malgré cette tendance positive, les cinémas nord-américains sont encore loin d’avoir rattrapé leur retard en termes de recettes par rapport à la période prépandémique. Selon Comcost, entre le 1er janvier et le 23 juillet, ils ont généré 5,3 milliards de dollars en 2023, contre 4,6 milliards en 2022 et 6,6 milliards en 2019.
Avec AFP
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Les attentes estivales en matière de cinéma ont été grandement comblées sur le marché nord-américain, avec deux titres phares qui ont brillamment cartonné au box-office. Avec une campagne marketing vigoureuse, Le film Barbie a généré des recettes de 155 millions de dollars lors de son week-end de lancement, se positionnant comme le meilleur démarrage de l’année 2023. Néanmoins, le biopic sur le créateur de la bombe atomique, Oppenheimer, n’a pas démérité, amassant 80,5 millions de dollars.
Selon les chiffres divulgués par Exhibitor Relations et Comcost, ces performances exceptionnelles devraient permettre aux cinémas nord-américains et canadiens d’enregistrer leurs meilleures recettes (près de 300 millions de dollars) pour une fin de semaine depuis la pandémie de Covid-19, qui a durement frappé l’industrie du cinéma.
Michael O’Leary, président de l’Association nationale des propriétaires de salles aux États-Unis (NATO), a salué ce week-end historique, rappelant que rien ne vaut l’expérience cinématographique en salle. Il a souligné la résilience des cinémas, malgré la concurrence croissante des plateformes de streaming.
https://youtu.be/jpsntG7Qtsk
Les deux films, bien que diamétralement opposés, étaient très attendus: d’un côté, Barbie et ses légions de fans vêtus de rose aux séances, et de l’autre, la dernière œuvre du renommé réalisateur Christopher Nolan, Oppenheimer, avec Cillian Murphy dans le rôle éponyme, qui retrace le parcours complexe du physicien américain Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique.
Alors que l’industrie cinématographique est agitée par une grève des acteurs et des scénaristes, la sortie simultanée de ces films a créé un véritable événement, baptisé Barbenheimer sur les réseaux sociaux. La NATO rapporte que plus de 200.000 spectateurs avaient prévu de voir les deux films en une seule journée ce week-end, comme l’a fait Emma McNealy, une gestionnaire de comptes de 35 ans résidant au Colorado.
Barbie, réalisé par Greta Gerwig et stimulé par une campagne marketing intense de Mattel et Warner Bros, a surpassé Super Mario et Avatar: La Voie de l’Eau, lors de son lancement. Ce film, qui propose une vision pop et ironique de Barbie (incarnée par Margot Robbie), a établi un record pour un film comique, selon David Gross, spécialiste du cinéma.
Quant à Oppenheimer, produit par Universal Pictures, il a réalisé un excellent démarrage pour un film de trois heures avec 80,5 millions de dollars de recettes. David Gross considère que Barbie et Oppenheimer sont complémentaires et insiste sur le fait que les spectateurs sont prêts à se déplacer lorsqu’il y a de bons films à l’affiche.
Néanmoins, malgré cette tendance positive, les cinémas nord-américains sont encore loin d’avoir rattrapé leur retard en termes de recettes par rapport à la période prépandémique. Selon Comcost, entre le 1er janvier et le 23 juillet, ils ont généré 5,3 milliards de dollars en 2023, contre 4,6 milliards en 2022 et 6,6 milliards en 2019.
Avec AFP
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