©Kevin Aymoz de retour aux Championnats d'Europe pour chasser le cauchemar de 2020.
Photo d’archives
Deux ans après son expérience cauchemardesque et à un peu plus de trois semaines des Jeux olympiques de Pékin (4-20 février), Kevin Aymoz va chercher à poursuivre sa reconstruction aux Championnats d'Europe de patinage artistique, de mercredi à samedi à Tallinn.
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, vice-champions olympiques 2018 de danse sur glace en quête aux JO-2022 de la seule médaille d'or qui manque à leur palmarès, ont eux décidé de ne pas participer au rendez-vous continental par précaution sanitaire, face à la contagiosité du variant Omicron qui fait actuellement exploser les cas de Covid-19.
Il y a deux ans à Graz, en Autriche, Aymoz (24 ans), fort d'une première moitié d'hiver prometteuse, se présentait avec un statut jusque-là inconnu de prétendant légitime à l'or européen, et a minima au podium. Mais patatras un programme court catastrophique (26e) l'avait privé de libre.
"Je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé. (...) Il y avait peut-être trop de stress, ou pas assez, j'étais peut-être trop ici, ou pas assez là, tâtonnait le jeune patineur français, sonné. Je ne peux pas l'expliquer."
Deux ans se sont écoulés depuis, mais sous pandémie.
Et si Aymoz a pris une première revanche aux Mondiaux-2021 en mars dernier, avec une neuvième place, il a multiplié les contretemps.
Il n'a retrouvé que début octobre sa base d'entraînement floridienne, où il travaille avec Silvia Fontana. Il en avait été éloigné pendant un an et demi.
Il a aussi été stoppé par une pubalgie pendant deux mois l'été dernier, et mi-novembre, c'est son gros orteil droit qui le handicapait.
A court de forme physique et comme englué dans une spirale négative, le patineur isérois a connu un début de saison plus que délicat. Jusqu'à ce qu'il se ressaisisse lors de son programme libre au Grand Prix de France mi-novembre à Grenoble, et aux Championnats de France un mois plus tard.
Sans Papadakis et Cizeron
"Le mot qui m'a le plus touché, c'est quand ma coach m'a dit hier +Réagis !+. Là, j'ai compris qu'il fallait y aller", racontait-il à Grenoble.
Sa chance sur la glace estonienne ? Que la compétition soit particulièrement ouverte, en l'absence notamment des Russes Mikhail Kolyada (blessé) et Dmitri Aliev, le champion d'Europe sortant. Lui est le seul Français engagé dans sa catégorie.
Dans les autres, les premiers rôles sont promis aux patineuses et patineurs russes.
Côté femmes d'abord, avec la jeune pépite Kamila Valieva, 15 ans seulement et premier hiver dans la cour des grandes, qui maîtrise à la fois quadruples sauts, la nouvelle frontière du patinage féminin, et triple Axel, la triple rotation la plus complexe puisqu'elle exige en fait de faire trois tours et demi en l'air.
Ses principales rivales seront ses compatriotes Anna Shcherbakova, championne du monde en titre, et Alexandra Trusova, médaillée de bronze mondial 2021 et européen 2020.
En couples, le podium a toutes les chances d'être 100% russe, avec les champions du monde 2021 Anastasia Mishina et Aleksandr Galliamov, les champions d'Europe 2017 et 2018 Evgenia Tarasova et Vladimir Morozov, et 2020 Aleksandra Boikova et Dmitrii Kozlvoskii.
En danse sur glace, en l'absence de Papadakis et Cizeron, quintuples champions d'Europe entre 2015 et 2019, la voie est libre pour Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, champions du monde et d'Europe en titre.
En 2021, l'échéance continentale avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19, comme les Mondiaux-2020.
Le programme (heure de Beyrouth)
Mercredi : programmes courts hommes (à partir de 11h25) et couples (18h45)
Jeudi : programme court femmes (11h05) et programme libre couples (19h00)
Vendredi : danse rythmique (12h00) et programme libre hommes (18h00)
Samedi : danse libre (13h35) et programme libre femmes (18h30)
Source AFP
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, vice-champions olympiques 2018 de danse sur glace en quête aux JO-2022 de la seule médaille d'or qui manque à leur palmarès, ont eux décidé de ne pas participer au rendez-vous continental par précaution sanitaire, face à la contagiosité du variant Omicron qui fait actuellement exploser les cas de Covid-19.
Il y a deux ans à Graz, en Autriche, Aymoz (24 ans), fort d'une première moitié d'hiver prometteuse, se présentait avec un statut jusque-là inconnu de prétendant légitime à l'or européen, et a minima au podium. Mais patatras un programme court catastrophique (26e) l'avait privé de libre.
"Je ne sais pas du tout ce qu'il s'est passé. (...) Il y avait peut-être trop de stress, ou pas assez, j'étais peut-être trop ici, ou pas assez là, tâtonnait le jeune patineur français, sonné. Je ne peux pas l'expliquer."
Deux ans se sont écoulés depuis, mais sous pandémie.
Et si Aymoz a pris une première revanche aux Mondiaux-2021 en mars dernier, avec une neuvième place, il a multiplié les contretemps.
Il n'a retrouvé que début octobre sa base d'entraînement floridienne, où il travaille avec Silvia Fontana. Il en avait été éloigné pendant un an et demi.
Il a aussi été stoppé par une pubalgie pendant deux mois l'été dernier, et mi-novembre, c'est son gros orteil droit qui le handicapait.
A court de forme physique et comme englué dans une spirale négative, le patineur isérois a connu un début de saison plus que délicat. Jusqu'à ce qu'il se ressaisisse lors de son programme libre au Grand Prix de France mi-novembre à Grenoble, et aux Championnats de France un mois plus tard.
Sans Papadakis et Cizeron
"Le mot qui m'a le plus touché, c'est quand ma coach m'a dit hier +Réagis !+. Là, j'ai compris qu'il fallait y aller", racontait-il à Grenoble.
Sa chance sur la glace estonienne ? Que la compétition soit particulièrement ouverte, en l'absence notamment des Russes Mikhail Kolyada (blessé) et Dmitri Aliev, le champion d'Europe sortant. Lui est le seul Français engagé dans sa catégorie.
Dans les autres, les premiers rôles sont promis aux patineuses et patineurs russes.
Côté femmes d'abord, avec la jeune pépite Kamila Valieva, 15 ans seulement et premier hiver dans la cour des grandes, qui maîtrise à la fois quadruples sauts, la nouvelle frontière du patinage féminin, et triple Axel, la triple rotation la plus complexe puisqu'elle exige en fait de faire trois tours et demi en l'air.
Ses principales rivales seront ses compatriotes Anna Shcherbakova, championne du monde en titre, et Alexandra Trusova, médaillée de bronze mondial 2021 et européen 2020.
En couples, le podium a toutes les chances d'être 100% russe, avec les champions du monde 2021 Anastasia Mishina et Aleksandr Galliamov, les champions d'Europe 2017 et 2018 Evgenia Tarasova et Vladimir Morozov, et 2020 Aleksandra Boikova et Dmitrii Kozlvoskii.
En danse sur glace, en l'absence de Papadakis et Cizeron, quintuples champions d'Europe entre 2015 et 2019, la voie est libre pour Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, champions du monde et d'Europe en titre.
En 2021, l'échéance continentale avait été annulée en raison de la pandémie de Covid-19, comme les Mondiaux-2020.
Le programme (heure de Beyrouth)
Mercredi : programmes courts hommes (à partir de 11h25) et couples (18h45)
Jeudi : programme court femmes (11h05) et programme libre couples (19h00)
Vendredi : danse rythmique (12h00) et programme libre hommes (18h00)
Samedi : danse libre (13h35) et programme libre femmes (18h30)
Source AFP
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