Le pape François a atterri au Portugal pour participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, l'un des plus grands rassemblements catholiques au monde, mercredi 2 août. Celui-ci doit y aborder plusieurs thèmes de réflexion majeurs concernant l'avenir de l'Église, tandis que son état de santé continue d'alimenter les spéculations.
Le pape François a appelé mercredi l'Europe à "bâtir des ponts" pour la paix en Ukraine, au début d'une visite de cinq jours à Lisbonne consacrée aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ).
Arrivé en milieu de matinée, le jésuite argentin de 86 ans a été accueilli avec les honneurs militaires dans la capitale portugaise, où sont attendus un million de jeunes pèlerins à l'occasion de ce rassemblement international majeur au sein d'une Eglise catholique en pleine réflexion sur son avenir.
Quelques minutes plus tôt, il s'est entretenu avec le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, un conservateur et fervent catholique, après avoir traversé une ville partiellement bloquée pour laisser passer son convoi.
"Nous sommes la jeunesse du pape!", ont scandé des centaines de fidèles qui l'attendaient devant le palais présidentiel de Belém, en tapant sur des tambours et en agitant des drapeaux aux couleurs de leurs pays.
Guerre en Ukraine, écologie, justice sociale: Jorge Bergoglio, dont le style direct et spontané connaît une forte popularité chez les jeunes, devrait aborder des thèmes chers à cette génération, alors que l'Eglise catholique fait face au défi de la sécularisation en Europe.
Les organisateurs attendent un million de pèlerins de presque tous les pays du monde pour cette semaine de rendez-vous festifs, culturels et spirituels, qui s'est ouverte mardi par une messe au sommet d'une colline surplombant le centre-ville et l'embouchure du Tage.
A moins de deux mois de l'ouverture d'un rassemblement mondial à Rome destiné à se pencher sur l'avenir de l'Eglise, cet évènement fait aussi office de baromètre sur la position des jeunes catholiques vis-à-vis de l'accueil des LGBT+, du mariage des prêtres ou de la place des femmes. Autant de sujets sur lesquels François a progressivement esquissé des réformes en 10 ans de pontificat.
François prononcera son premier discours à la mi-journée devant les autorités et le corps diplomatique au Centre culturel de Belém, puis s'exprimera en fin d'après-midi devant le clergé portugais au monastère des Hiéronymites, célèbre édifice du XVIe siècle au bord du Tage.
Quatrième pape à visiter le Portugal, où il s'était déjà rendu en 2017, François pourrait en profiter pour aborder la délicate question de la pédocriminalité dans l'Eglise, six mois après la publication d'un rapport choc par une commission d'experts indépendants.
Après Rio de Janeiro (Brésil, 2013), Cracovie (Pologne, 2016) et Panama (2019), il s'agit des quatrièmes JMJ pour François, dont la santé apparaît de plus en plus fragile.
Malo Pinatel, avec AFP
Le pape François a appelé mercredi l'Europe à "bâtir des ponts" pour la paix en Ukraine, au début d'une visite de cinq jours à Lisbonne consacrée aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ).
Arrivé en milieu de matinée, le jésuite argentin de 86 ans a été accueilli avec les honneurs militaires dans la capitale portugaise, où sont attendus un million de jeunes pèlerins à l'occasion de ce rassemblement international majeur au sein d'une Eglise catholique en pleine réflexion sur son avenir.
Quelques minutes plus tôt, il s'est entretenu avec le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa, un conservateur et fervent catholique, après avoir traversé une ville partiellement bloquée pour laisser passer son convoi.
"Nous sommes la jeunesse du pape!", ont scandé des centaines de fidèles qui l'attendaient devant le palais présidentiel de Belém, en tapant sur des tambours et en agitant des drapeaux aux couleurs de leurs pays.
Guerre en Ukraine, écologie, justice sociale: Jorge Bergoglio, dont le style direct et spontané connaît une forte popularité chez les jeunes, devrait aborder des thèmes chers à cette génération, alors que l'Eglise catholique fait face au défi de la sécularisation en Europe.
Les organisateurs attendent un million de pèlerins de presque tous les pays du monde pour cette semaine de rendez-vous festifs, culturels et spirituels, qui s'est ouverte mardi par une messe au sommet d'une colline surplombant le centre-ville et l'embouchure du Tage.
A moins de deux mois de l'ouverture d'un rassemblement mondial à Rome destiné à se pencher sur l'avenir de l'Eglise, cet évènement fait aussi office de baromètre sur la position des jeunes catholiques vis-à-vis de l'accueil des LGBT+, du mariage des prêtres ou de la place des femmes. Autant de sujets sur lesquels François a progressivement esquissé des réformes en 10 ans de pontificat.
François prononcera son premier discours à la mi-journée devant les autorités et le corps diplomatique au Centre culturel de Belém, puis s'exprimera en fin d'après-midi devant le clergé portugais au monastère des Hiéronymites, célèbre édifice du XVIe siècle au bord du Tage.
Quatrième pape à visiter le Portugal, où il s'était déjà rendu en 2017, François pourrait en profiter pour aborder la délicate question de la pédocriminalité dans l'Eglise, six mois après la publication d'un rapport choc par une commission d'experts indépendants.
Après Rio de Janeiro (Brésil, 2013), Cracovie (Pologne, 2016) et Panama (2019), il s'agit des quatrièmes JMJ pour François, dont la santé apparaît de plus en plus fragile.
Malo Pinatel, avec AFP
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