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L'armée américaine a déployé en mer Rouge plus de 3.000 soldats à bord de deux navires de guerre, afin de dissuader l'Iran de s'emparer de pétroliers, lundi 7 août. Ce déploiement marque un accroissement de la présence américaine dans la région, à l'heure où la Chine y intensifie elle aussi sa présence.
Plus de 3.000 soldats américains sont arrivés en mer Rouge à bord de deux navires de guerre, dans le cadre d'un nouveau déploiement visant à dissuader l'Iran de s'emparer de pétroliers, a annoncé lundi la marine américaine.
Ce déploiement marque un accroissement de la présence américaine dans les eaux sensibles du Golfe, vitales pour le commerce pétrolier mondial, suscitant la colère de l'Iran qui a accusé lundi les Etats-Unis d'aggraver l'instabilité dans la région.
Les marins américains, arrivés à bord des navires de guerre USS Bataan et USS Carter Hall, sont entrés en mer Rouge dimanche après avoir transité par le canal de Suez, a déclaré la Cinquième flotte de l'US Navy dans un communiqué.
L'USS Bataan est un navire d'assaut amphibie qui peut transporter des avions et des hélicoptères, ainsi que des engins de débarquement. L'USS Carter Hall, un navire de débarquement, transporte jusqu'à terre les soldats et leur équipement.
Le navire de débarquement amphibie USS Carter Hall (LSD 50) transitant par le canal de Suez, le 6 août 2023. (Photo par - / DVIDS / AFP)
Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que ce déploiement ne servait que les intérêts de Washington.
Selon l'armée américaine, l'Iran a saisi ou tenté de s'emparer de près de 20 navires battant pavillon international dans la région ces deux dernières années.
Les Etats-Unis avaient annoncé en juillet le déploiement dans la région d'un navire de guerre et d'avions de combat F-35 et F-16.
La semaine dernière, un responsable américain a déclaré à l'AFP que Washington se préparait également à déployer des soldats sur des pétroliers commerciaux qui transitent par le Golfe, dans l'espoir de dissuader l'Iran de s'emparer de ces navires.
L'US Navy avait notamment annoncé début juillet s'être opposée à la saisie par l'Iran de deux pétroliers dans les eaux internationales au large d'Oman. Téhéran était cependant parvenu à s'emparer d'un navire marchand dans les eaux du Golfe.
L'armée iranienne avait par ailleurs saisi fin avril dans le golfe d'Oman un pétrolier battant pavillon des îles Marshall à destination des Etats-Unis, avant de saisir une semaine plus tard un pétrolier battant pavillon du Panama qui transitait dans le détroit d'Ormuz.
Ce déploiement américain intervient à un moment où l'implication de la Chine dans la région du Golfe s'intensifie, Pékin ayant négocié l'accord sur le rétablissement des liens diplomatiques scellé en mars entre l'Arabie saoudite et l'Iran, deux puissances régionales rivales.
Les relations entre Téhéran et des pays arabes du Golfe se développent parallèlement. Le président des Emirats arabes unis et le ministre des Affaires étrangères du Koweït ont été invités à se rendre en République islamique la semaine dernière.
En mai, les Emirats ont déclaré qu'ils se retiraient de la Combined Maritime Forces, un partenariat maritime entre 38 pays, dirigé par les Etats-Unis et chargé de sécuriser les voies de navigation du Golfe, dont le siège est à Bahreïn.
Malo Pinatel, avec AFP
Plus de 3.000 soldats américains sont arrivés en mer Rouge à bord de deux navires de guerre, dans le cadre d'un nouveau déploiement visant à dissuader l'Iran de s'emparer de pétroliers, a annoncé lundi la marine américaine.
Ce déploiement marque un accroissement de la présence américaine dans les eaux sensibles du Golfe, vitales pour le commerce pétrolier mondial, suscitant la colère de l'Iran qui a accusé lundi les Etats-Unis d'aggraver l'instabilité dans la région.
Les marins américains, arrivés à bord des navires de guerre USS Bataan et USS Carter Hall, sont entrés en mer Rouge dimanche après avoir transité par le canal de Suez, a déclaré la Cinquième flotte de l'US Navy dans un communiqué.
L'USS Bataan est un navire d'assaut amphibie qui peut transporter des avions et des hélicoptères, ainsi que des engins de débarquement. L'USS Carter Hall, un navire de débarquement, transporte jusqu'à terre les soldats et leur équipement.
Le navire de débarquement amphibie USS Carter Hall (LSD 50) transitant par le canal de Suez, le 6 août 2023. (Photo par - / DVIDS / AFP)
Lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que ce déploiement ne servait que les intérêts de Washington.
Selon l'armée américaine, l'Iran a saisi ou tenté de s'emparer de près de 20 navires battant pavillon international dans la région ces deux dernières années.
Les Etats-Unis avaient annoncé en juillet le déploiement dans la région d'un navire de guerre et d'avions de combat F-35 et F-16.
La semaine dernière, un responsable américain a déclaré à l'AFP que Washington se préparait également à déployer des soldats sur des pétroliers commerciaux qui transitent par le Golfe, dans l'espoir de dissuader l'Iran de s'emparer de ces navires.
Saisies iraniennes dans le golfe
L'US Navy avait notamment annoncé début juillet s'être opposée à la saisie par l'Iran de deux pétroliers dans les eaux internationales au large d'Oman. Téhéran était cependant parvenu à s'emparer d'un navire marchand dans les eaux du Golfe.
L'armée iranienne avait par ailleurs saisi fin avril dans le golfe d'Oman un pétrolier battant pavillon des îles Marshall à destination des Etats-Unis, avant de saisir une semaine plus tard un pétrolier battant pavillon du Panama qui transitait dans le détroit d'Ormuz.
Ce déploiement américain intervient à un moment où l'implication de la Chine dans la région du Golfe s'intensifie, Pékin ayant négocié l'accord sur le rétablissement des liens diplomatiques scellé en mars entre l'Arabie saoudite et l'Iran, deux puissances régionales rivales.
Les relations entre Téhéran et des pays arabes du Golfe se développent parallèlement. Le président des Emirats arabes unis et le ministre des Affaires étrangères du Koweït ont été invités à se rendre en République islamique la semaine dernière.
En mai, les Emirats ont déclaré qu'ils se retiraient de la Combined Maritime Forces, un partenariat maritime entre 38 pays, dirigé par les Etats-Unis et chargé de sécuriser les voies de navigation du Golfe, dont le siège est à Bahreïn.
Malo Pinatel, avec AFP
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