L'État islamique a de nouveau frappé la Syrie lundi soir, occasionnant la mort de 10 militaires syriens. L'attaque s'est produite dans la province de Raqa.
Dix membres des forces du régime syrien ont été tués lundi soir dans une attaque menée par le groupe jihadiste État islamique dans la province de Raqa, dans le nord de la Syrie, a indiqué mardi une ONG.
"L'EI a attaqué des positions et des barrages tenus par des membres des forces du régime (...) mettant le feu à des véhicules militaires et des préfabriqués", selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Six soldats ont aussi été blessés, dont certains grièvement, a indiqué l'ONG, basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Les forces gouvernementales contrôlent des secteurs dans l'est et le sud de la province de Raqa, alors que les forces kurdes tiennent la plupart du nord.
La ville de Raqa fut pendant plusieurs années la capitale du "califat" autoproclamé de l'EI, dont il fut chassé en 2017.
Le groupe jihadiste a annoncé la semaine dernière la mort de son chef, Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, tué lors d'affrontements dans le nord-ouest de la Syrie.
Depuis début décembre, l'EI a multiplié les attaques meurtrières malgré la perte en 2019 de ses derniers fiefs en Syrie, dont le groupe avait été chassé par les forces kurdes et la coalition internationale antijihadiste dirigée par les États-Unis.
Six membres des forces du régime syrien avaient déjà été tués dimanche dans des attaques menées par des combattants jihadistes dans le nord-ouest du pays, selon l'OSDH.
Déclenchée en 2011 après la répression de manifestations antigouvernementales, la guerre en Syrie a fait près d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes, ravagé les infrastructures et morcelé le pays.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Dix membres des forces du régime syrien ont été tués lundi soir dans une attaque menée par le groupe jihadiste État islamique dans la province de Raqa, dans le nord de la Syrie, a indiqué mardi une ONG.
"L'EI a attaqué des positions et des barrages tenus par des membres des forces du régime (...) mettant le feu à des véhicules militaires et des préfabriqués", selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Six soldats ont aussi été blessés, dont certains grièvement, a indiqué l'ONG, basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
Les forces gouvernementales contrôlent des secteurs dans l'est et le sud de la province de Raqa, alors que les forces kurdes tiennent la plupart du nord.
La ville de Raqa fut pendant plusieurs années la capitale du "califat" autoproclamé de l'EI, dont il fut chassé en 2017.
Le groupe jihadiste a annoncé la semaine dernière la mort de son chef, Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi, tué lors d'affrontements dans le nord-ouest de la Syrie.
Depuis début décembre, l'EI a multiplié les attaques meurtrières malgré la perte en 2019 de ses derniers fiefs en Syrie, dont le groupe avait été chassé par les forces kurdes et la coalition internationale antijihadiste dirigée par les États-Unis.
Six membres des forces du régime syrien avaient déjà été tués dimanche dans des attaques menées par des combattants jihadistes dans le nord-ouest du pays, selon l'OSDH.
Déclenchée en 2011 après la répression de manifestations antigouvernementales, la guerre en Syrie a fait près d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes, ravagé les infrastructures et morcelé le pays.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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